Tous les dimanches, le marché de Linia, situé à 33 kilomètres à l'Est de N'Djamena, nous fait découvrir des potentialités et richesses du Tchad. On y trouve presque de tout, des légumes, fruits, épices, de la viande ou encore des produits artisanaux, tels que des jarres, des nattes et des couteaux, vendus en bordure d'une route bitumée.
Certains vendeurs sont prêts à braver les kilomètres pour venir vendre leurs produits. C'est le cas d'Am Kaltoum qui vient de Gaoui pour vendre ses jarres.
Grâce aux bénéfices, elle nourrit ses enfants. Lorsque son bénéfice est trop faible, elle se dit contrainte d'abandonner les lieux pour un autre marché.
A terme, la pérennisation de son activité de vente de jarres pourrait prendre fin. Am Kaltoum estime que ça devient très compliqué car les acheteurs s'y intéressent de moins en moins, tandis que les autres vendeurs éprouvent du mépris pour ses marchandises.
Lieu de transit pour ceux qui passent par Linia en provenance de N'Djamena, notamment pour se rendre à Bakara afin de profiter du week-end-end, le marché est l'occasion d'acheter un mouton, des légumes ou encore des fruits.
Si certains vendeurs s'accommodent très peu avec les taxes journalières -qui sont relativement faibles (à partir de 100 FCFA)-, ce sont surtout les arnaques d'agents municipaux et le manque de soutien de l'État qu'ils déplorent. En revanche, les lieux sont sécurisés, favorisant la quiétude et l'attractivité commerciale qui ne tarit pas.
La modernisation des marchés
Au sein du marché, les produits sont commercialisés à même le sol, ce qui ne favorise pas une bonne hygiène. A côté de cela se pose la question de la conservation des produits ; un obstacle de taille pour les commerçants sachant que les solutions de réfrigération adaptées sont inexistantes.
Difficile de croire qu'en investissant une partie des taxes collectées, le marché ne pourrait pas bénéficier d'un peu de modernisation. Il suffit seulement d'un peu de volonté, bien qu'il n'existe pas de chiffres précis sur la somme que rapportent ces taxes et les recettes générées par les activités commerciales.
Certains vendeurs sont prêts à braver les kilomètres pour venir vendre leurs produits. C'est le cas d'Am Kaltoum qui vient de Gaoui pour vendre ses jarres.
Grâce aux bénéfices, elle nourrit ses enfants. Lorsque son bénéfice est trop faible, elle se dit contrainte d'abandonner les lieux pour un autre marché.
A terme, la pérennisation de son activité de vente de jarres pourrait prendre fin. Am Kaltoum estime que ça devient très compliqué car les acheteurs s'y intéressent de moins en moins, tandis que les autres vendeurs éprouvent du mépris pour ses marchandises.
Lieu de transit pour ceux qui passent par Linia en provenance de N'Djamena, notamment pour se rendre à Bakara afin de profiter du week-end-end, le marché est l'occasion d'acheter un mouton, des légumes ou encore des fruits.
Si certains vendeurs s'accommodent très peu avec les taxes journalières -qui sont relativement faibles (à partir de 100 FCFA)-, ce sont surtout les arnaques d'agents municipaux et le manque de soutien de l'État qu'ils déplorent. En revanche, les lieux sont sécurisés, favorisant la quiétude et l'attractivité commerciale qui ne tarit pas.
La modernisation des marchés
Au sein du marché, les produits sont commercialisés à même le sol, ce qui ne favorise pas une bonne hygiène. A côté de cela se pose la question de la conservation des produits ; un obstacle de taille pour les commerçants sachant que les solutions de réfrigération adaptées sont inexistantes.
Difficile de croire qu'en investissant une partie des taxes collectées, le marché ne pourrait pas bénéficier d'un peu de modernisation. Il suffit seulement d'un peu de volonté, bien qu'il n'existe pas de chiffres précis sur la somme que rapportent ces taxes et les recettes générées par les activités commerciales.