Les soubresauts qui secouent le Tchad ces derniers jours méritent une attention particulière du fait qu’elles engagent des belligérants suffisamment armées et décider à en découdre.
L’actuel président Tchadien venu au pouvoir en 1990 soutenu à l’époque par la Libye, le Soudan et la France. Il ne s’est jamais prévalu durant cette période 90-2009 une stabilité politico-militaire optimale. 1993 deux ans après sa prise du pouvoir le régime a eus à faire à une rébellion dénommée MDD qui a faillit in extremis le renverser. Une conférence nationale s’ensuivit posant dans le même temps les fondamentalités de la démocratie qui ont conduit le pays aux élections référendaires et générales de 1996. Il y’a eu des contestations qui ont entachées les différentes élections.
Des fraudes massives et bourrage des urnes sont signalés dans les processus électoraux, quinze parties politiques ont participés dans les élections de juin 1996 qui ont vu la victoire du président Idriss Deby. Le pays est économiquement sous ajustement structurel renforcé avec les institutions de bretton Woods, l’administration du pays fonctionnait Cahin caha durant cette période mais les grèves de fonctionnaires de la fonction publiques sont pratiquement le lot quotidien du pays.
Eclate alors la rébellion du Tibesti le MDJT du feu Youssouf Togoimi en 1998 pour des raisons encore officieusement non élucidées. Il y’a eu perte colossale en homme pour le pays des deux cotés. Cette guerre s’est éteinte après la mort de son président en l’an 2000 en Libye.
Dans ce sillage s’en suivront les élections présidentielles de 2001 remportées nonobstant les manquements et l’opacité observées par Deby des le premier tour par plus de 60% de suffrage. Le régime se referme davantage sur lui-même et les incompatibilités par rapports à la vertu démocratiques ont commencées de plus belle ; les nominations à la tête des administrations publiques sont critiquées par des gloses successives de l’opposition civile ; le régime conclut entre temps des accords d’exploitation des gisements pétroliers situés au sud du pays plus précisément dans la région de DOBA.
Pendants cette période le pouvoir soutenu par ces organisations satellites et un petit parti de l’opposition parlementaire procède à l’amendement de la constitution de 1993.
L’article 62 limitant le nombre de mondât présidentiel fut abrogé, les portes sont ouvertes pour le président Deby de se représenter encore et encore à sa propre succession, les défections et les antagonismes au sein même du pouvoir se multiplient, les contestations prennent parois une virulence sans précédent.
Jaillit en 2003 pour la première fois le pétrole du Tchad, un projet réalisé partiellement par le financement de la banque mondiale et le concours d’autres bailleurs de fonds. Le consortium est constitué par deux compagnies américaines ESSO et chevron Texaco et une Malaisienne dénommée Petronnas, les 90 puits de pétrole exploité donnent au pays plus de 180 000 Barils/jour.
Un collège de contrôle et de surveillance des ressources pétrolière est crée sous l’égide de la banque mondiale. Une première dans le monde mais l’expérience fut vite caractérisé par un résultat saupoudré par une queue de poisson ; 17 milliards de FCFA au titre d’un bonus pétrolier furent réorienter par l’Etat pour des raisons dites de sécurité. Le pays voit son budget quadruplé pendant l’exercice budgétaire de 2004. Le budget national passe de 636 milliards à plus de 1000 milliards de FCFA soit plus 450 millions d’Euros. Des grands chantiers de constructions sont lancés.
Le 13 avril 2006 le front uni pour le changement démocratique, un groupe cette fois ci venu du soudan voisin tente par un raide éclair de renverser le pouvoir de Ndjamena mais l’aventure s’est soldée par un revers aux portes de la capitale.
Le régime sort affaiblit et tente de contrôler tous les arcanes du pouvoir en rendant étriqué le champ politique et en resserrant l’étau sur l’opposition civile qui ne représente désormais que le fameux gravier de la chaussure et les journalistes impartiaux sont systématiquement condamnés à l’embastillement. S’aurait été stupide dans ses conditions d’organiser des élections présidentielles crédibles mais le régime rechigne et persiste en organisant les dernières élections d’avril 2006.Des élections les plus contestées dans l’histoire démocratique tumultueuse du Tchad.
Face toujours à des candidats faibles et peu représentatifs sur l’échiquier politique national le pouvoir remporte haut la main ces élections que d’aucuns qualifient de simulacre voire de mascarade.
Se constitue encore une autre coalition rebelle dirigé par Mahamat Nouri 12 ans ministre des gouvernements Deby, Aboud Abdelwahid et le propre neveu du président Deby qui lui a été le directeur de cabinet de son oncle président et de surcroit le catalyseur de la gestion de la chose publique pendant plus de dix ans.
Cette nouvelle coalition prend d’assaut la capitale Ndjamena en février 2008. A plus de 1000 km de leur base les rebelles acculent le pouvoir et réussirent à contrôler les 98 % de la capitale durant plus de quarante huit heures.
Le président avec l’audace qu’il a eu pendant cette époque réussit à jouer sur les divergences existantes entre les différents chefs rebelles et dessert l’étau contre son pouvoir en repoussant les assaillants jusqu'à leurs bases respectives.
Profitant du désordre qui à précédée l’attaque rebelle le régime arrête les leaders de l’opposition civile dont le plus remarquable d’entre eux le Dr Ibni Oumar Mth Saleh. Ce dernier qui a été probablement éliminé injustement pour des raisons politiciennes. Jusqu'à l’heure actuelle la vérité n’a pût être donné concernant sa disparition.
La manne pétrolière aidant, le régime en place se réarme considérablement et met en place une stratégie militaire copiée des anciennes guerres classiques occidentales en fortifiant les deux à trois centres urbains principaux du pays.
Les alliances au Tchad se font et se défont par rapport à la direction que prennent les intérêts respectifs de tout un chacun.
Encore une alliance constituée de deux mouvements dirigés respectivement par Hassabalah Soubiane ancien dignitaire du régime, ministre pendant 4 ans et le général Nourri voit le jour. Cette nième alliance attaque des localités à l’Est du pays à la mi juin 2008 et regagne ses bases arrière au Soudan après des combats très sanglant qui ont eus lieu plus précisément dans la localité d’amzoer localité situé à la lisière du Biltine et d’abéché.
Après un conciliabule de plus de 5 mois, est crée cette nouvelle union sous la pression du parrain soudanais qui réussit à imposer Erdemi Timane à la tête de la nouvelle union dénommé union des forces pour le changement (UFR).
Cette alliance hétéroclite dotée de plus de 400 véhicule tout terrain, d’armements et d’hommes entrainés pour certains au Soudan vient de déclenchées les hostilités.
Dés le 04 mai dernier, subdiviser en plusieurs colonnes les rebelles avance a l’intérieur du territoire national Tchadien et ceci à l’issu de combats meurtriers et très rudes. Démarre alors de plus belle la guerre de communiqués.
Les rebelles accusent la France par son dispositif militaire épervier de survoler leurs colonnes et fournir les informations précisant au pouvoir leurs positions sur le terrain. Nous signalons ici que le pouvoir dispose d’une escadrille opérationnelle qui lui acquiert une supériorité militaire sur le terrain. Ce qui à sans nul doute été déterminant lors de la dernière bataille d’amdam.
La France à soumit une résolution au conseil de sécurité condamnant l’offensive rebelle venu du soudan, cette dernière taxée non seulement d’être en accointance avec les rebelles mais d’utiliser ces derniers comme marionnettes contre leur propre pays.
N’eut été l’intervention décisive de la France le régime Deby serait facilement mis très mal en point.
Tous les mouvements rebelles aujourd’hui au Tchad suivent une ligne directive extérieure bien que leur objectif final est de renverser le régime en place
Les bruits des bottes dans mon pays le Tchad ne datent pas d’aujourd’hui mais la recrudescence de ses derniers jours nous ramène inéluctablement à penser que cette violence militaire inouïe ne présage pas un lendemain dépourvu d’embûche pour le pays.
L’histoire est un éternel recommencement et l’oublie couvre bien mieux que la poussière ; ceci pour vous dire que tous les changements du pouvoir au Tchad depuis une décennie ne viennent que du soudan. Nous voudrions aussi dire que la solution définitive des maux qui minent le Tchad ne pourra venir du soudan mais plutôt d’un consensus national respectant toutes les sensibilités de la population désormais prise entre deux feux.
Au Tchad aujourd’hui il y’a des politiciens irresponsables qui n’ont aucun esprit de synthèse ni de cohérence. Des gens qui se servent au détriment du peuple qui lui se trouve malheureusement dans une promiscuité insoutenable. La population se débatouille dans la gène des mauvais jours alors que les responsables irresponsables cherchent à préserver des acquis et des avantages découlant malheureusement des privilèges anti-démocratiques.
Les dirigeants et les politiques ne sont pas prés à partager le pain avec les Tchadiens d’en bas ! Si l’on vient à s’exprimer trivialement, « ils veulent vraisemblablement le beurre et l’argent du beurre ». Il y’a une confusion entre le patrimoine publique et le bien personnel dans le comportement de certaines élites dirigeantes.
Souvent les conflits au Tchad, si l’on ne regarde pas la partie émergée de l’iceberg résultent d’un déficit de cohérence dans la gestion de la chose publique et du désir inassouvie des uns de régenter au dessus des autres.
La réalité de la crise n‘est que partiellement explicite tant au niveau des causes réelles du conflit que de celui des voies et moyens à mettre en place pour sortir le pays de la désescalade ambiante.
Et si l’on ne réalise pas en amont un diagnostic pour pouvoir dénicher le nœud cordial du problème Tchadien, la guerre ne pourra que perdurer et faire encore des victimes. On ne cesse de le signaler qu’au Tchad aujourd’hui le mérite va à ceux qui tentent le diable en faisant recours à la violence et en pariant leur vie tout en considérant les autres comme des moutons .Nous nous inscrivions en faux par rapport à cette attitude illogique et réductiliste de faire de la politique.
Avec toute honnêteté intellectuelle et loin des accrobaties aussi intellectuelles, nous renvoyons dos à dos les deux belligérants en conflit au Tchad car la guerre ne pourra ramener la stabilité optimale tant attendue par la population
Certains politiciens au Tchad ne sont que des Hommes d’affaires sulfureux et totalement douteux qui cherchent par tous les moyens à ce que le statut quo perdure pour sauvegarder des avantages mal acquis.
On ne peut jamais développer un pays quand on n’associe pas la population et quant on ne pose pas un fil d’Ariane. Hormis ce dernier point les objectifs fixés risquent indubitablement de diverger voire même de se contrarier.
Les compétences doivent être associées à la gestion de la chose publique pour essayer de poser les jalons du développement. Nous souhaitons aussi à ce que l’Etat arrive à assurer sa mission en toute liberté et non pas qu’il soit perpétuellement soumis aux injonctions et pressions d’ignorants et prétentieux qui ont pris les armes dans le seul objectif de nous imposer leur loi.
Il y a de quoi nourrir par louchées entière et de voir tous nos espoirs reportés a la saint glin glin.Et Il ne faut cependant être grand clerc pour s’apercevoir que le Tchad vit aujourd’hui des heures très scabreuses. Ce qui nous horripile par-dessus tout est la perte par la France du magister moral dont elle se revendique pour donner des leçons de démocratie et de bonne gouvernance en Afrique.
Nous profitons de cette occasion pour dire à la population Tchadienne ce qui suit : même si les difficultés de la vie vous harassent, même si vous penser non sans raison que : « le système »est en train de rendre fou tout le monde, prenez la sage résolution de prendre son mal en patience et d’attendre l’avènement des jours meilleurs. Et nous disions aussi humblement à nos compatriotes qu’avec du temps et de la patience la feuille du murier devient de la soie donc écartons loin de nous les attentes pleines de sinistroses.
Nous voyons quotidiennement que la vie fauche la vie aux pauvres Tchadiens d’en bas ; des Hommes supporter les brutalités et les souffrances de la vie sans craquer, en montrant une force et une résistance qui défient l’imagination.
Les épreuves que vivent les Tchadiens aujourd’hui nous ont appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Le Tchadien est un Homme qui sait dissimuler derrière le masque de l’audace les souffrances qu’il contemple quotidiennement. Les problèmes du Tchad seront immanquablement résolubles si nous revînmes à la réalité et nous maintînmes loin de nous le recours systématique vers la violence.
La guerre n’augure jamais un lendemain meilleur pour un pays et sans un dialogue crédible et contradictoire forgé dans une atmosphère démocratique réaliste le Tchad risque de devenir un Etat paria, un nomansland dans lequel le grand par excellence dévore le petit par préférence.
si nous ne prêchons pas par excès de naïveté nous pouvons demander à ce qu’il y ait un chronogramme bien précis dans lequel seront mentionnés les différentes démarches qui pourraient sortir le pays du gouffre de la violence. L’eternisation des députés corporatistes qui sont préalablement élus pour quatre ans et prolongation après prolongation se retrouve dans leur huitième année de mandature n’est qu’un signe avant coureur de révoltes encore plus terrible pour le pays.
Nous ne sommes pas en droit d’angéliser ou de diaboliser le pouvoir en place car malgré les manquements avérés par rapport à la vertu démocratique, le changement ne doit jamais venir à n’importe quel prix car tout le peuple Tchadien condamne sans relâche la violence.
Je ne vais terminer sans pour autant saluer le peuple Tchadien dans son courage et la patience dont il manifeste quant au sort qui lui est réservé.
Dans son allégorie des métaux ; Platon classe les Hommes en groupe d’or ; d’argent et plomb.
Le peuple Tchadien est de l’or pur, il y à de l’or dans sa brillante résistance, de l’or dans sa chaleur et son humanité, de l’or dans son hospitalité et sa générosité, de l’or dans sa loyauté et son abnégation infaillible.
Comme dit l’autre « quelque soit la longueur de la nuit le jour se lèvera »
MAHMOUD ALI SEID
Etudiant chercheur à l’université D’Alger.
E mail : [email protected]
L’actuel président Tchadien venu au pouvoir en 1990 soutenu à l’époque par la Libye, le Soudan et la France. Il ne s’est jamais prévalu durant cette période 90-2009 une stabilité politico-militaire optimale. 1993 deux ans après sa prise du pouvoir le régime a eus à faire à une rébellion dénommée MDD qui a faillit in extremis le renverser. Une conférence nationale s’ensuivit posant dans le même temps les fondamentalités de la démocratie qui ont conduit le pays aux élections référendaires et générales de 1996. Il y’a eu des contestations qui ont entachées les différentes élections.
Des fraudes massives et bourrage des urnes sont signalés dans les processus électoraux, quinze parties politiques ont participés dans les élections de juin 1996 qui ont vu la victoire du président Idriss Deby. Le pays est économiquement sous ajustement structurel renforcé avec les institutions de bretton Woods, l’administration du pays fonctionnait Cahin caha durant cette période mais les grèves de fonctionnaires de la fonction publiques sont pratiquement le lot quotidien du pays.
Eclate alors la rébellion du Tibesti le MDJT du feu Youssouf Togoimi en 1998 pour des raisons encore officieusement non élucidées. Il y’a eu perte colossale en homme pour le pays des deux cotés. Cette guerre s’est éteinte après la mort de son président en l’an 2000 en Libye.
Dans ce sillage s’en suivront les élections présidentielles de 2001 remportées nonobstant les manquements et l’opacité observées par Deby des le premier tour par plus de 60% de suffrage. Le régime se referme davantage sur lui-même et les incompatibilités par rapports à la vertu démocratiques ont commencées de plus belle ; les nominations à la tête des administrations publiques sont critiquées par des gloses successives de l’opposition civile ; le régime conclut entre temps des accords d’exploitation des gisements pétroliers situés au sud du pays plus précisément dans la région de DOBA.
Pendants cette période le pouvoir soutenu par ces organisations satellites et un petit parti de l’opposition parlementaire procède à l’amendement de la constitution de 1993.
L’article 62 limitant le nombre de mondât présidentiel fut abrogé, les portes sont ouvertes pour le président Deby de se représenter encore et encore à sa propre succession, les défections et les antagonismes au sein même du pouvoir se multiplient, les contestations prennent parois une virulence sans précédent.
Jaillit en 2003 pour la première fois le pétrole du Tchad, un projet réalisé partiellement par le financement de la banque mondiale et le concours d’autres bailleurs de fonds. Le consortium est constitué par deux compagnies américaines ESSO et chevron Texaco et une Malaisienne dénommée Petronnas, les 90 puits de pétrole exploité donnent au pays plus de 180 000 Barils/jour.
Un collège de contrôle et de surveillance des ressources pétrolière est crée sous l’égide de la banque mondiale. Une première dans le monde mais l’expérience fut vite caractérisé par un résultat saupoudré par une queue de poisson ; 17 milliards de FCFA au titre d’un bonus pétrolier furent réorienter par l’Etat pour des raisons dites de sécurité. Le pays voit son budget quadruplé pendant l’exercice budgétaire de 2004. Le budget national passe de 636 milliards à plus de 1000 milliards de FCFA soit plus 450 millions d’Euros. Des grands chantiers de constructions sont lancés.
Le 13 avril 2006 le front uni pour le changement démocratique, un groupe cette fois ci venu du soudan voisin tente par un raide éclair de renverser le pouvoir de Ndjamena mais l’aventure s’est soldée par un revers aux portes de la capitale.
Le régime sort affaiblit et tente de contrôler tous les arcanes du pouvoir en rendant étriqué le champ politique et en resserrant l’étau sur l’opposition civile qui ne représente désormais que le fameux gravier de la chaussure et les journalistes impartiaux sont systématiquement condamnés à l’embastillement. S’aurait été stupide dans ses conditions d’organiser des élections présidentielles crédibles mais le régime rechigne et persiste en organisant les dernières élections d’avril 2006.Des élections les plus contestées dans l’histoire démocratique tumultueuse du Tchad.
Face toujours à des candidats faibles et peu représentatifs sur l’échiquier politique national le pouvoir remporte haut la main ces élections que d’aucuns qualifient de simulacre voire de mascarade.
Se constitue encore une autre coalition rebelle dirigé par Mahamat Nouri 12 ans ministre des gouvernements Deby, Aboud Abdelwahid et le propre neveu du président Deby qui lui a été le directeur de cabinet de son oncle président et de surcroit le catalyseur de la gestion de la chose publique pendant plus de dix ans.
Cette nouvelle coalition prend d’assaut la capitale Ndjamena en février 2008. A plus de 1000 km de leur base les rebelles acculent le pouvoir et réussirent à contrôler les 98 % de la capitale durant plus de quarante huit heures.
Le président avec l’audace qu’il a eu pendant cette époque réussit à jouer sur les divergences existantes entre les différents chefs rebelles et dessert l’étau contre son pouvoir en repoussant les assaillants jusqu'à leurs bases respectives.
Profitant du désordre qui à précédée l’attaque rebelle le régime arrête les leaders de l’opposition civile dont le plus remarquable d’entre eux le Dr Ibni Oumar Mth Saleh. Ce dernier qui a été probablement éliminé injustement pour des raisons politiciennes. Jusqu'à l’heure actuelle la vérité n’a pût être donné concernant sa disparition.
La manne pétrolière aidant, le régime en place se réarme considérablement et met en place une stratégie militaire copiée des anciennes guerres classiques occidentales en fortifiant les deux à trois centres urbains principaux du pays.
Les alliances au Tchad se font et se défont par rapport à la direction que prennent les intérêts respectifs de tout un chacun.
Encore une alliance constituée de deux mouvements dirigés respectivement par Hassabalah Soubiane ancien dignitaire du régime, ministre pendant 4 ans et le général Nourri voit le jour. Cette nième alliance attaque des localités à l’Est du pays à la mi juin 2008 et regagne ses bases arrière au Soudan après des combats très sanglant qui ont eus lieu plus précisément dans la localité d’amzoer localité situé à la lisière du Biltine et d’abéché.
Après un conciliabule de plus de 5 mois, est crée cette nouvelle union sous la pression du parrain soudanais qui réussit à imposer Erdemi Timane à la tête de la nouvelle union dénommé union des forces pour le changement (UFR).
Cette alliance hétéroclite dotée de plus de 400 véhicule tout terrain, d’armements et d’hommes entrainés pour certains au Soudan vient de déclenchées les hostilités.
Dés le 04 mai dernier, subdiviser en plusieurs colonnes les rebelles avance a l’intérieur du territoire national Tchadien et ceci à l’issu de combats meurtriers et très rudes. Démarre alors de plus belle la guerre de communiqués.
Les rebelles accusent la France par son dispositif militaire épervier de survoler leurs colonnes et fournir les informations précisant au pouvoir leurs positions sur le terrain. Nous signalons ici que le pouvoir dispose d’une escadrille opérationnelle qui lui acquiert une supériorité militaire sur le terrain. Ce qui à sans nul doute été déterminant lors de la dernière bataille d’amdam.
La France à soumit une résolution au conseil de sécurité condamnant l’offensive rebelle venu du soudan, cette dernière taxée non seulement d’être en accointance avec les rebelles mais d’utiliser ces derniers comme marionnettes contre leur propre pays.
N’eut été l’intervention décisive de la France le régime Deby serait facilement mis très mal en point.
Tous les mouvements rebelles aujourd’hui au Tchad suivent une ligne directive extérieure bien que leur objectif final est de renverser le régime en place
Les bruits des bottes dans mon pays le Tchad ne datent pas d’aujourd’hui mais la recrudescence de ses derniers jours nous ramène inéluctablement à penser que cette violence militaire inouïe ne présage pas un lendemain dépourvu d’embûche pour le pays.
L’histoire est un éternel recommencement et l’oublie couvre bien mieux que la poussière ; ceci pour vous dire que tous les changements du pouvoir au Tchad depuis une décennie ne viennent que du soudan. Nous voudrions aussi dire que la solution définitive des maux qui minent le Tchad ne pourra venir du soudan mais plutôt d’un consensus national respectant toutes les sensibilités de la population désormais prise entre deux feux.
Au Tchad aujourd’hui il y’a des politiciens irresponsables qui n’ont aucun esprit de synthèse ni de cohérence. Des gens qui se servent au détriment du peuple qui lui se trouve malheureusement dans une promiscuité insoutenable. La population se débatouille dans la gène des mauvais jours alors que les responsables irresponsables cherchent à préserver des acquis et des avantages découlant malheureusement des privilèges anti-démocratiques.
Les dirigeants et les politiques ne sont pas prés à partager le pain avec les Tchadiens d’en bas ! Si l’on vient à s’exprimer trivialement, « ils veulent vraisemblablement le beurre et l’argent du beurre ». Il y’a une confusion entre le patrimoine publique et le bien personnel dans le comportement de certaines élites dirigeantes.
Souvent les conflits au Tchad, si l’on ne regarde pas la partie émergée de l’iceberg résultent d’un déficit de cohérence dans la gestion de la chose publique et du désir inassouvie des uns de régenter au dessus des autres.
La réalité de la crise n‘est que partiellement explicite tant au niveau des causes réelles du conflit que de celui des voies et moyens à mettre en place pour sortir le pays de la désescalade ambiante.
Et si l’on ne réalise pas en amont un diagnostic pour pouvoir dénicher le nœud cordial du problème Tchadien, la guerre ne pourra que perdurer et faire encore des victimes. On ne cesse de le signaler qu’au Tchad aujourd’hui le mérite va à ceux qui tentent le diable en faisant recours à la violence et en pariant leur vie tout en considérant les autres comme des moutons .Nous nous inscrivions en faux par rapport à cette attitude illogique et réductiliste de faire de la politique.
Avec toute honnêteté intellectuelle et loin des accrobaties aussi intellectuelles, nous renvoyons dos à dos les deux belligérants en conflit au Tchad car la guerre ne pourra ramener la stabilité optimale tant attendue par la population
Certains politiciens au Tchad ne sont que des Hommes d’affaires sulfureux et totalement douteux qui cherchent par tous les moyens à ce que le statut quo perdure pour sauvegarder des avantages mal acquis.
On ne peut jamais développer un pays quand on n’associe pas la population et quant on ne pose pas un fil d’Ariane. Hormis ce dernier point les objectifs fixés risquent indubitablement de diverger voire même de se contrarier.
Les compétences doivent être associées à la gestion de la chose publique pour essayer de poser les jalons du développement. Nous souhaitons aussi à ce que l’Etat arrive à assurer sa mission en toute liberté et non pas qu’il soit perpétuellement soumis aux injonctions et pressions d’ignorants et prétentieux qui ont pris les armes dans le seul objectif de nous imposer leur loi.
Il y a de quoi nourrir par louchées entière et de voir tous nos espoirs reportés a la saint glin glin.Et Il ne faut cependant être grand clerc pour s’apercevoir que le Tchad vit aujourd’hui des heures très scabreuses. Ce qui nous horripile par-dessus tout est la perte par la France du magister moral dont elle se revendique pour donner des leçons de démocratie et de bonne gouvernance en Afrique.
Nous profitons de cette occasion pour dire à la population Tchadienne ce qui suit : même si les difficultés de la vie vous harassent, même si vous penser non sans raison que : « le système »est en train de rendre fou tout le monde, prenez la sage résolution de prendre son mal en patience et d’attendre l’avènement des jours meilleurs. Et nous disions aussi humblement à nos compatriotes qu’avec du temps et de la patience la feuille du murier devient de la soie donc écartons loin de nous les attentes pleines de sinistroses.
Nous voyons quotidiennement que la vie fauche la vie aux pauvres Tchadiens d’en bas ; des Hommes supporter les brutalités et les souffrances de la vie sans craquer, en montrant une force et une résistance qui défient l’imagination.
Les épreuves que vivent les Tchadiens aujourd’hui nous ont appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Le Tchadien est un Homme qui sait dissimuler derrière le masque de l’audace les souffrances qu’il contemple quotidiennement. Les problèmes du Tchad seront immanquablement résolubles si nous revînmes à la réalité et nous maintînmes loin de nous le recours systématique vers la violence.
La guerre n’augure jamais un lendemain meilleur pour un pays et sans un dialogue crédible et contradictoire forgé dans une atmosphère démocratique réaliste le Tchad risque de devenir un Etat paria, un nomansland dans lequel le grand par excellence dévore le petit par préférence.
si nous ne prêchons pas par excès de naïveté nous pouvons demander à ce qu’il y ait un chronogramme bien précis dans lequel seront mentionnés les différentes démarches qui pourraient sortir le pays du gouffre de la violence. L’eternisation des députés corporatistes qui sont préalablement élus pour quatre ans et prolongation après prolongation se retrouve dans leur huitième année de mandature n’est qu’un signe avant coureur de révoltes encore plus terrible pour le pays.
Nous ne sommes pas en droit d’angéliser ou de diaboliser le pouvoir en place car malgré les manquements avérés par rapport à la vertu démocratique, le changement ne doit jamais venir à n’importe quel prix car tout le peuple Tchadien condamne sans relâche la violence.
Je ne vais terminer sans pour autant saluer le peuple Tchadien dans son courage et la patience dont il manifeste quant au sort qui lui est réservé.
Dans son allégorie des métaux ; Platon classe les Hommes en groupe d’or ; d’argent et plomb.
Le peuple Tchadien est de l’or pur, il y à de l’or dans sa brillante résistance, de l’or dans sa chaleur et son humanité, de l’or dans son hospitalité et sa générosité, de l’or dans sa loyauté et son abnégation infaillible.
Comme dit l’autre « quelque soit la longueur de la nuit le jour se lèvera »
MAHMOUD ALI SEID
Etudiant chercheur à l’université D’Alger.
E mail : [email protected]