Hier, les autorités administratives et coutumières la province du Mandoul ont autorisé les millionnaires à tuer à plaisir en fixant la Dia, "le prix du sang humain" à 1 million de francs CFA. Aujourd'hui, celles du département de la Nya Pendé veulent vraisemblablement assister à une effusion de sang humain. Même en temps normal, la tension entre agriculteurs et éleveurs est bien vive. Les éleveurs, forts du soutien tenace des autorités locales (d'ailleurs propriétaires des troupeaux), se comportent en maîtres. Ils paissent les troupeaux dans les champs des paysans. Ces derniers, faute d'obtenir réparation, se rendent justice. Machettes, flèches, canons à l'usage, le sang humain coule à flot.
Malheureusement, une décision vient pour empirer la situation. Laquelle décision qui est une pâle copie du très controversé projet de loi sur le pastoralisme de 2012, "retiré" par Déby père. Cette loi assujetissant les agriculteurs aux éleveurs, était en mesure de mettre le feu aux poudres. Déby père ayant trépassé, l'assemblée nationale dissoute, leur succèdent un certain Abdelkerim Tahir Ali et des chefs de villages et cantons ressuscitant cette dangereuse décision. Le département des Monts de Lam dans la même province, se sent déjà concerné par la décision. Le 31 décembre à Baïbokolum, un éleveur a intimé l'ordre à une famille de finir la récolte sinon elle serait impunément dévastée. Faute de payer 5 mille aux gendarmes pour sécuriser les récoltes, la famille est contrainte de braver le froid, passant la nuit à la belle étoile, protégeant ainsi le fruit de 6 mois de labeur.
Que les techniciens agricoles du département enseignent au cher préfet les aléas climatiques du Tchad. Ainsi il aura compris qu'en raison du retard des pluies, la saison agricole peut début tard et finir pareillement. Aussi, comprendra-t-il que le "béré-béré" par exemple, est une culture de décrue et se récolte entre décembre et janvier.
Malheureusement, une décision vient pour empirer la situation. Laquelle décision qui est une pâle copie du très controversé projet de loi sur le pastoralisme de 2012, "retiré" par Déby père. Cette loi assujetissant les agriculteurs aux éleveurs, était en mesure de mettre le feu aux poudres. Déby père ayant trépassé, l'assemblée nationale dissoute, leur succèdent un certain Abdelkerim Tahir Ali et des chefs de villages et cantons ressuscitant cette dangereuse décision. Le département des Monts de Lam dans la même province, se sent déjà concerné par la décision. Le 31 décembre à Baïbokolum, un éleveur a intimé l'ordre à une famille de finir la récolte sinon elle serait impunément dévastée. Faute de payer 5 mille aux gendarmes pour sécuriser les récoltes, la famille est contrainte de braver le froid, passant la nuit à la belle étoile, protégeant ainsi le fruit de 6 mois de labeur.
Que les techniciens agricoles du département enseignent au cher préfet les aléas climatiques du Tchad. Ainsi il aura compris qu'en raison du retard des pluies, la saison agricole peut début tard et finir pareillement. Aussi, comprendra-t-il que le "béré-béré" par exemple, est une culture de décrue et se récolte entre décembre et janvier.