Pour la première fois, des ressortissants Zakawas originaire de Wadi Fira dont est issue l'ethnie du président de la République, Idriss Deby Itno ont rallié l'Union Nationale pour le Développement (UNDR) de Saleh Kebzabo. Cette cérémonie de ralliement a eu lieu, ce matin, au ministère des affaires étrangères, en présence du président de l'UNDR M.Saleh Kebzabo.
C'est un coup dur pour le président Déby dont une partie de son ethnie se désolidarise de sa gestion. Ce groupe de ralliés est conduit par le petit frère de feu Hassan Djamous, M. Bichara Djamous.
Bichara Djamous, le petit frère de feu Hassan Djamous a tenu un discours très virulent contre le pouvoir du président Idriss Deby Itno, le qualifiant d'être à l'origine de tous les malheurs du Tchad, lors de son ralliement avec ses corégionnaires, à l'Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR). Par ailleurs, il a affirmé que "le MPS est un cercle de malfrats et de gens très peu recommandables en provenance de toutes les régions du Tchad, animé par un seul esprit, celui de mettre à sac le pays."
"La plupart des Tchadiens imputent tous les malheurs du Tchad aux Zakhawa. C'est une grosse aberration ! Il y a certes des Zakawas qui profitent du pouvoir tandis que d'autres croupissent dans la misère et ne se sentent nullement concernés par cette gestion catastrophique du pays. Les gens nous accusent à tort croyant que tous les Zakawas en tirent profit du pouvoir. Il y a des Zakawas qui se livrent à des petites activités de survies telles que les motos taxi, des taximans", a-t-il ajouté.
Pour lui, "il y a un seul clan de Zakawas qui prend en otage tout le pays et les autres sont accusés à tort d'être responsable". Et d'ajouter que "c'est pour faire disparaître ces préjugés que nous avons décidé de rejoindre l'UNDR, parti du peuple, qui est en mesure de faire face au MPS et d'apporter un véritable changement au peuple Tchadien. Nous implorons Dieu pour que nous puissions nous débarrasser de ce malheur".
"Idriss Deby Itno n'était pas le fondateur de ce mouvement de révolution mais l'œuvre de Hassan Djamous qu'il a initié pendant 13 mois dans le but d'amener la démocratie au peuple Tchadien. Il (Idriss Déby) a rejoint 3 mois après ce mouvement de révolution", a indiqué Bichara Djamous.
C'est un véritable désaveu pour le président Idriss Deby Itno qu'une partie de son ethnie décide clairement de rejoindre l'opposition politique à l'approche des écheances électorales à venir. La tension est perceptible depuis quelques mois au sein de l'ethnie du président Tchadien avec la destitution forcée du sultan de Wadi Fira qui jouit d'une grande notoriété au sein de sa communauté et remplacé par quelqu'un de très impopulaire.
Les zakawas de Wadi Fira ont ressenti comme un affront l'arrestation d'une manière humiliante du général Bechir Ali Haggar qui fut transféré à la prison Koro Toro avant d'être transféré à la maison d'arrêt de N'Djamena. Pourtant, ces derniers font partie des militaires qui ont joué un rôle déterminant, en se retranchant dans des chars et des blindés et en gardant leur loyauté au président Idriss Deby, lors des batailles du 2 février 2008, pour repousser l'attaque de mouvements rebelles de Timane Erdimi et Mahamat Nouri.
Ce mouvement de ralliement pourrait faire tâche d'huile dans le grand BET dont est issu le président Idriss Deby Itno.
C'est un coup dur pour le président Déby dont une partie de son ethnie se désolidarise de sa gestion. Ce groupe de ralliés est conduit par le petit frère de feu Hassan Djamous, M. Bichara Djamous.
Bichara Djamous, le petit frère de feu Hassan Djamous a tenu un discours très virulent contre le pouvoir du président Idriss Deby Itno, le qualifiant d'être à l'origine de tous les malheurs du Tchad, lors de son ralliement avec ses corégionnaires, à l'Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR). Par ailleurs, il a affirmé que "le MPS est un cercle de malfrats et de gens très peu recommandables en provenance de toutes les régions du Tchad, animé par un seul esprit, celui de mettre à sac le pays."
"La plupart des Tchadiens imputent tous les malheurs du Tchad aux Zakhawa. C'est une grosse aberration ! Il y a certes des Zakawas qui profitent du pouvoir tandis que d'autres croupissent dans la misère et ne se sentent nullement concernés par cette gestion catastrophique du pays. Les gens nous accusent à tort croyant que tous les Zakawas en tirent profit du pouvoir. Il y a des Zakawas qui se livrent à des petites activités de survies telles que les motos taxi, des taximans", a-t-il ajouté.
Pour lui, "il y a un seul clan de Zakawas qui prend en otage tout le pays et les autres sont accusés à tort d'être responsable". Et d'ajouter que "c'est pour faire disparaître ces préjugés que nous avons décidé de rejoindre l'UNDR, parti du peuple, qui est en mesure de faire face au MPS et d'apporter un véritable changement au peuple Tchadien. Nous implorons Dieu pour que nous puissions nous débarrasser de ce malheur".
"Idriss Deby Itno n'était pas le fondateur de ce mouvement de révolution mais l'œuvre de Hassan Djamous qu'il a initié pendant 13 mois dans le but d'amener la démocratie au peuple Tchadien. Il (Idriss Déby) a rejoint 3 mois après ce mouvement de révolution", a indiqué Bichara Djamous.
C'est un véritable désaveu pour le président Idriss Deby Itno qu'une partie de son ethnie décide clairement de rejoindre l'opposition politique à l'approche des écheances électorales à venir. La tension est perceptible depuis quelques mois au sein de l'ethnie du président Tchadien avec la destitution forcée du sultan de Wadi Fira qui jouit d'une grande notoriété au sein de sa communauté et remplacé par quelqu'un de très impopulaire.
Les zakawas de Wadi Fira ont ressenti comme un affront l'arrestation d'une manière humiliante du général Bechir Ali Haggar qui fut transféré à la prison Koro Toro avant d'être transféré à la maison d'arrêt de N'Djamena. Pourtant, ces derniers font partie des militaires qui ont joué un rôle déterminant, en se retranchant dans des chars et des blindés et en gardant leur loyauté au président Idriss Deby, lors des batailles du 2 février 2008, pour repousser l'attaque de mouvements rebelles de Timane Erdimi et Mahamat Nouri.
Ce mouvement de ralliement pourrait faire tâche d'huile dans le grand BET dont est issu le président Idriss Deby Itno.