Un groupe de chercheurs du Centre d’Etudes pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE), de retour d’une mission de recherche dans le cadre du projet de déradicalisation des repentis de Boko Haram dans la zone du Lac-Tchad, a organisé hier, au Centre d’Etude, une journée de restitution de la mission du 29 mars au 4 avril dans le Lac-Tchad.
Cette mission leur a permis de saisir les principaux problèmes de la population du Lac-Tchad ; même si cette zone est placée sous le contrôle militaire de l’Etat tchadien, celui-ci n’a pas assumé d’autres responsabilités importantes comme la santé et l’éducation. Ces chercheurs ont relevé que la région du Lac-Tchad souffre du problème de l’éducation, et de la formation qui est l’une des causes majeures du basculement des jeunes dans le terreau de la secte terroriste Boko Haram.
Sur 284 repentis de Boko Haram, 4 personnes seulement sont inscrites à l’école, soit 1,4%
Cette mission leur a permis de saisir les principaux problèmes de la population du Lac-Tchad ; même si cette zone est placée sous le contrôle militaire de l’Etat tchadien, celui-ci n’a pas assumé d’autres responsabilités importantes comme la santé et l’éducation. Ces chercheurs ont relevé que la région du Lac-Tchad souffre du problème de l’éducation, et de la formation qui est l’une des causes majeures du basculement des jeunes dans le terreau de la secte terroriste Boko Haram.
Les chercheurs ont souligné que sur 284 repentis de Boko Haram, 4 personnes seulement sont inscrites à l’école, soit 1,4%. Parmi les rares qui ont eu l'opportunité d'étudier, le niveau le plus haut est la classe préparatoire (CP) d'école primaire, révèle l'étude du CEDPE. En effet, ils relèvent que Boko Haram utilise trois principales techniques pour enrôler les personnes dans la secte terroriste à savoir la terreur, la fausse promesse d’une vie heureuse sur terre et au paradis, et l’allocation piégée.
Ces chercheurs déplorent la difficile vie que les retournés de Boko Haram mènent. Ils sont dépourvus d'eau potable, de dispensaires et d'écoles.
Ces chercheurs déplorent la difficile vie que les retournés de Boko Haram mènent. Ils sont dépourvus d'eau potable, de dispensaires et d'écoles.