Une scène qui ternit encore plus l’image de la ville de N'Djamena. On la voit tous les jours dans les rues, où de policiers, de gendarmes, de douaniers, des agents de la Mairie, en train de négocier un pourboire avec des chauffeurs, des motocyclistes, des fraudeurs ou des vendeurs ambulants. Le caméraman d’Alwihda a suivi de bout en bout la scène. La mairie de N'Djamena doit faire régner l’ordre et éviter des tracasseries inutiles aux simples citoyens qui sont démunis et qui cherchent à faire bouillir la marmite en se débrouillant autant qu’ils peuvent. Comment harceler un jeune qui vend dans la rue quelques litres de jus dans une glacière, transportés dans une brouette? Interrogé par Alwihda, le vendeur souligne qu’il fait des kilomètres à pieds et il lui arrive de ne gagner que 1000 frs CFA. Un autre vendeur de l’eau fraîche reconnaît qu’il paie à chaque interception 200 à 300 frs aux agents de la Mairie. Espérons que les communales produisent une autre type mentalité.
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Souleymane Idriss