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Tchad : à N'Djamena, des dos d'ânes non peints à l'origine des cas d'accidents


Alwihda Info | Par Hibé Ouadjouli Evarist - 22 Octobre 2024



La recrudescence des cas d'accidents à N'Djamena n'est pas seulement marquée par la collision des engins. Mais elle est aussi provoquée, dans certains cas, par l'existence de quelques points de dos d'âne qui ne sont pas marqués par des peintures, ou lorsque celles-ci sont dégradées, rendant ainsi invisible leur marquage.

En effet, il faut rappeler que le dos d'âne est un ralentisseur, c'est-à-dire un ouvrage routier destiné à faire ralentir les véhicules circulant sur la voie équipée. Son but étant d'atténuer les effets d'une vitesse trop élevée.

Il est également un outil très puissant, permettant la signalisation aux différents usagers de la route, par le biais de panneaux, afin que ces derniers adaptent leur allure au fur et à mesure qu'ils s'en approchent. Cependant, il n'est pas rare d'observer plusieurs cas d'accidents à N'Djamena, liés à ce phénomène où de plus en plus de dos d'âne se retrouvent non marqués, ou lorsque ceux-ci s'effacent avec le temps.

À cela, s'ajoute également l'absence des panneaux routiers qui vient exacerber cette situation qui met en danger la vie des usagers sur des voies publiques. En plus des véhicules qui font tonneau, ce sont souvent pour la plupart des cas, des engins à deux roues qui sont les plus exposés et qui n'hésitent pas à se renverser du fait de la non maîtrise de l'existence des dos d'ânes.

Le ministère des Transports et de la Sécurité routière est appelé à s'impliquer davantage, en prenant des mesures pour prévenir des cas d'accidents provoqués par l'absence de marquage sur les dos d'ânes, mais aussi par le manque de panneaux routiers.

Cette situation qui met en péril la vie de nombreux Tchadiens, peut être néanmoins maîtrisable si le département ministériel en charge des Transports et de la Sécurité routière prenait à bras le corps, certains détails permettant de garantir ainsi la sécurité routière. Il doit souvent veiller à ce que les peintures qui ont été dégradées soient recouvertes de nouveau, pour prévenir des cas d'accidents fortuits.

Ainsi, en plus des mesures impératives qui devront être prises pour remédier à cette situation dangereuse, des campagnes de sensibilisation doivent être menées en faveur des usagers de la route, pour leur rappeler constamment les dangers liés à ce phénomène. Aussi, on devrait également inculquer à ces derniers, des valeurs qui consistent à faire observer et respecter l'existence des quelques panneaux routiers existants.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)