De l'armement de guerre présenté lors du défilé du 11 août 2022 à la Place de la nation de N'Djamena. © Malick Mahamat/Alwihda Info
Cette célébration qui est nationale devrait se faire sentir partout et créer un engouement comme nous le voyons dans d'autres nations du monde. Curieusement, il y a eu deux fêtes dans la capitale tchadienne : un défilé militaire à la place de la nation et une autre célébration dans les rues et coins stratégiques qui ont été gardés par la police nationale.
Les Tchadiens sont-ils libres dans leur pays ? Cette question mérite d'être posée. Politiquement parlant, la réponse est non ! Car, faut-il le rappeler : la réunion de concertation et de sensibilisation du parti Les Transformateurs dans le 6ème arrondissement a été dispersée par le Groupement mobile d'intervention de la police (GMIP).
Et la demande d'autorisation de marche initiée par le Parti Réformiste (PR) a été interdite par le ministre de la Sécurité publique. Une marche qui devrait avoir lieu ce 11 août 2022. Suite à ce mouvement d'humeur, la police nationale et la GMIP ont été déployés tôt le matin dans les artères de la capitale.
Sous l'angle économique, la population qui vit au jour le jour en tirant son pain quotidien dans l'informel, n'a pas vaqué à ses occupations comme il se doit. Les petits commerces qu'exercent 80% des Ndjamenois étaient au ralenti. Le 11 août de cette année sur le plan infrastructurel est aussi regrettable que tout autre domaine, avec la sortie des chars de combat, de la caserne de Koundoul jusqu'à la place de la nation.
Ces chars ont aggravé davantage l'état des routes qui déjà, étaient dans un état de dégradation avancée. En principe, les chars de combat sont transportés afin d'éviter les dégradations des voies bitumées. Que les futurs dirigeants du Tchad comprennent, le temps des fêtes est passé.
Chaque Tchadien doit s’asseoir, réfléchir et œuvrer pour le développement du Tchad. Les 62 ans d'indépendance n'ont pas pu changer d’un iota sous l'angle du développement, mais plutôt, le Tchad est dernier sur tous les plans. L'esprit festif est à proscrire dans cette nouvelle génération. La célébration a toujours marqué la fin d'une compétition.
Les Tchadiens sont-ils libres dans leur pays ? Cette question mérite d'être posée. Politiquement parlant, la réponse est non ! Car, faut-il le rappeler : la réunion de concertation et de sensibilisation du parti Les Transformateurs dans le 6ème arrondissement a été dispersée par le Groupement mobile d'intervention de la police (GMIP).
Et la demande d'autorisation de marche initiée par le Parti Réformiste (PR) a été interdite par le ministre de la Sécurité publique. Une marche qui devrait avoir lieu ce 11 août 2022. Suite à ce mouvement d'humeur, la police nationale et la GMIP ont été déployés tôt le matin dans les artères de la capitale.
Sous l'angle économique, la population qui vit au jour le jour en tirant son pain quotidien dans l'informel, n'a pas vaqué à ses occupations comme il se doit. Les petits commerces qu'exercent 80% des Ndjamenois étaient au ralenti. Le 11 août de cette année sur le plan infrastructurel est aussi regrettable que tout autre domaine, avec la sortie des chars de combat, de la caserne de Koundoul jusqu'à la place de la nation.
Ces chars ont aggravé davantage l'état des routes qui déjà, étaient dans un état de dégradation avancée. En principe, les chars de combat sont transportés afin d'éviter les dégradations des voies bitumées. Que les futurs dirigeants du Tchad comprennent, le temps des fêtes est passé.
Chaque Tchadien doit s’asseoir, réfléchir et œuvrer pour le développement du Tchad. Les 62 ans d'indépendance n'ont pas pu changer d’un iota sous l'angle du développement, mais plutôt, le Tchad est dernier sur tous les plans. L'esprit festif est à proscrire dans cette nouvelle génération. La célébration a toujours marqué la fin d'une compétition.