La 9ème réunion ordinaire du comité de pilotage du projet eau et assainissement et du projet santé urbaine à N'Djamena s'est ouverte ce mardi 12 février dans la capitale, en présence de représentants des départements ministériels concernés, des autorités municipales et des partenaires financiers et techniques du Tchad, l'Agence Française de développement (AFD) et l'Union européenne. Elle a pour objectif de proposer de nouvelles perspectives pour améliorer les conditions de vie de la population.
Le maire de la commune de N'Djamena, Saleh Abdelaziz Damane a exhorté les mairies d'arrondissement à sensibiliser les civils sur l'hygiène autour des points d'eau et les centres de santé.
D'après Saleh Abdelaziz Damane, "cette réunion est importante car elle nous rassure de l'avancée de ce projet sur le terrain. Avec le démarrage des travaux de construction des canaux, nous pouvons dire sans nous tromper que les communes du 7ème et 8ème arrondissements se dotent petit à petit des infrastructures pouvant assurer les services essentiels de base".
"Je demande à mes collègues maires des communes d'arrondissements, administrateurs délégués et délégués de quartiers de sensibiliser les populations sur les investissements réalisés et ceux en cours de réalisation", affirme-t-il.
L'initiateur du projet, l'AFD met l'accent sur la mobilisation des ressources financières pour la relance des activités en 2019. "Maintenant il faut que ces travaux aboutissent, il faut que les différentes activités puissent être menées à terme de manière à ce que les populations puissent voir les résultats des propos que nous menons ensemble", a relevé Olivier Cado, directeur manager de l'AFD.
Le maire de la commune de N'Djamena, Saleh Abdelaziz Damane a exhorté les mairies d'arrondissement à sensibiliser les civils sur l'hygiène autour des points d'eau et les centres de santé.
D'après Saleh Abdelaziz Damane, "cette réunion est importante car elle nous rassure de l'avancée de ce projet sur le terrain. Avec le démarrage des travaux de construction des canaux, nous pouvons dire sans nous tromper que les communes du 7ème et 8ème arrondissements se dotent petit à petit des infrastructures pouvant assurer les services essentiels de base".
"Je demande à mes collègues maires des communes d'arrondissements, administrateurs délégués et délégués de quartiers de sensibiliser les populations sur les investissements réalisés et ceux en cours de réalisation", affirme-t-il.
L'initiateur du projet, l'AFD met l'accent sur la mobilisation des ressources financières pour la relance des activités en 2019. "Maintenant il faut que ces travaux aboutissent, il faut que les différentes activités puissent être menées à terme de manière à ce que les populations puissent voir les résultats des propos que nous menons ensemble", a relevé Olivier Cado, directeur manager de l'AFD.
Des enjeux sanitaires et économiques
Les travaux de réalisation des canaux de drainage ont été lancés officiellement le mardi 13 novembre 2018. Ce projet est financé à hauteur de 25,5 M€, une somme mobilisée grâce à une subvention de 18 M€ débloquée par l’Union Européenne (et déléguée à l’Agence Française de Développement qui est chargée de sa mise en œuvre) et un don de l’Agence Française de Développement de 7,5 M€ pour améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les 7ème et 8ème arrondissements de la capitale tchadienne.
L’objectif de la composante drainage du projet, dont la maîtrise d’ouvrage a été déléguée au ministère de l’Aménagement du territoire et du Développement de l’urbanisme, est de permettre de matérialiser un système efficace de drainage des eaux pluviales dans le Nord et l'Est de N’Djaména où de nombreux quartiers sont régulièrement enclavés durant la saison des pluies.
Les travaux, dont l‘exécution durera 25 mois, coûteront 14,3 M€ (soit 9, 38 milliards de francs CFA). Ils consistent à aménager deux bassins de rétention visant à stocker provisoirement les eaux pluviales et à réaliser deux canaux de drainage. Ces canaux sont composés d’un canal intermédiaire d’environ 5 km visant à acheminer les eaux refoulées entre les bassins Sud et Nord de la capitale et d’un autre canal de 1,7 km visant à acheminer les eaux refoulées depuis le bassin Nord vers le canal existant à N’Djari, financé par l’AFD dans le cadre d’un précédent projet. A cela s’ajoute la construction et l’équipement d’une station de pompage au niveau de chaque bassin et le renforcement de l’actuelle station de Lamadji. Une attention particulière a été accordée aux personnes affectées par le projet dans cette phase de travaux qui a pris en compte le financement des indemnisations de près de 250 personnes qui occupaient les bassins de rétention. Pour sa part, l’Etat tchadien s’est engagé à remettre une nouvelle parcelle à chaque personne qui possédait un terrain sur l’emprise des bassins de rétention.
Les impacts attendus pour la population sont multiples : 200 000 habitants (ceux des 7ème et 8ème arrondissements ciblés par le projet) auront un environnement plus sain, notamment durant les saisons pluvieuses, et les travaux auront un fort impact en termes de santé publique (baisse des maladies hydriques, infectieuses et vectorielles grâce à la réduction des eaux stagnantes).
Les impacts matériels et financiers des inondations au niveau des commerces seront atténués permettant d’accroître l’attractivité de cette zone d’un point de vue économique, Le ministère de l’Aménagement du territoire, la mairie centrale et les mairies d’arrondissement de la capitale ont un rôle crucial à jouer pour entretenir ces ouvrages et sensibiliser la population sur leur durabilité.
Les travaux de réalisation des canaux de drainage ont été lancés officiellement le mardi 13 novembre 2018. Ce projet est financé à hauteur de 25,5 M€, une somme mobilisée grâce à une subvention de 18 M€ débloquée par l’Union Européenne (et déléguée à l’Agence Française de Développement qui est chargée de sa mise en œuvre) et un don de l’Agence Française de Développement de 7,5 M€ pour améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les 7ème et 8ème arrondissements de la capitale tchadienne.
L’objectif de la composante drainage du projet, dont la maîtrise d’ouvrage a été déléguée au ministère de l’Aménagement du territoire et du Développement de l’urbanisme, est de permettre de matérialiser un système efficace de drainage des eaux pluviales dans le Nord et l'Est de N’Djaména où de nombreux quartiers sont régulièrement enclavés durant la saison des pluies.
Les travaux, dont l‘exécution durera 25 mois, coûteront 14,3 M€ (soit 9, 38 milliards de francs CFA). Ils consistent à aménager deux bassins de rétention visant à stocker provisoirement les eaux pluviales et à réaliser deux canaux de drainage. Ces canaux sont composés d’un canal intermédiaire d’environ 5 km visant à acheminer les eaux refoulées entre les bassins Sud et Nord de la capitale et d’un autre canal de 1,7 km visant à acheminer les eaux refoulées depuis le bassin Nord vers le canal existant à N’Djari, financé par l’AFD dans le cadre d’un précédent projet. A cela s’ajoute la construction et l’équipement d’une station de pompage au niveau de chaque bassin et le renforcement de l’actuelle station de Lamadji. Une attention particulière a été accordée aux personnes affectées par le projet dans cette phase de travaux qui a pris en compte le financement des indemnisations de près de 250 personnes qui occupaient les bassins de rétention. Pour sa part, l’Etat tchadien s’est engagé à remettre une nouvelle parcelle à chaque personne qui possédait un terrain sur l’emprise des bassins de rétention.
Les impacts attendus pour la population sont multiples : 200 000 habitants (ceux des 7ème et 8ème arrondissements ciblés par le projet) auront un environnement plus sain, notamment durant les saisons pluvieuses, et les travaux auront un fort impact en termes de santé publique (baisse des maladies hydriques, infectieuses et vectorielles grâce à la réduction des eaux stagnantes).
Les impacts matériels et financiers des inondations au niveau des commerces seront atténués permettant d’accroître l’attractivité de cette zone d’un point de vue économique, Le ministère de l’Aménagement du territoire, la mairie centrale et les mairies d’arrondissement de la capitale ont un rôle crucial à jouer pour entretenir ces ouvrages et sensibiliser la population sur leur durabilité.