Deux éléments des forces de défense et de sécurité ont été arrêtés après avoir pris part samedi au conflit intercommunautaire meurtrier dans la province du Hadjer Lamis, a annoncé le ministre de la Sécurité publique et de l'Immigration, Souleyman Abakar Adam. Il n'a pas donné de détails sur leur degré d'implication ainsi que leur corps d'appartenance.
Au moins 21 personnes sont mortes et une vingtaine d'autres ont été blessées dans les affrontements qui se sont déroulés dans le canton Moyto situé dans le département de Ngoura, selon les autorités. Le théâtre des affrontements est situé à une quinzaine de kilomètres au Nord-Est de la ville de Bokoro.
"Nous avons procédé à l'arrestation immédiate de tous les instigateurs notables et leurs complices, et de deux éléments des forces de l'ordre ayant participé au combat entre deux communautés. Nous avons procédé à l'arrestation immédiate de tous les détenteurs d'armes à feu", a détaillé Souleyman Abakar Adam qui s'est rendu hier dans la zone des violences avec une délégation comprenant deux autres membres du gouvernement.
Le conflit qui a opposé des cultivateurs à des éleveurs est lié à un différend autour d'un terrain agricole. Des belligérants ont fait usage d'armes de guerre dans les affrontements qui ont duré plusieurs heures.
Les autorités ont ordonné à la justice locale de "juger rapidement avec la procédure d'urgence pour le transfèrement vers des prisons de haute sécurité".
Une force "conséquente" a été déployée pour sécuriser la zone et veiller à la sécurité des personnes. Le terrain conflictuel sera inutilisable par les deux communautés jusqu'à nouvel ordre.
Au moins 21 personnes sont mortes et une vingtaine d'autres ont été blessées dans les affrontements qui se sont déroulés dans le canton Moyto situé dans le département de Ngoura, selon les autorités. Le théâtre des affrontements est situé à une quinzaine de kilomètres au Nord-Est de la ville de Bokoro.
"Nous avons procédé à l'arrestation immédiate de tous les instigateurs notables et leurs complices, et de deux éléments des forces de l'ordre ayant participé au combat entre deux communautés. Nous avons procédé à l'arrestation immédiate de tous les détenteurs d'armes à feu", a détaillé Souleyman Abakar Adam qui s'est rendu hier dans la zone des violences avec une délégation comprenant deux autres membres du gouvernement.
Le conflit qui a opposé des cultivateurs à des éleveurs est lié à un différend autour d'un terrain agricole. Des belligérants ont fait usage d'armes de guerre dans les affrontements qui ont duré plusieurs heures.
Les autorités ont ordonné à la justice locale de "juger rapidement avec la procédure d'urgence pour le transfèrement vers des prisons de haute sécurité".
Une force "conséquente" a été déployée pour sécuriser la zone et veiller à la sécurité des personnes. Le terrain conflictuel sera inutilisable par les deux communautés jusqu'à nouvel ordre.