Tchad : "il n'y a pas de mauvais soldat, il n'y a que des mauvais chefs", ministre Sécurité

Ahmat Bedeï a déploré le fait que même des ministres, des conseillers à la Présidence ou des hauts gradés soient fouillés en pleine rue de façon humiliante. 

Le ministre de la Sécurité publique et de l'Immigration, le général Idriss Dokony Adiker, a donné raison au conseiller national. "Vous avez raison, il y a des gens aujourd'hui qui ne comprennent pas ce que c'est qu'un conseiller. Il n'y a pas de mauvais soldat, il n'y a que des mauvais chefs. C'est pourquoi, nous avons instruit fermement tous leurs chefs", a affirmé le ministre.

Ces instructions visent notamment à ce que les officiels "soient traités dignement et ne soient pas surtout fouillés".

Le ministre a toutefois déploré l'usage de certaines formes de langage par les officiels, ce qui crée de la frustration chez l'interlocuteur. Par exemple : "vous connaissez qui suis-je ?". "Si vous le mettez sur les nerfs, vous n'allez jamais vous comprendre", a estimé le général Idriss Dokony Adiker.

Le ministre conseille aux officiels de s'efforcer d'aller vers une attitude responsable et conciliante.