Un véhicule de police assure la sécurité au marché de Champ de fil à N'Djamena, le 19 juillet 2020. © B.K./Alwihda Info
La Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme (CTDDH) a déclaré lundi qu'elle est "profondément préoccupée par la spirale de violence qui a eu lieu il y a quelques jours au marché Champ de fil à N'Djamena."
"Des jeunes avaient pris à partie un homme d'âge mûr qu'ils accusent d'avoir tiré à bout portant sur un de leurs camarades qui aurait succombé à ses blessures. Les images publiées sur une video montrant ces jeunes en train de s'acharner sur cet homme identifié comme étant un officier de l'armée sont tout simplement inadmissibles et insoutenables", dénonce l'organisation.
Selon Mahamat Nour Ahmat Ibedou, "force doit être donnée à la loi et que personne n'est autorisée à se faire justice". Il estime que "l'officier victime de ce quasi-lynchage n'a le droit, quelques soient les raisons et sous aucun prétexte, de tirer sur un de ses concitoyens. Autant le geste de l'officier (Abdoulaye) est répréhensible, autant son quasi-lynchage est condamnable."
La CTDDH "condamne avec vigueur ces deux actes barbares qui foulent aux pieds, les lois de la République". Elle appelle "à la retenue dans cette affaire qui, si elle n'est pas gérée avec célérité par les autorités pourrait, (la CTDDH le craint), mettre à mal la cohésion nationale."
La CTDDH indique que "la vie des jeunes arrêtés suite à cette affaire est en danger". Elle "met en garde le gouvernement contre une vengeance des parents de l'officier victime de cette barbarie", et exige que "ces jeunes délinquants soient punis sévèrement par la loi c'est-à-dire jugés et condamnés proportionnellement à leurs actes."
L'organisation exige que "cette amère expérience il ya quelques années de l'assassinat lâche et barbare des 10 prisonniers en transfèrement vers la prison de Koro Toro, interceptés et massacrés alors qu'ils étaient entre les mains de la justice par des individus proches du pouvoir, ne se répète plus."
"Des jeunes avaient pris à partie un homme d'âge mûr qu'ils accusent d'avoir tiré à bout portant sur un de leurs camarades qui aurait succombé à ses blessures. Les images publiées sur une video montrant ces jeunes en train de s'acharner sur cet homme identifié comme étant un officier de l'armée sont tout simplement inadmissibles et insoutenables", dénonce l'organisation.
Selon Mahamat Nour Ahmat Ibedou, "force doit être donnée à la loi et que personne n'est autorisée à se faire justice". Il estime que "l'officier victime de ce quasi-lynchage n'a le droit, quelques soient les raisons et sous aucun prétexte, de tirer sur un de ses concitoyens. Autant le geste de l'officier (Abdoulaye) est répréhensible, autant son quasi-lynchage est condamnable."
La CTDDH "condamne avec vigueur ces deux actes barbares qui foulent aux pieds, les lois de la République". Elle appelle "à la retenue dans cette affaire qui, si elle n'est pas gérée avec célérité par les autorités pourrait, (la CTDDH le craint), mettre à mal la cohésion nationale."
La CTDDH indique que "la vie des jeunes arrêtés suite à cette affaire est en danger". Elle "met en garde le gouvernement contre une vengeance des parents de l'officier victime de cette barbarie", et exige que "ces jeunes délinquants soient punis sévèrement par la loi c'est-à-dire jugés et condamnés proportionnellement à leurs actes."
L'organisation exige que "cette amère expérience il ya quelques années de l'assassinat lâche et barbare des 10 prisonniers en transfèrement vers la prison de Koro Toro, interceptés et massacrés alors qu'ils étaient entre les mains de la justice par des individus proches du pouvoir, ne se répète plus."