Tchad : l'AEHPT prône le respect des droits des personnes handicapées et de l'égalité de genre

Un panel composé des spécialistes en VBG, magistrats et auxiliaires de la justice a animé les débats.

Le secrétaire général de l'AEHPT, Mberdoum Pierre, a souligné que l'association est apolitique et non confessionnelle. Elle a des objectifs et des buts visant à défendre les droits des personnes vivant avec un handicap.

Selon Mberdoum Pierre, la conférence-débat s'inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées couplée aux 16 jours d'activisme.

Pour lui, les femmes, les filles et les personnes en situation du handicap ne doivent pas souffrir d'une quelconque violence en cette période de transition, moins encore dans n'importe quelle période que ça soit.

Les panelistes ont relevé que l'on ne devient pas handicapé de son gré. L'on naît avec un handicap ou, on le devient par circonstance. Toutefois, la discrimination à l'égard de toute personne vivant avec un handicap est une violation de certaines lois.

Concernant les VBG, les panelistes ont déclaré que la plupart des violences aujourd'hui sont liées aux mariages des mineurs ou précoces et forcés. Pour lutter contre cela, il faut nécessairement sensibiliser les parents et les filles.

Toute personne victime de VBG est prise en charge à travers un accompagnement d'acteurs des droits de l'Homme et du gouvernement à travers le ministère en charge.