La Haute Autorité des Média et de l'Audiovisuel (HAMA) a déclaré mardi être indignée par l'appel du 21 mars 2021 lancé par la plateforme des médias privés du Tchad pour un dialogue inclusif de paix au Tchad. Dans cet appel, la plateforme appelle à une "transition d'ouverture afin d'économiser une élection à grands coûts sans cohésion sociale".
Selon le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye, "cette déclaration est totalement inopportune et intolérable, venant des mêmes organisations des médias qui, curieuse coïncidence, ont menacé de ne pas couvrir la campagne électorale du 11 avril 2021 si l'État ne leur accorde pas une assistance financière".
"Le rôle des radios, télévisions et journaux comme contre-pouvoirs, offrant une information rigoureuse et fiable à même de former l'esprit critique et citoyen des tchadiennes et tchadiens, reste essentiel au bon fonctionnement de notre jeune démocratie", ajoute Dieudonné Djonabaye.
Il relève que "la proximité entre Hommes des médias et Hommes politiques, bien que normale, ne peut être transformée en connivence pour que des organisations des médias fassent du combat politique délégué, en lieu et place des partis politiques", ajoutant que "cette confusion du genre est dangereuse pour la démocratie".
La HAMA informe qu'elle ne "tolère plus l'utilisation des organisations professionnelles, créées pour défendre les intérêts moraux et matériels des organes de presse, pour une starisation politique de leurs responsables".
La veille, le ministre de la Communication Chérif Mahamat Zene s'est également insurgé contre cette déclaration de la plateforme des médias privés du Tchad.
Selon le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye, "cette déclaration est totalement inopportune et intolérable, venant des mêmes organisations des médias qui, curieuse coïncidence, ont menacé de ne pas couvrir la campagne électorale du 11 avril 2021 si l'État ne leur accorde pas une assistance financière".
"Le rôle des radios, télévisions et journaux comme contre-pouvoirs, offrant une information rigoureuse et fiable à même de former l'esprit critique et citoyen des tchadiennes et tchadiens, reste essentiel au bon fonctionnement de notre jeune démocratie", ajoute Dieudonné Djonabaye.
Il relève que "la proximité entre Hommes des médias et Hommes politiques, bien que normale, ne peut être transformée en connivence pour que des organisations des médias fassent du combat politique délégué, en lieu et place des partis politiques", ajoutant que "cette confusion du genre est dangereuse pour la démocratie".
La HAMA informe qu'elle ne "tolère plus l'utilisation des organisations professionnelles, créées pour défendre les intérêts moraux et matériels des organes de presse, pour une starisation politique de leurs responsables".
La veille, le ministre de la Communication Chérif Mahamat Zene s'est également insurgé contre cette déclaration de la plateforme des médias privés du Tchad.