La population tchadienne est majoritairement jeune. Cette jeunesse constitue la force vive de la nation, mais elle est confrontée à un problème majeur : le chômage, aggravé par un manque d’opportunités pour entreprendre.
L’économie du Tchad repose principalement sur le pétrole et l’agriculture, avec une diversification encore limitée. Les opportunités d’emploi, notamment dans le secteur formel, sont rares. Chaque année, des milliers de diplômés sortent des universités et instituts de formation, mais trouver un emploi demeure un véritable casse-tête.
L’une des causes du chômage est l’inadéquation entre les formations dispensées et les besoins du marché du travail. Beaucoup de jeunes diplômés se retrouvent sans emploi, faute de compétences adaptées. La majorité d’entre eux évoluent dans le secteur informel, caractérisé par la précarité, l’absence de protection sociale et des revenus faibles.
Cependant, il est a noté qu’environ 60% des jeunes tchadiens sont aux chômages et sous-employés et exercent dans les petits commerces et les métiers non régulés, d'après les données fournies par la Banque Mondiale en 2023. Par ailleurs, l'on note avec amertume que 80% des emplois au Tchad sont informels, selon les sources de l'Institut National de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (INSEE) en 2020.
D'après les données de l'UNICEF en 2023, seulement 12% des jeunes ont accès à une formation technique ou professionnelle, et aussi les données de l'UNESCO qui renchérit en 2022 que 40% des jeunes de 15 à 24 ans sont analphabètes. Ces différents indices prouvent à suffisance pourquoi le chômage est devenu un phénomène endémique au Tchad.
Quant aux jeunes entrepreneurs tchadiens, ils se heurtent à de nombreuses difficultés, notamment l’accès aux financements. L’instabilité politique et l’insécurité freinent également les investissements, tandis que l’absence d’infrastructures routières adéquates et le coût élevé de l’internet compliquent davantage l’essor de l’entrepreneuriat.
Le marché du travail est également marqué par le népotisme, la corruption et l’incompétence. Un conducteur de moto-taxi, assis à un carrefour de la ville, témoigne : « Cela fait déjà huit ans que j’ai terminé mes études universitaires, mais obtenir un emploi décent pour subvenir aux besoins de ma famille est un véritable calvaire. Je suis donc contraint de faire de la moto-taxi un métier. »
Récemment, lors d’une réunion consacrée au suivi et à l’évaluation des politiques publiques, le Premier ministre, chef du gouvernement, Allah-Maye Halina, a instruit le ministre de la Fonction publique, Abdoulaye Mbodou Mbami, de concrétiser la promesse du président de la République.
Lors du Forum de l’emploi face aux jeunes, le chef de l'État s'était engagé à intégrer 5 000 jeunes dans la fonction publique en 2025. Si cette promesse venait à être tenue, cela contribuerait à alléger, même partiellement, le problème du chômage. I
l faut aussi souligner l'initiative du gouvernement tchadien à travers le Programme National de Développement (PND), qui consiste à créer 50.000 emplois directs de 2022 à 2026, via des projets d'infrastructures et l'appui à l'entrepreneuriat des jeunes qui pourra aussi lutter contre le chômage si le projet parvenait à aller jusqu'au bout.
D'après les sources de la BAD, le projet d'appui à l'emploi des jeunes (PAEJ), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), qui vise à former 10.000 jeunes d'ici 2025 dans des métiers porteurs (agroalimentaire, énergie renouvelable, numérique), peut aussi être un soulagement contre le fléau du chômage.
Et selon le HCR, l'insécurité en 2023 dans la région du Lac Tchad a provoqué le déplacement de 400.000 personnes, réduisant énormément les opportunités d'emplois. Cependant, l’intégration à la fonction publique ne suffit pas pour résoudre la question du chômage au Tchad.
Il est essentiel de : faciliter l’accès aux financements pour les jeunes entrepreneurs ; simplifier les démarches administratives pour créer une entreprise ; adapter les formations aux besoins du marché du travail ; attirer les investisseurs étrangers et nationaux ; développer l’économie numérique ; exploiter le potentiel du secteur informel. Ces stratégies permettraient de lutter efficacement contre le chômage, ou du moins, d’en réduire considérablement le taux.
Toutefois, leur succès repose sur une forte volonté politique et un suivi rigoureux pour garantir leur mise en œuvre et leur impact durable.
L’économie du Tchad repose principalement sur le pétrole et l’agriculture, avec une diversification encore limitée. Les opportunités d’emploi, notamment dans le secteur formel, sont rares. Chaque année, des milliers de diplômés sortent des universités et instituts de formation, mais trouver un emploi demeure un véritable casse-tête.
L’une des causes du chômage est l’inadéquation entre les formations dispensées et les besoins du marché du travail. Beaucoup de jeunes diplômés se retrouvent sans emploi, faute de compétences adaptées. La majorité d’entre eux évoluent dans le secteur informel, caractérisé par la précarité, l’absence de protection sociale et des revenus faibles.
Cependant, il est a noté qu’environ 60% des jeunes tchadiens sont aux chômages et sous-employés et exercent dans les petits commerces et les métiers non régulés, d'après les données fournies par la Banque Mondiale en 2023. Par ailleurs, l'on note avec amertume que 80% des emplois au Tchad sont informels, selon les sources de l'Institut National de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (INSEE) en 2020.
D'après les données de l'UNICEF en 2023, seulement 12% des jeunes ont accès à une formation technique ou professionnelle, et aussi les données de l'UNESCO qui renchérit en 2022 que 40% des jeunes de 15 à 24 ans sont analphabètes. Ces différents indices prouvent à suffisance pourquoi le chômage est devenu un phénomène endémique au Tchad.
Quant aux jeunes entrepreneurs tchadiens, ils se heurtent à de nombreuses difficultés, notamment l’accès aux financements. L’instabilité politique et l’insécurité freinent également les investissements, tandis que l’absence d’infrastructures routières adéquates et le coût élevé de l’internet compliquent davantage l’essor de l’entrepreneuriat.
Le marché du travail est également marqué par le népotisme, la corruption et l’incompétence. Un conducteur de moto-taxi, assis à un carrefour de la ville, témoigne : « Cela fait déjà huit ans que j’ai terminé mes études universitaires, mais obtenir un emploi décent pour subvenir aux besoins de ma famille est un véritable calvaire. Je suis donc contraint de faire de la moto-taxi un métier. »
Récemment, lors d’une réunion consacrée au suivi et à l’évaluation des politiques publiques, le Premier ministre, chef du gouvernement, Allah-Maye Halina, a instruit le ministre de la Fonction publique, Abdoulaye Mbodou Mbami, de concrétiser la promesse du président de la République.
Lors du Forum de l’emploi face aux jeunes, le chef de l'État s'était engagé à intégrer 5 000 jeunes dans la fonction publique en 2025. Si cette promesse venait à être tenue, cela contribuerait à alléger, même partiellement, le problème du chômage. I
l faut aussi souligner l'initiative du gouvernement tchadien à travers le Programme National de Développement (PND), qui consiste à créer 50.000 emplois directs de 2022 à 2026, via des projets d'infrastructures et l'appui à l'entrepreneuriat des jeunes qui pourra aussi lutter contre le chômage si le projet parvenait à aller jusqu'au bout.
D'après les sources de la BAD, le projet d'appui à l'emploi des jeunes (PAEJ), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), qui vise à former 10.000 jeunes d'ici 2025 dans des métiers porteurs (agroalimentaire, énergie renouvelable, numérique), peut aussi être un soulagement contre le fléau du chômage.
Et selon le HCR, l'insécurité en 2023 dans la région du Lac Tchad a provoqué le déplacement de 400.000 personnes, réduisant énormément les opportunités d'emplois. Cependant, l’intégration à la fonction publique ne suffit pas pour résoudre la question du chômage au Tchad.
Il est essentiel de : faciliter l’accès aux financements pour les jeunes entrepreneurs ; simplifier les démarches administratives pour créer une entreprise ; adapter les formations aux besoins du marché du travail ; attirer les investisseurs étrangers et nationaux ; développer l’économie numérique ; exploiter le potentiel du secteur informel. Ces stratégies permettraient de lutter efficacement contre le chômage, ou du moins, d’en réduire considérablement le taux.
Toutefois, leur succès repose sur une forte volonté politique et un suivi rigoureux pour garantir leur mise en œuvre et leur impact durable.