Tchad : la revue de la presse du 21 au 27 février 2022.
« Tous contre le dialogue » annonce à sa Une Abba Garde. "Le pouvoir du Conseil militaire de transition (CMT) a embauché sa trompette et actionné ses porte-voix et autres traine-savantes pour une campagne, en réalité, intelligente".
« Depuis deux semaines l'on crie sur tout les toits pour attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur la fameuse communication entre le chef rebelle Timan Erdimi et un conseiller du président centrafricain. Timan Erdimi, pourtant engagé dans le supposé processus de paix en cours, chercherait à travers sa communication, à entrer en contact avec le groupe russe Wagner pour renverser le régime militaire au pouvoir. Si l'audio semble authentique, le mobile de sa diffusion à tous les niveaux relève purement et simplement d’une mise en scène bien organisée et dont la visée est connue », analyse Abba Garde.
« C’est un dialogue en péril », ajoute Salam Info. "Le CMT use de dilatoire et de superflus pour détourner les tchadiens qui ont soif de ce dialogue". Pour ce journal, la tenue du dialogue national inclusif est hypothéquée avec les tueries de masse et des massacres mais aussi a cause de la navigation à vue du CMT.
« Avec cette crise structurelle actuelles il ne faut pas voir trop loin au risque de se perdre dans les manipulations. Ceux qui ont pris en otage le pays gouvernent en hommes avertis », ajoute le même journal.
L’éditorialiste de N’Djamena Hebdo affirme que le CMT se trompe d’ennemis. « La paix n’est pas un vain mot. La paix et la cohésion sociale ne peut pas être décrétés. Les seuls ennemis de la paix et de la cohésion sociale sont la mauvaise gouvernance, le népotisme et l’impunité », observe N’Djamena Hebdo.
Abba Garde estime qu’après la marche des ressortissants du grand Moyen Chari contre l’injustice et pour le respect de la dignité humaine, suite au drame survenu à Sandana en date du 9 février, c’est le tour des hommes en toge le 21 février dernier à N’Djamena. « Dans une lettre ouverte, les trois corps de la profession de la justice, notamment l’ordre des avocats du Tchad, la chambre nationale des huissiers du Tchad et la chambre nationale des notaires du Tchad, sont montés au créneau avec une lettre ouverte pour interpeller le président du CMT, Mahamat Idriss Déby Itno ».
« La violence infligée aux populations n'a que trop duré. Celles-ci ont espéré qu'avec le changement quoi que mini intervenu à la tête du pays, le système de gouvernance allait s'améliorer mais la réalité est tout autre. Aucun changement allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de la population », constate le journal de Moursal.
Pour Le Pays, si les avocats et huissiers de justice se permettent de marcher c’est parce qu’ils sont excédés par la recrudescence des tueries, des barbaries humaines et des massacres sur les paisibles dans ce pays censé être démocratique ». « Où est la sécurité promise », s’interroge N’Djamena Hebdo. « Depuis la prise de pouvoir par le CMT, les évènements sanglants ne cessent de se succéder. Et chaque fois, ces événements se succèdent, les autorités les gèrent politiquement sans trouver des solutions pour rendre justice aux victimes », constate N’Djamena Hebdo.
« Depuis deux semaines l'on crie sur tout les toits pour attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur la fameuse communication entre le chef rebelle Timan Erdimi et un conseiller du président centrafricain. Timan Erdimi, pourtant engagé dans le supposé processus de paix en cours, chercherait à travers sa communication, à entrer en contact avec le groupe russe Wagner pour renverser le régime militaire au pouvoir. Si l'audio semble authentique, le mobile de sa diffusion à tous les niveaux relève purement et simplement d’une mise en scène bien organisée et dont la visée est connue », analyse Abba Garde.
« C’est un dialogue en péril », ajoute Salam Info. "Le CMT use de dilatoire et de superflus pour détourner les tchadiens qui ont soif de ce dialogue". Pour ce journal, la tenue du dialogue national inclusif est hypothéquée avec les tueries de masse et des massacres mais aussi a cause de la navigation à vue du CMT.
« Avec cette crise structurelle actuelles il ne faut pas voir trop loin au risque de se perdre dans les manipulations. Ceux qui ont pris en otage le pays gouvernent en hommes avertis », ajoute le même journal.
L’éditorialiste de N’Djamena Hebdo affirme que le CMT se trompe d’ennemis. « La paix n’est pas un vain mot. La paix et la cohésion sociale ne peut pas être décrétés. Les seuls ennemis de la paix et de la cohésion sociale sont la mauvaise gouvernance, le népotisme et l’impunité », observe N’Djamena Hebdo.
Abba Garde estime qu’après la marche des ressortissants du grand Moyen Chari contre l’injustice et pour le respect de la dignité humaine, suite au drame survenu à Sandana en date du 9 février, c’est le tour des hommes en toge le 21 février dernier à N’Djamena. « Dans une lettre ouverte, les trois corps de la profession de la justice, notamment l’ordre des avocats du Tchad, la chambre nationale des huissiers du Tchad et la chambre nationale des notaires du Tchad, sont montés au créneau avec une lettre ouverte pour interpeller le président du CMT, Mahamat Idriss Déby Itno ».
« La violence infligée aux populations n'a que trop duré. Celles-ci ont espéré qu'avec le changement quoi que mini intervenu à la tête du pays, le système de gouvernance allait s'améliorer mais la réalité est tout autre. Aucun changement allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de la population », constate le journal de Moursal.
Pour Le Pays, si les avocats et huissiers de justice se permettent de marcher c’est parce qu’ils sont excédés par la recrudescence des tueries, des barbaries humaines et des massacres sur les paisibles dans ce pays censé être démocratique ». « Où est la sécurité promise », s’interroge N’Djamena Hebdo. « Depuis la prise de pouvoir par le CMT, les évènements sanglants ne cessent de se succéder. Et chaque fois, ces événements se succèdent, les autorités les gèrent politiquement sans trouver des solutions pour rendre justice aux victimes », constate N’Djamena Hebdo.