Pour la semaine qui s'achève, la plupart des journaux ont consacré leurs colonnes à la situation sociopolitique du Tchad après Deby. La consultation entamée par la junte auprès des dirigeants de l'Afrique centrale et la dissension au sein du MPS.
"Où veut-on conduire le Tchad ?", titre à sa Une Le Phare Info. Affichant deux camps de personnalité influentes, l'un des partisans de la désunion et l'autre les bourreaux du peuple, le journal trouve que les facteurs susceptibles de provoquer une instabilité de l'intérieur du Tchad sont relatifs à la tension sociopolitique, au mécontentement généralisé du peuple qui ne désire la continuité du pouvoir Deby.
Selon Le Phare Info, tout gouvernement porteur d'un changement positif doit tenir compte des sensibilités de la masse. Sûrement vers une instabilité selon le bon vouloir de l'héritier Mahamat Idriss Deby qui ne voudrais pas raison et lâcher. Le balbutiement du Conseil militaire à ne pas souhaiter négocier avec les rebelles, qualifiés des "hors-la-loi", l'autre grande erreur est la réception des tchadiens qui attendent au meilleur des cas , un chef de gouvernement neutre. "Mais la précipitation par laquelle le premier ministre assortit de la solde du MPS est nommé résulte d'un mépris à son endroit", indique l'hebdomadaire.
La monarchie en marche, titre a sa Une Bi-hebdo. Selon l'éditorialiste du journal, du vivant d'Idriss Deby Itno, on l'accusait à juste titre de vouloir imposer une monarchie. Les signes étaient là, il avait, durant tout son règne, promu les membres de son clan aux postes juteux et stratégiques. Ses fils et filles, neveux et nièces, frères et cousins, beaux frères et autres contrôlaient l'appareil sécuritaire et les cordons de la bourse. Sentant sa fin proche, il avait commencé à mettre sur pied un plan de dévolution successorale du pouvoir. De réforme en réforme de la Constitution, il a fini par créer un poste de vice-président promu à un de ses fils où à un de ses plus proches parmi les proches. "La mort l'a surpris le 19 avril dernier, il n'a pas pourvu à ce poste de vice-président. Mais il n'a pas emporté dans sa tombe son vieux dessein, le clan est en train de le réaliser" constate le journal.
"Régime de Pyongyang bis", titre L'hebdomadaire Abba Garde. Faisant le bilan de 20 jours de règne du Conseil militaire de transition, le journal note que trois pasteurs ont été suspendus de leurs activités religieuses, 11 manifestants pacifiques ont été tués par balles, sept personnes ont été massacrées au Sud du pays dans le Mayo Binder et plus de cent jeunes ont été blessés par balles. "Depuis la prise du pouvoir par le Conseil militaire de transition, le Tchad assiste à des scènes et à des pratiques politico-administratives qui semblent replonger le pays dans ses périodes les plus sombres", explique le journal.
Opérations de séduction des Deby fills, s'exclame l'Observateur. Pour le journal, les Deby fils sont à l'œuvre et la manœuvre ne vient que commencer. Mahamat Idriss Deby, le président du Conseil militaire de transition et son son demi-frère, Abdelkerim Idriss Deby, directeur de cabinet adjoint, sont en campagne diplomatique depuis quelques jours dans les pays voisins. Abdelkerim Idriss Deby s'occupe de l'aspect diplomatique et Mahamat Idriss Deby s'occupe, quant à lui, de l'aspect sécuritaire. Chacun dans son domaine pour cette campagne de charme pour assurer leurs arrières. Une opération de séduction rien de plus", ajoute l'observateur.
Pour le progrès du mardi 11 mai 2021, le Conseil militaire de transition, après des échanges intérieurs, entame un périple diplomatique en CEEAC. À tour de rôle, avec presque toutes les forces vives de la nation, le Conseil militaire de transition, mise en place au lendemain du décès du maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno, entame une offensive diplomatique intense en Afrique centrale, dans les pays membres de la CEEAC.
Dans cette cadence d'actualité, le parti du défunt Maréchal s'effondre. Pour Abba Garde, la guerre de positionnement, reconstruction des groupes d'intérêts, dissidence en préparation.... Les caïmans du mouvement patriotique du Salut ont chacun un calendrier qui sonne véritablement la dissolution du parti qui a longtemps servi de refuge aux gangsters au col blanc du pays. Pour l'Observateur, Mahamat Zene Bada est le plus grand diviseur commun des tchadiens. Toujours égal à lui-même, l'actuel secrétaire général du MPS ne cesse de diviser les tchadiens par ses prises des positions qui ne sont pas de nature à calmer les esprits. "Zene Bada et son complice Jean Bernard Badaré connus pour leur langage incendieur cherchent déjà a s'attirer la grâce de Mahamat Idriss Déby. N'est ce pas par leur mauvaise manière de faire qui a conduit leur patron à sa perte. Aujourd'hui, ces mêmes personnes sont en train de pousser le président a confisquer le pouvoir comme la fait son feu père. Alors que le peuple est vent debout contre cette junte militaire qu'il qualifie d'illégitime, ces vieux flatteurs du MPS veulent attiser davantage la tension politique".
Dans cette affaire, Le phare Info, enfonce le clou. Mahamat Zene Bada attise le feu de la division, selon le journal. "Pendant que le monde fait feu de tous bois pour trouver une solution à la crise sociopolitique, ce charognard ne cesse de lancer régulièrement de invectives à l'endroit de l'opposition. L'objectif est de saper les efforts du dialogue en vue de protéger ses intérêts mercantilistes. Ila fallut le temps qu'on enterre le Maréchal du Tchad Idriss Déby Itno, pour que l'artisan des tchadiens Mahamat Zene Bada prenne son manteau et sape les efforts de la communauté internationale en vue de former un gouvernement de transition. Après avoir affirmé sur les ondes d'une station internationale, qu'il n'y aura pas un autre dialogue en dehors de celui organisé par le défunt président".
Pendant ce temps, la décision de l'Union Africaine (UA) se fait attendre. L'attente est longue, très longue. Après la mission du Conseil de paix et de sécurité de l'UA qui a séjourné a N'Djamena, deux interrogations fusent suite à cette lenteur pour examiner le dossier et prendre où non une sanction contre le Tchad. Dans la capitale tchadienne, on attend impatiemment la décision que va prendre l'UA contre le Tchad. Qu'elle soit positive ou négative, chacun veut en savoir plus sur ce qui devrait être dit.
La communauté internationale joue la farce, observe l'Observateur. Pour le journal, suite à la disparition du défunt président Deby ayant occasionné la prise de pouvoir par Mahamat Idriss Déby, l'UA a dépêché une mission d'enquête en vue de s'enquérir de l'évolution de la situation. Malheureusement, aucune décision n'a été prise à l'issue de cette mission. Mais l'UA donne son accord au Conseil militaire de transition pour la continuité de l'État.
"Où veut-on conduire le Tchad ?", titre à sa Une Le Phare Info. Affichant deux camps de personnalité influentes, l'un des partisans de la désunion et l'autre les bourreaux du peuple, le journal trouve que les facteurs susceptibles de provoquer une instabilité de l'intérieur du Tchad sont relatifs à la tension sociopolitique, au mécontentement généralisé du peuple qui ne désire la continuité du pouvoir Deby.
Selon Le Phare Info, tout gouvernement porteur d'un changement positif doit tenir compte des sensibilités de la masse. Sûrement vers une instabilité selon le bon vouloir de l'héritier Mahamat Idriss Deby qui ne voudrais pas raison et lâcher. Le balbutiement du Conseil militaire à ne pas souhaiter négocier avec les rebelles, qualifiés des "hors-la-loi", l'autre grande erreur est la réception des tchadiens qui attendent au meilleur des cas , un chef de gouvernement neutre. "Mais la précipitation par laquelle le premier ministre assortit de la solde du MPS est nommé résulte d'un mépris à son endroit", indique l'hebdomadaire.
La monarchie en marche, titre a sa Une Bi-hebdo. Selon l'éditorialiste du journal, du vivant d'Idriss Deby Itno, on l'accusait à juste titre de vouloir imposer une monarchie. Les signes étaient là, il avait, durant tout son règne, promu les membres de son clan aux postes juteux et stratégiques. Ses fils et filles, neveux et nièces, frères et cousins, beaux frères et autres contrôlaient l'appareil sécuritaire et les cordons de la bourse. Sentant sa fin proche, il avait commencé à mettre sur pied un plan de dévolution successorale du pouvoir. De réforme en réforme de la Constitution, il a fini par créer un poste de vice-président promu à un de ses fils où à un de ses plus proches parmi les proches. "La mort l'a surpris le 19 avril dernier, il n'a pas pourvu à ce poste de vice-président. Mais il n'a pas emporté dans sa tombe son vieux dessein, le clan est en train de le réaliser" constate le journal.
"Régime de Pyongyang bis", titre L'hebdomadaire Abba Garde. Faisant le bilan de 20 jours de règne du Conseil militaire de transition, le journal note que trois pasteurs ont été suspendus de leurs activités religieuses, 11 manifestants pacifiques ont été tués par balles, sept personnes ont été massacrées au Sud du pays dans le Mayo Binder et plus de cent jeunes ont été blessés par balles. "Depuis la prise du pouvoir par le Conseil militaire de transition, le Tchad assiste à des scènes et à des pratiques politico-administratives qui semblent replonger le pays dans ses périodes les plus sombres", explique le journal.
Opérations de séduction des Deby fills, s'exclame l'Observateur. Pour le journal, les Deby fils sont à l'œuvre et la manœuvre ne vient que commencer. Mahamat Idriss Deby, le président du Conseil militaire de transition et son son demi-frère, Abdelkerim Idriss Deby, directeur de cabinet adjoint, sont en campagne diplomatique depuis quelques jours dans les pays voisins. Abdelkerim Idriss Deby s'occupe de l'aspect diplomatique et Mahamat Idriss Deby s'occupe, quant à lui, de l'aspect sécuritaire. Chacun dans son domaine pour cette campagne de charme pour assurer leurs arrières. Une opération de séduction rien de plus", ajoute l'observateur.
Pour le progrès du mardi 11 mai 2021, le Conseil militaire de transition, après des échanges intérieurs, entame un périple diplomatique en CEEAC. À tour de rôle, avec presque toutes les forces vives de la nation, le Conseil militaire de transition, mise en place au lendemain du décès du maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno, entame une offensive diplomatique intense en Afrique centrale, dans les pays membres de la CEEAC.
Dans cette cadence d'actualité, le parti du défunt Maréchal s'effondre. Pour Abba Garde, la guerre de positionnement, reconstruction des groupes d'intérêts, dissidence en préparation.... Les caïmans du mouvement patriotique du Salut ont chacun un calendrier qui sonne véritablement la dissolution du parti qui a longtemps servi de refuge aux gangsters au col blanc du pays. Pour l'Observateur, Mahamat Zene Bada est le plus grand diviseur commun des tchadiens. Toujours égal à lui-même, l'actuel secrétaire général du MPS ne cesse de diviser les tchadiens par ses prises des positions qui ne sont pas de nature à calmer les esprits. "Zene Bada et son complice Jean Bernard Badaré connus pour leur langage incendieur cherchent déjà a s'attirer la grâce de Mahamat Idriss Déby. N'est ce pas par leur mauvaise manière de faire qui a conduit leur patron à sa perte. Aujourd'hui, ces mêmes personnes sont en train de pousser le président a confisquer le pouvoir comme la fait son feu père. Alors que le peuple est vent debout contre cette junte militaire qu'il qualifie d'illégitime, ces vieux flatteurs du MPS veulent attiser davantage la tension politique".
Dans cette affaire, Le phare Info, enfonce le clou. Mahamat Zene Bada attise le feu de la division, selon le journal. "Pendant que le monde fait feu de tous bois pour trouver une solution à la crise sociopolitique, ce charognard ne cesse de lancer régulièrement de invectives à l'endroit de l'opposition. L'objectif est de saper les efforts du dialogue en vue de protéger ses intérêts mercantilistes. Ila fallut le temps qu'on enterre le Maréchal du Tchad Idriss Déby Itno, pour que l'artisan des tchadiens Mahamat Zene Bada prenne son manteau et sape les efforts de la communauté internationale en vue de former un gouvernement de transition. Après avoir affirmé sur les ondes d'une station internationale, qu'il n'y aura pas un autre dialogue en dehors de celui organisé par le défunt président".
Pendant ce temps, la décision de l'Union Africaine (UA) se fait attendre. L'attente est longue, très longue. Après la mission du Conseil de paix et de sécurité de l'UA qui a séjourné a N'Djamena, deux interrogations fusent suite à cette lenteur pour examiner le dossier et prendre où non une sanction contre le Tchad. Dans la capitale tchadienne, on attend impatiemment la décision que va prendre l'UA contre le Tchad. Qu'elle soit positive ou négative, chacun veut en savoir plus sur ce qui devrait être dit.
La communauté internationale joue la farce, observe l'Observateur. Pour le journal, suite à la disparition du défunt président Deby ayant occasionné la prise de pouvoir par Mahamat Idriss Déby, l'UA a dépêché une mission d'enquête en vue de s'enquérir de l'évolution de la situation. Malheureusement, aucune décision n'a été prise à l'issue de cette mission. Mais l'UA donne son accord au Conseil militaire de transition pour la continuité de l'État.