Le leader de l'UPR, François Djékombé. © Alwihda Info
Le président du parti Union Sacrée Pour la République, François Djékombé, a fait un point de presse ce mercredi 13 février à N'Djamena, suite aux incursions rebelles en territoire tchadien, ayant entrainé des frappes françaises. Le parti USPR "n’est pas du tout surpris de l’acharnement du MPS et de ses alliés sur les partis d’opposition", selon son président.
"Chaque fois que le régime Déby est secoué par une rébellion, ses nerfs et ses poils se dressent contre l’opposition, parce que celle-ci, ayant opté pour une lutte non armée, dans le cadre républicain est considérée peut-être à tort par le régime comme une proie facile à croquer", explique François Djékombé.
D'après lui, "l’on veut maintenant nous contraindre à exécuter les mêmes pas de danse et entendre le même son de cloche, sinon quelle idée saugrenue de demander à toute l’opposition de condamner sans réserve les incursions rebelles et applaudir les frappes françaises, sans se poser la moindre question. Tout aussi surprenante est la réaction du secrétaire général du MPS, par ailleurs président du Cadre national de dialogue politique qui vilipende l’opposition, en appelant à la dissolution de ceux qui auraient fait l’apologie du terrorisme, sans prendre le soin de clarifier les actes de subversion, susceptibles d’entrainer la dissolution d’un parti politique, encore moins ce qu’on entend par faire ‘’l’apologie du terrorisme’’."
L'UPR qualifie de "déni de justice de se prévaloir d’une ordonnance obsolète pour prétendre dissoudre les partis d’opposition".
"Nous ne nous laissons pas intimider d’une quelconque manière. Est-ce faire l’apologie du terrorisme que de s’interroger sur des frappes françaises en territoire tchadien ? Le contraire aurait-il été possible ? Nous voulons dire, est-ce imaginable, un seul instant, que l’armée tchadienne vienne en rescousses au président Macron, en matant les Français qui cassent et brûlent tout sur leur passage depuis plusieurs semaines ou en tirant par exemple à balles réelles sur les Gilets Jaunes ? Empêcher les citoyens tchadiens de commenter ou de se prononcer sur l’actualité de leur pays est une vraie prise d’otage contre ou sans rançon, en pleine capitale", explique le parti USPR.
L'USPR estime qu’il serait à l’avantage de la France de "se faire amie du peuple tchadien et non d’un régime qui a entrainé le pays, depuis bientôt 29 ans, dans des profondeurs abyssales."
"En exerçant une violence verbale gratuite sur ceux-là qui exercent dans la totale légalité, c’est plutôt le MPS au pouvoir qui fait l’apologie de la violence. L’USPR n’est pas prête à cautionner cette sorte de gangstérisme républicain, dans un Etat qui se veut, pourtant de droit", affirme François Djékombé.
"Chaque fois que le régime Déby est secoué par une rébellion, ses nerfs et ses poils se dressent contre l’opposition, parce que celle-ci, ayant opté pour une lutte non armée, dans le cadre républicain est considérée peut-être à tort par le régime comme une proie facile à croquer", explique François Djékombé.
D'après lui, "l’on veut maintenant nous contraindre à exécuter les mêmes pas de danse et entendre le même son de cloche, sinon quelle idée saugrenue de demander à toute l’opposition de condamner sans réserve les incursions rebelles et applaudir les frappes françaises, sans se poser la moindre question. Tout aussi surprenante est la réaction du secrétaire général du MPS, par ailleurs président du Cadre national de dialogue politique qui vilipende l’opposition, en appelant à la dissolution de ceux qui auraient fait l’apologie du terrorisme, sans prendre le soin de clarifier les actes de subversion, susceptibles d’entrainer la dissolution d’un parti politique, encore moins ce qu’on entend par faire ‘’l’apologie du terrorisme’’."
L'UPR qualifie de "déni de justice de se prévaloir d’une ordonnance obsolète pour prétendre dissoudre les partis d’opposition".
"Nous ne nous laissons pas intimider d’une quelconque manière. Est-ce faire l’apologie du terrorisme que de s’interroger sur des frappes françaises en territoire tchadien ? Le contraire aurait-il été possible ? Nous voulons dire, est-ce imaginable, un seul instant, que l’armée tchadienne vienne en rescousses au président Macron, en matant les Français qui cassent et brûlent tout sur leur passage depuis plusieurs semaines ou en tirant par exemple à balles réelles sur les Gilets Jaunes ? Empêcher les citoyens tchadiens de commenter ou de se prononcer sur l’actualité de leur pays est une vraie prise d’otage contre ou sans rançon, en pleine capitale", explique le parti USPR.
L'USPR estime qu’il serait à l’avantage de la France de "se faire amie du peuple tchadien et non d’un régime qui a entrainé le pays, depuis bientôt 29 ans, dans des profondeurs abyssales."
"En exerçant une violence verbale gratuite sur ceux-là qui exercent dans la totale légalité, c’est plutôt le MPS au pouvoir qui fait l’apologie de la violence. L’USPR n’est pas prête à cautionner cette sorte de gangstérisme républicain, dans un Etat qui se veut, pourtant de droit", affirme François Djékombé.