Tchad : le ministre d'État britannique de l'Afrique reçu par Mahamat Idriss Deby

Le président de Transition, président de la République, chef de l’État, le général Mahamat Idriss Deby Itno a reçu cet après-midi en audience le ministre d’État pour le Développement et de l’Afrique du Royaume Uni, Andrew Mitchel.

En visite au Tchad, le ministre d’Etat britannique a été reçu quelques heures après son arrivée à N’Djamena par le chef de l’Etat avec qui il a échangé sur la coopération bilatérale et la question soudanaise avec en point d’orgue la situation des réfugiés soudanais installés au Tchad.

Le ministre Andrew Mitchel, par ce déplacement, devient le tout premier membre du gouvernement britannique en fonction à visiter le Tchad. Celui qui est en charge du développement et de l’Afrique au sein de l’équipe du Premier ministre Rishi Sunak, a à cœur le renforcement des liens de coopération entre son pays et le Tchad.

Au cours de cette audience accordée par le chef de l’État Mahamat Idriss Deby Itno, il en a été question de l’exploration des opportunités de coopération. Accompagné notamment par l’ambassadeur de Grande-Bretagne au Tchad, Jon Dean, le ministre d’État, Andrew Mitchel a fait part de la volonté de son pays de développer, diversifier et consolider les très bonnes relations avec le Tchad.

A l’entendre, les échanges ont également concerné la crise soudanaise, particulièrement la situation précaire des milliers de citoyens soudanais ayant trouvé refuge et protection au Tchad. Les voies et moyens de parvenir à un cessez-le-feu et à une solution politique à la crise au Soudan, ont été examinées au cours des échanges, note le chef de la diplomatie tchadienne, l’ambassadeur Mahamat Saleh Annadif.

Le rôle que joue le Tchad pour le retour à la paix dans ce pays et ses efforts sur le plan humanitaire ont été appréciés par le ministre d’Etat Andrew Mitchel qui doit effectuer une visite de reconnaissance dans l’Est du Tchad, pour mieux s’imprégner des réalités dans lesquelles se trouvent les réfugiés, à un moment extrêmement difficile où la tendance baissière des financements impacte sérieusement l’assistance humanitaire, laissant craindre une dégradation avancée, voire une catastrophe humanitaire.