À la suite d'une assignation à comparaitre adressée au colonel Sebit Djouma Breye le 27 décembre 2021 en réclamation d'une somme d'argent, ce dernier a exigé l'arrestation de son contradicteur.
Pendant l'audition devant le président du Tribunal de grande Instance d'Abéché, le colonel a exigé l'arrestation de son contradicteur, Idriss Saboune. Des explications claires lui ont été données qu'en matière civile, le président du Tribunal n'a pas compétence pour arrêter.
"Le colonel n'a rien voulu comprendre. Il s'est fâché et a claqué la porte. Contre toute attente, le colonel est parti me tendre une embuscade. En sortant pour une course, ce dernier qui m'attendait armé dans son véhicule a automatiquement suivi le mien", explique le magistrat Abderamane Ahmat Atim dans sa plainte adressée au procureur de la République.
Ayant constaté cela, sa sécurité lui a conseillé de changer de trajet. Le colonel a utilisé un raccourci et s'est positionné sur un grand axe tandis que le magistrat a emprunté une ruelle pour regagner le Tribunal.
Le commandant de compagnie de gendarmerie a été alerté immédiatement. Il s'est reproché du colonel pour demander les raisons de son guet-apens. Ce dernier lui a rétorqué : "comme le président refuse de mettre en prison son contradicteur, il est de mèche avec lui". Raison pour laquelle il voudrait lui "régler son compte".
"Le colonel a été clair dans ses affirmations. Il a l'intention d'éliminer physiquement le président du Tribunal s'il n'adhère pas à ses propositions. II est toujours libre de ses mouvements, armé et dangereux. Donc susceptible d'attenter à ma vie à tout moment", prévient Abderamane Ahmat Atim.
Pendant l'audition devant le président du Tribunal de grande Instance d'Abéché, le colonel a exigé l'arrestation de son contradicteur, Idriss Saboune. Des explications claires lui ont été données qu'en matière civile, le président du Tribunal n'a pas compétence pour arrêter.
"Le colonel n'a rien voulu comprendre. Il s'est fâché et a claqué la porte. Contre toute attente, le colonel est parti me tendre une embuscade. En sortant pour une course, ce dernier qui m'attendait armé dans son véhicule a automatiquement suivi le mien", explique le magistrat Abderamane Ahmat Atim dans sa plainte adressée au procureur de la République.
Ayant constaté cela, sa sécurité lui a conseillé de changer de trajet. Le colonel a utilisé un raccourci et s'est positionné sur un grand axe tandis que le magistrat a emprunté une ruelle pour regagner le Tribunal.
Le commandant de compagnie de gendarmerie a été alerté immédiatement. Il s'est reproché du colonel pour demander les raisons de son guet-apens. Ce dernier lui a rétorqué : "comme le président refuse de mettre en prison son contradicteur, il est de mèche avec lui". Raison pour laquelle il voudrait lui "régler son compte".
"Le colonel a été clair dans ses affirmations. Il a l'intention d'éliminer physiquement le président du Tribunal s'il n'adhère pas à ses propositions. II est toujours libre de ses mouvements, armé et dangereux. Donc susceptible d'attenter à ma vie à tout moment", prévient Abderamane Ahmat Atim.