Le coordonnateur Abdel-Salam Cherif souligne que certains partis politiques nationaux et la communauté internationale ont tordu le cou à la logique démocratique pour valider l'existence du Conseil militaire de transition (CMT) mais "sans lui apporter une quelconque légitimité".
"Le CMT lui-même, fort de cet adoubement, s'est lancé dans l'exercice du pouvoir sans proposer un schéma qui lui aurait apporté, à postériori, un semblant de légitimité, à savoir modifier sa charte de transition dont le caractère exclusif est inadmissible en pareille circonstance ensuite, formuler des propositions pour mettre en place un Conseil national de transition sur la base de critères consensuels", estime Abdel-Salam Cherif.
L'UNPT plaide pour la révision de la charte de transition, l'organisation d'un dialogue souverain et inclusif, la mise en place d'un Conseil national de transition sur une base consensuelle et objective, la mise en place d'un gouvernement d'union nationale de transition, la révision du mode de scrutin et l'examen de la forme de l'État.
Le regroupement politique s'insurge contre les innombrables découpages administratifs, les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, les violences faites aux femmes et la violence dans les établissements scolaires qui sont "des résultantes d'une mauvaise justice et d'une administration incompétente et corrompue".
"Le Tchad na pas vocation a être un gendarme. Il n'est pas concevable que notre pays, classé parmi les plus pauvres du monde, assume des responsabilités militaires d'une telle hauteur, fussent-elles guidées par un élan de solidarité africaine. Le Tchad n'est pas un pays pauvre, son problème réside dans la généralisation de la mauvaise gouvernance, la gestion opaque des ressources, des hommes et une planification clientéliste du développement", souligne Abdel-Salam Cherif.
Pour lui, il est inadmissible que des richesses nationales provenant des régies financières publiques, des mines, des hydrocarbures, du transport aérien, des télécommunications, soient accaparées par des individus et se retrouvent hors de tout contrôle, y compris par la représentation nationale.
"Le retard du Tchad dans le développement de son secteur privé est un scandale inqualifiable", déplore-t-il.
"Le CMT lui-même, fort de cet adoubement, s'est lancé dans l'exercice du pouvoir sans proposer un schéma qui lui aurait apporté, à postériori, un semblant de légitimité, à savoir modifier sa charte de transition dont le caractère exclusif est inadmissible en pareille circonstance ensuite, formuler des propositions pour mettre en place un Conseil national de transition sur la base de critères consensuels", estime Abdel-Salam Cherif.
L'UNPT plaide pour la révision de la charte de transition, l'organisation d'un dialogue souverain et inclusif, la mise en place d'un Conseil national de transition sur une base consensuelle et objective, la mise en place d'un gouvernement d'union nationale de transition, la révision du mode de scrutin et l'examen de la forme de l'État.
Le regroupement politique s'insurge contre les innombrables découpages administratifs, les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, les violences faites aux femmes et la violence dans les établissements scolaires qui sont "des résultantes d'une mauvaise justice et d'une administration incompétente et corrompue".
"Le Tchad na pas vocation a être un gendarme. Il n'est pas concevable que notre pays, classé parmi les plus pauvres du monde, assume des responsabilités militaires d'une telle hauteur, fussent-elles guidées par un élan de solidarité africaine. Le Tchad n'est pas un pays pauvre, son problème réside dans la généralisation de la mauvaise gouvernance, la gestion opaque des ressources, des hommes et une planification clientéliste du développement", souligne Abdel-Salam Cherif.
Pour lui, il est inadmissible que des richesses nationales provenant des régies financières publiques, des mines, des hydrocarbures, du transport aérien, des télécommunications, soient accaparées par des individus et se retrouvent hors de tout contrôle, y compris par la représentation nationale.
"Le retard du Tchad dans le développement de son secteur privé est un scandale inqualifiable", déplore-t-il.