Suite aux différentes initiatives prises ces dernières années promouvant une approche triple Nexus (Humanitaire - Développement - Paix) pour renforcer la résilience des populations, plusieurs bailleurs de fonds ont décidé de se rencontrer au sein d'un groupe de travail afin de dégager des synergies pour optimiser l'impact de leurs interventions.
Quatre localités sont couvertes à ce jour notamment Baltram, Guité (Hadjer Lamis), Ngalamia et Koulkimé (dans la province du Lac). Elles ont connu un retour à la paix, une amélioration de la sécurité et une sûreté communautaire. Aucune attaque n'a été enregistrée dans ces localités alors que leur voisinage continue d'être la cible des groupes extrémistes avec des conséquences parfois tragiques.
Cette paix retrouvée s'accompagne par la réhabilitation et la construction d'infrastructures essentielles pour la fourniture des services de base. À Guité, les élèves vont connaitre leur première rentrée scolaire en octobre prochain dans un collège d'enseignement secondaire flambant neuf. Un marché rural, une nouvelle gendarmerie, un centre de loisirs et des logements pour les enseignants ont été construits et sont en attente d'inauguration. Un réseau d'alimentation en eau potable par captation de la nappe phréatique est mis en place, et tout cela alimenté par énergie photovoltaïque.
Le projet a appuyé la mise sur pied des comités communautaires de stabilisation. Ce sont des plateformes de dialogue social, de développement participatif, de prévention et de gestion des conflits communautaires et d'alerte précoce. Sous la supervision des autorités (sous-préfets), ces comités offrent une porte d'entrée aux anciens déplacés qui retournent dans leur communauté.
Les concertations au sein de la commission du Bassin du Lac Tchad et du G5 Sahel permettent de renforcer les réponses collectives et globales pour prendre en compte les aspects transfrontaliers du phénomène de l'extrémisme violent. Sils sont cantonnés à l'intérieur des États, sans possibilité de repli ou de base arrière, les groupes extrémistes ne pourront prospérer longtemps. Il s'agit donc aussi de rendre les frontières moins poreuses car elle renforcera les capacités des forces de défense et des administrations à réguler les flux au niveaux des frontières.
Nous invitons certains de nos partenaires qui ne l'ont pas encore fait, de se joindre à ce programme sous-régional dont la réussite est essentielle pour la paix et le développement de la région du Bassin du Lac Tchad et de l'Afrique dans son ensemble", a exhorté Dr. Issa Doubragne.
Quatre localités sont couvertes à ce jour notamment Baltram, Guité (Hadjer Lamis), Ngalamia et Koulkimé (dans la province du Lac). Elles ont connu un retour à la paix, une amélioration de la sécurité et une sûreté communautaire. Aucune attaque n'a été enregistrée dans ces localités alors que leur voisinage continue d'être la cible des groupes extrémistes avec des conséquences parfois tragiques.
Cette paix retrouvée s'accompagne par la réhabilitation et la construction d'infrastructures essentielles pour la fourniture des services de base. À Guité, les élèves vont connaitre leur première rentrée scolaire en octobre prochain dans un collège d'enseignement secondaire flambant neuf. Un marché rural, une nouvelle gendarmerie, un centre de loisirs et des logements pour les enseignants ont été construits et sont en attente d'inauguration. Un réseau d'alimentation en eau potable par captation de la nappe phréatique est mis en place, et tout cela alimenté par énergie photovoltaïque.
Le projet a appuyé la mise sur pied des comités communautaires de stabilisation. Ce sont des plateformes de dialogue social, de développement participatif, de prévention et de gestion des conflits communautaires et d'alerte précoce. Sous la supervision des autorités (sous-préfets), ces comités offrent une porte d'entrée aux anciens déplacés qui retournent dans leur communauté.
Les concertations au sein de la commission du Bassin du Lac Tchad et du G5 Sahel permettent de renforcer les réponses collectives et globales pour prendre en compte les aspects transfrontaliers du phénomène de l'extrémisme violent. Sils sont cantonnés à l'intérieur des États, sans possibilité de repli ou de base arrière, les groupes extrémistes ne pourront prospérer longtemps. Il s'agit donc aussi de rendre les frontières moins poreuses car elle renforcera les capacités des forces de défense et des administrations à réguler les flux au niveaux des frontières.
Nous invitons certains de nos partenaires qui ne l'ont pas encore fait, de se joindre à ce programme sous-régional dont la réussite est essentielle pour la paix et le développement de la région du Bassin du Lac Tchad et de l'Afrique dans son ensemble", a exhorté Dr. Issa Doubragne.