Le collectif des avocats de l’ex-gouverneur du Logone Oriental, Adam Nouki Charfadine a animé hier soir, au Radisson Blu Hôtel, une conférence de presse pour désapprouver le verdict de condamnation prononcé par le tribunal correctionnel à l’encontre de son client. Le collectif a annoncé avoir interjeté appel au même titre que le ministère public. Il estime avoir entamé des démarches pour obtenir un procès équitable mais déplore que son client et ses consorts aient été condamnés avant qu’ils ne soient entendus.
Le collectif fait état de graves manquements relevés qui sont de nature à entacher la crédibilité du procès ; il s'agit entre autres du refus de faire entendre un témoin oculaire de la partie civile et la non mise sous scellée du véhicule ayant fait l’objet des tirs.
Le collectif des avocats a indiqué vouloir obtenir la relaxe de son client pour une infraction non constituée. Il estime que la plupart des infractions relevées ne tiennent pas debout, notamment les faits de rébellion et de séquestration imputés à l’encontre de son client.
Maitre Mouniye a expliqué qu’après la relaxe prononcée par le tribunal de Doba à l’égard de Oumar Magadi, celui-ci avait été intercepté par les forces de l’ordre afin d'être mis à l’abri d'un potentiel lynchage de la population. L'instruction émanait bien du gouverneur du Logone Oriental, Adam Nouki Charfadine qui voulait éviter un trouble à l’ordre public.
Oumar Magadi a été confié dans l’après-midi d'hier à l’antenne régionale de l’ANS pour des raisons de sécurité. Il a aussi été entendu pour une affaire de cache d'armes.
« On peut s’attendre à la relaxe de notre client puisque les infractions retenues contre lui ne tiennent pas debout ; la voiture qui a fait l’objet des tirs a deux immatriculations. Le numéro d’immatriculation donné par Doumra Manacé est différent de celui relevé par la mission d’inspection dépêchée par le ministère de la Justice sur place. Mes explications peuvent être subjectives mais l’accélération du procès vise à décrisper un climat social très tendu, non pas à donner un procès équitable », a expliqué Maitre Mouniye.
Pour sa part, Maitre, Oivier Gouara a dénoncé le manque de preuve et la dissimulation d’un témoin oculaire. « En principe, ce véhicule de Doumra Manacé qui a fait l’objet des tirs devait être mis sous scellé mais personne n’a vu le véhicule en question. Après le verdict de Doba, Doumra Manacé, transportant ses clients, a été intercepté par un véhicule des forces de l’ordre qui lui a demandé poliment de reconduire ses clients à la légion de la gendarmerie pour des raisons de sécurité. Deux éléments de la gendarmerie ont ensuite embarqué dans son véhicule. Doumra Manacé a demandé à son chauffeur de changer de direction, ce qui a été fait. Le véhicule de Doumra, après avoir changé de direction, a commencé à rouler à vive allure en fonçant vers le palais de justice. Les deux gendarmes ne sachant pas la direction empruntée par le véhicule, ont effectué des tirs en l’air de sommation pour que la voiture puisse s’arrêter devant l’entrée du palais de justice. Il y a eu deux impacts de balles sur la gente, preuve de leur professionnalisme. Contrairement aux propos de Doumra Manacé qui dit avoir essuyé des tirs de par derrière, il n’y avait pas d’impact de balle à l’arrière du véhicule. A cela s’ajoute la réapparition d’Oumar Magadi qui a été relâché par le service de l'antenne de l’ANS. Il y a eu trop de contradictions de la partie civile qui ont fragilisé la solidité de leurs preuves », a affirmé M. Olivier Gouara.
Le collectif des avocats affirme qu’aucune résolution prise lors de l’assemblée générale de l’ordre des avocats n’interdit la défense d’Adam Nouki par les avocats tchadiens. Il a évoqué la conscience professionnelle de chacun.
Le collectif fait état de graves manquements relevés qui sont de nature à entacher la crédibilité du procès ; il s'agit entre autres du refus de faire entendre un témoin oculaire de la partie civile et la non mise sous scellée du véhicule ayant fait l’objet des tirs.
Le collectif des avocats a indiqué vouloir obtenir la relaxe de son client pour une infraction non constituée. Il estime que la plupart des infractions relevées ne tiennent pas debout, notamment les faits de rébellion et de séquestration imputés à l’encontre de son client.
Maitre Mouniye a expliqué qu’après la relaxe prononcée par le tribunal de Doba à l’égard de Oumar Magadi, celui-ci avait été intercepté par les forces de l’ordre afin d'être mis à l’abri d'un potentiel lynchage de la population. L'instruction émanait bien du gouverneur du Logone Oriental, Adam Nouki Charfadine qui voulait éviter un trouble à l’ordre public.
Oumar Magadi a été confié dans l’après-midi d'hier à l’antenne régionale de l’ANS pour des raisons de sécurité. Il a aussi été entendu pour une affaire de cache d'armes.
« On peut s’attendre à la relaxe de notre client puisque les infractions retenues contre lui ne tiennent pas debout ; la voiture qui a fait l’objet des tirs a deux immatriculations. Le numéro d’immatriculation donné par Doumra Manacé est différent de celui relevé par la mission d’inspection dépêchée par le ministère de la Justice sur place. Mes explications peuvent être subjectives mais l’accélération du procès vise à décrisper un climat social très tendu, non pas à donner un procès équitable », a expliqué Maitre Mouniye.
Pour sa part, Maitre, Oivier Gouara a dénoncé le manque de preuve et la dissimulation d’un témoin oculaire. « En principe, ce véhicule de Doumra Manacé qui a fait l’objet des tirs devait être mis sous scellé mais personne n’a vu le véhicule en question. Après le verdict de Doba, Doumra Manacé, transportant ses clients, a été intercepté par un véhicule des forces de l’ordre qui lui a demandé poliment de reconduire ses clients à la légion de la gendarmerie pour des raisons de sécurité. Deux éléments de la gendarmerie ont ensuite embarqué dans son véhicule. Doumra Manacé a demandé à son chauffeur de changer de direction, ce qui a été fait. Le véhicule de Doumra, après avoir changé de direction, a commencé à rouler à vive allure en fonçant vers le palais de justice. Les deux gendarmes ne sachant pas la direction empruntée par le véhicule, ont effectué des tirs en l’air de sommation pour que la voiture puisse s’arrêter devant l’entrée du palais de justice. Il y a eu deux impacts de balles sur la gente, preuve de leur professionnalisme. Contrairement aux propos de Doumra Manacé qui dit avoir essuyé des tirs de par derrière, il n’y avait pas d’impact de balle à l’arrière du véhicule. A cela s’ajoute la réapparition d’Oumar Magadi qui a été relâché par le service de l'antenne de l’ANS. Il y a eu trop de contradictions de la partie civile qui ont fragilisé la solidité de leurs preuves », a affirmé M. Olivier Gouara.
Le collectif des avocats affirme qu’aucune résolution prise lors de l’assemblée générale de l’ordre des avocats n’interdit la défense d’Adam Nouki par les avocats tchadiens. Il a évoqué la conscience professionnelle de chacun.