La Commission nationale des droits de l'Homme présente ce vendredi un rapport d'enquête de 55 pages sur la mort de 44 détenus -présentés comme des présumés membres de Boko Haram-, survenue le 15 avril 2020 à la Légion n°10 de la Gendarmerie nationale de Diguel à N'Djamena.
Le 22 avril 2020, une commission d'enquête et d'investigation a été mise sur pied afin de faire la lumière sur la situation, restituer les faits et les circonstances.
Selon la CNDH, la commission a eu pour objectif spécifique de "collecter des informations précises et pertinentes, vérifier et documenter toutes les arrestations dans le cadre de cette affaire, établir la réalité des faits, fournir des éléments cruciaux d'éventuelles procédures judiciaires et faire des recommandations."
Le rapport mentionne que "l'hypothèse d'un suicide collectif est à écarter". Il évoque de mauvaises conditions de détention et une chaleur atroce comme cause du décès. "Ces gens ont souffert des conditions de détention qui sont de graves tortures", a indiqué le président de la CNDH, Djidda Oumar Mahamat.
La Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme et la Ligue tchadienne des droits de l'Homme ont également publié des rapports d'enquête sur la mort des détenus.
Détails à suivre.
Le 22 avril 2020, une commission d'enquête et d'investigation a été mise sur pied afin de faire la lumière sur la situation, restituer les faits et les circonstances.
Selon la CNDH, la commission a eu pour objectif spécifique de "collecter des informations précises et pertinentes, vérifier et documenter toutes les arrestations dans le cadre de cette affaire, établir la réalité des faits, fournir des éléments cruciaux d'éventuelles procédures judiciaires et faire des recommandations."
Le rapport mentionne que "l'hypothèse d'un suicide collectif est à écarter". Il évoque de mauvaises conditions de détention et une chaleur atroce comme cause du décès. "Ces gens ont souffert des conditions de détention qui sont de graves tortures", a indiqué le président de la CNDH, Djidda Oumar Mahamat.
La Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme et la Ligue tchadienne des droits de l'Homme ont également publié des rapports d'enquête sur la mort des détenus.
Détails à suivre.