Le siège du Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) à N'Djamena. © Alwihda Info
Le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) a exprimé samedi son "profond regret pour la mort de 44 détenus dans la nuit du 14 au 15 avril 2020 en prison à N’Djamena dans des conditions scabreuses et inhumaines."
"Les rapports des trois différentes organisations de défense des droits de l’Homme ont formellement démenti ce que les autorités sécuritaires tchadiennes ont annoncé au lendemain de la mort de ces présumés membres de Boko Haram", indique le président du CEDPE, Dr. Ahmat Yacoub Dabio, dans un communiqué.
Il précise que le dernier rapport de la Commission nationale tchadienne des droits de l’Homme (CNDH) révèle que les 44 détenus « ont trouvé la mort dans des circonstances opaques à la Légion №10 de la Gendarmerie de Diguel, au nord de la capitale tchadienne ».
"Ce drame met en exergue l’importance de la mise en œuvre de politiques et programmes de mesures préventives de lutte contre le terrorisme", précise le Centre d'études.
"La violation des droits de l’Homme est une des sources de l’extrémisme"
Le CEDPE rappelle que la violation des droits de l’Homme est une des sources de l’extrémisme violent et par conséquent, il appelle les autorités tchadiennes à agir immédiatement par des actes concrets.
Il recommande aux autorités de procéder à l’arrestation immédiate des responsables impliqués dans ce drame et les remettre à la disposition de la justice afin qu’ils répondent de leurs actes ; faire respecter les droits de l’Homme et surtout appliquer la Convention de Genève qui dicte les règles à adopter pendant les conflits, concernant la protection des civils, des blessés et des prisonniers de guerre ; et renforcer la capacité des Forces de Défense et de Sécurité en matière de respect des droits de l’Homme et à l’application de la convention de Genève.
Enfin, le CEDPE appelle au "renforcement de l’indépendance des institutions judiciaires et des actes visant à évaluer les défis stratégiques et pratiques de la lutte contre le terrorisme."
"Les rapports des trois différentes organisations de défense des droits de l’Homme ont formellement démenti ce que les autorités sécuritaires tchadiennes ont annoncé au lendemain de la mort de ces présumés membres de Boko Haram", indique le président du CEDPE, Dr. Ahmat Yacoub Dabio, dans un communiqué.
Il précise que le dernier rapport de la Commission nationale tchadienne des droits de l’Homme (CNDH) révèle que les 44 détenus « ont trouvé la mort dans des circonstances opaques à la Légion №10 de la Gendarmerie de Diguel, au nord de la capitale tchadienne ».
"Ce drame met en exergue l’importance de la mise en œuvre de politiques et programmes de mesures préventives de lutte contre le terrorisme", précise le Centre d'études.
"La violation des droits de l’Homme est une des sources de l’extrémisme"
Le CEDPE rappelle que la violation des droits de l’Homme est une des sources de l’extrémisme violent et par conséquent, il appelle les autorités tchadiennes à agir immédiatement par des actes concrets.
Il recommande aux autorités de procéder à l’arrestation immédiate des responsables impliqués dans ce drame et les remettre à la disposition de la justice afin qu’ils répondent de leurs actes ; faire respecter les droits de l’Homme et surtout appliquer la Convention de Genève qui dicte les règles à adopter pendant les conflits, concernant la protection des civils, des blessés et des prisonniers de guerre ; et renforcer la capacité des Forces de Défense et de Sécurité en matière de respect des droits de l’Homme et à l’application de la convention de Genève.
Enfin, le CEDPE appelle au "renforcement de l’indépendance des institutions judiciaires et des actes visant à évaluer les défis stratégiques et pratiques de la lutte contre le terrorisme."