Le lieutenant-colonel Ahmat Amar Chêne. © DR/famille
Après l’incident tragique qui a provoqué la mort de quatre militaires tchadiens appartenant au groupement spécial antiterroriste, des zones d’ombres subsistent sur la circonstance exacte de cette tuerie opérée par un soldat contre ses supérieurs.
Hier aux environs de 20 heures, un soldat -désigné pour une mission- dégaine une arme de guerre et tire à bout portant sur tout ce qui bouge devant lui. Il parvient à abattre trois militaires dont deux officiers et un soldat. Il en blesse trois autres appartenant au groupement spécial antiterroriste, une unité d’élite formée et équipée par les américains dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Cet incident s’est produit dans l'une des garnisons militaires de cette unité d’élite basée à Mara, non loin du jardin du président de la République Idriss Deby Itno.
Le mobile qui a conduit ce soldat à abattre ses chefs avant de se donner la mort demeure toujours flou. Le commandant du régiment de ce groupement antiterroriste, le lieutenant-colonel Ahmat Amar Chêne a rendu l’âme sur le champ.
Cet officier s’est engagé dans les rangs de l’armée tchadienne en 1990. Il a été ensuite affecté au Mali au sein de l’un des premiers contingents du Tchad à avoir libérer le nord du Mali des mains de terroristes. Il sera promu comme officier de légion avant d’être nommé en tant que commandant de secteur du groupement spécial antiterroriste, à la suite de la mort de son chef au combat dans le massif montagneux du septentrion malien.
Après avoir accompli sa mission au Mali en 2013, il regagne le Tchad en 2014 où il sera promu à la tête d’une unité du groupement spécial antiterroriste jusqu’à sa mort tragique survenue hier, mardi 29 octobre 2019.
Il laisse derrière lui sept orphelins et deux veuves. Le commandant de régiment du groupement spécial antiterroriste, le lieutenant-colonel Ahmat Amar Chêne était âgé de 42 ans.
Les corps de quatre victimes ont été extraites de la morgue de l’Hôpital général de référence national (HGRN) avant d’être enterrés au cimetière de Lamadji, conformément à la pratique rituelle musulmane.
Trois blessés dont le commandant Tahir Abdramane Bineye se trouvent dans un état grave. Ils ont été tous admis dans un hôpital de la capitale pour y subir les soins appropriés.
Ces derniers temps, ces genres d’incidents tragiques se multiplient dans des garnisons militaires, sans que des mesures appropriées ne soient prises pour y mettre un terme. En 30 ans de règne, le président tchadien Idriss Deby Itno n’a pas réussi à construire une armée nationale dans sa composition et républicaine dans sa mission, ce qui explique la multiplication d'incidents assez tragiques au sein de l’armée tchadienne.
Hier aux environs de 20 heures, un soldat -désigné pour une mission- dégaine une arme de guerre et tire à bout portant sur tout ce qui bouge devant lui. Il parvient à abattre trois militaires dont deux officiers et un soldat. Il en blesse trois autres appartenant au groupement spécial antiterroriste, une unité d’élite formée et équipée par les américains dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Cet incident s’est produit dans l'une des garnisons militaires de cette unité d’élite basée à Mara, non loin du jardin du président de la République Idriss Deby Itno.
Le mobile qui a conduit ce soldat à abattre ses chefs avant de se donner la mort demeure toujours flou. Le commandant du régiment de ce groupement antiterroriste, le lieutenant-colonel Ahmat Amar Chêne a rendu l’âme sur le champ.
Cet officier s’est engagé dans les rangs de l’armée tchadienne en 1990. Il a été ensuite affecté au Mali au sein de l’un des premiers contingents du Tchad à avoir libérer le nord du Mali des mains de terroristes. Il sera promu comme officier de légion avant d’être nommé en tant que commandant de secteur du groupement spécial antiterroriste, à la suite de la mort de son chef au combat dans le massif montagneux du septentrion malien.
Après avoir accompli sa mission au Mali en 2013, il regagne le Tchad en 2014 où il sera promu à la tête d’une unité du groupement spécial antiterroriste jusqu’à sa mort tragique survenue hier, mardi 29 octobre 2019.
Il laisse derrière lui sept orphelins et deux veuves. Le commandant de régiment du groupement spécial antiterroriste, le lieutenant-colonel Ahmat Amar Chêne était âgé de 42 ans.
Les corps de quatre victimes ont été extraites de la morgue de l’Hôpital général de référence national (HGRN) avant d’être enterrés au cimetière de Lamadji, conformément à la pratique rituelle musulmane.
Trois blessés dont le commandant Tahir Abdramane Bineye se trouvent dans un état grave. Ils ont été tous admis dans un hôpital de la capitale pour y subir les soins appropriés.
Ces derniers temps, ces genres d’incidents tragiques se multiplient dans des garnisons militaires, sans que des mesures appropriées ne soient prises pour y mettre un terme. En 30 ans de règne, le président tchadien Idriss Deby Itno n’a pas réussi à construire une armée nationale dans sa composition et républicaine dans sa mission, ce qui explique la multiplication d'incidents assez tragiques au sein de l’armée tchadienne.