Tchad : un rôle majeur du HCR pour la protection des milliers de réfugiés

Goz Beida, Sila - La sous-délégation du HCR de Farchana et Goz Beida a lancé mardi un atelier d'échanges sur son accord de coopération avec le gouvernement pour la protection des personnes sous son mandat.

L'atelier a lieu en présence du secrétaire général du département de Kimity, Mahamat Seid Abdraman, des préfets, sous-préfets et chefs de services administratifs. Il prend fin demain, jeudi 17 décembre.

Le chef de la sous-délégation du HCR de Farchana, Abdou Maman Dango, rappelle que son institution est une agence des Nations Unies pour le réfugiés. "Le mandat de la protection internationale des réfugiés est conféré par la résolution n° 428 du 14 décembre 1950 de l'assemblée générale de l'ONU", indique-t-il. Ces dans ce cadre que le HCR intervient au Tchad pour soutenir les actions et les efforts du gouvernement. 

Dès son arrivée au Tchad, le HCR a été sollicité par l'État pour s'implique dans l'expertise visant à assurer une protection aux réfugiés, personnes à risque, apatrides et déplacés internes. Le HCR collabore étroitement avec les autorités pour garantir l'accès à l'asile et à la protection des personnes relevant de son mandat. Le 3 mai 2000, un accord de coopération a été signé entre le gouvernement et le HCR pour bien mener la mission.

Selon le chef de la sous-délégation du HCR, au Tchad, 61.511 réfugiés sont installés dans la province de Sila, notamment dans les camps de Djabal, Goz Amir et sur le site de Kerfi, certains depuis plus de 15 ans.

"Le partage des maigres ressources naturelles disponibles illustre à suffisance l'hospitalité légendaire du peuple tchadien et de son gouvernement en faveur des réfugiés et autres personnes sous le mandat du HCR", déclaré Abdou Maman Dango.

L'atelier vise à renforcer les connaissances des autorités et collaborateurs du HCR sur la protection internationale, les règles et procédures, mais aussi à vulgariser l'accord de coopération qui lie le gouvernement au HCR.

Le secrétaire général du département de Kimity, Mahamat Seid Abdraman, rappelle que depuis plus de 15 ans, le Tchad accueille sur son sol plus de 339.000 réfugiés soudanais et centrafricains qui ont fui les violences dans leur pays respectif.