À l'issue de ces assises, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants. Au peuple, de préserver l'unité nationale qui est la gage de tout développement.
Au gouvernement, de :
- mettre en œuvre efficacement un processus de décentralisation qui respecte tous les textes de la République et qui tient compte de la nécessité de confier la gestion de la chose locale à la population locale ;
- produire l'ensemble des textes d'application relatifs à la décentralisation ;
- réviser le statut des élus locaux ;
- mettre à la disposition des collectivités locales des ressources humaines hautement qualifiées ;
- assurer une réelle autonomie financière dans l'optique de garantir la viabilité économique, culturelle et sociale des collectivités locales ;
- mettre en place une structure de financement et d'appui aux collectivités locales ;
- impliquer les chefferies traditionnelles dans tout le processus de décentralisation ;
- concevoir une véritable « politique publique de décentralisation au Tchad » prenant en compte le contexte, les aspirations du peuple, les moyens humains, financiers, matériels et immatériels ;
- mettre en place et renforcer les outils de surveillance et de contrôle, afin de garantir l'efficience et l'efficacité de la « politique publique de décentralisation au Tchad » ;
- intégrer la politique genre dans les fonctions électives des collectivités locales.
Au Comité d'organisation du dialogue national inclusif (CODNI), de prendre en compte les conclusions de ce colloque.
Aux partis politiques :
- d'intégrer la problématique genre dans les choix à opérer au titre de la décentralisation ;
- d'impliquer la jeunesse dans la gestion des affaires locales ;
- de désigner lors des futures élections des hommes et femmes capables de comprendre et d'animer les fonctions au sein des collectivités locales.
À la société civile :
- de s'impliquer dans une démarche participative à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique de décentralisation ;
- de développer des outils de suivi et de contrôle populaires des activités des collectivités locales ;
- d' animer des universités populaires dans la perspective de fournir des outils adaptés pour améliorer la qualité de la gouvernance locale.
Aux partenaires techniques et financiers du Tchad :
- d'apporter les appuis nécessaires au Gouvernement tchadien, aux collectivités locales, à la société civile, chacun en ce qui le concerne, en vue de la réussite de la décentralisation au Tchad.
Le président du comité d'organisation, Yassir Tidjani Kandol, a pour sa part indiqué que ces journées étaient une réussite et ont permis de dégager le plan de la décentralisation. Le Tchad doit mettre en œuvre une forme réussie de décentralisation. Pour lui, les conclusions de ce colloque seront d'un grand apport pour la consolidation de l'État au Tchad.
Au gouvernement, de :
- mettre en œuvre efficacement un processus de décentralisation qui respecte tous les textes de la République et qui tient compte de la nécessité de confier la gestion de la chose locale à la population locale ;
- produire l'ensemble des textes d'application relatifs à la décentralisation ;
- réviser le statut des élus locaux ;
- mettre à la disposition des collectivités locales des ressources humaines hautement qualifiées ;
- assurer une réelle autonomie financière dans l'optique de garantir la viabilité économique, culturelle et sociale des collectivités locales ;
- mettre en place une structure de financement et d'appui aux collectivités locales ;
- impliquer les chefferies traditionnelles dans tout le processus de décentralisation ;
- concevoir une véritable « politique publique de décentralisation au Tchad » prenant en compte le contexte, les aspirations du peuple, les moyens humains, financiers, matériels et immatériels ;
- mettre en place et renforcer les outils de surveillance et de contrôle, afin de garantir l'efficience et l'efficacité de la « politique publique de décentralisation au Tchad » ;
- intégrer la politique genre dans les fonctions électives des collectivités locales.
Au Comité d'organisation du dialogue national inclusif (CODNI), de prendre en compte les conclusions de ce colloque.
Aux partis politiques :
- d'intégrer la problématique genre dans les choix à opérer au titre de la décentralisation ;
- d'impliquer la jeunesse dans la gestion des affaires locales ;
- de désigner lors des futures élections des hommes et femmes capables de comprendre et d'animer les fonctions au sein des collectivités locales.
À la société civile :
- de s'impliquer dans une démarche participative à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique de décentralisation ;
- de développer des outils de suivi et de contrôle populaires des activités des collectivités locales ;
- d' animer des universités populaires dans la perspective de fournir des outils adaptés pour améliorer la qualité de la gouvernance locale.
Aux partenaires techniques et financiers du Tchad :
- d'apporter les appuis nécessaires au Gouvernement tchadien, aux collectivités locales, à la société civile, chacun en ce qui le concerne, en vue de la réussite de la décentralisation au Tchad.
Le président du comité d'organisation, Yassir Tidjani Kandol, a pour sa part indiqué que ces journées étaient une réussite et ont permis de dégager le plan de la décentralisation. Le Tchad doit mettre en œuvre une forme réussie de décentralisation. Pour lui, les conclusions de ce colloque seront d'un grand apport pour la consolidation de l'État au Tchad.