Vox Africa : La situation semble s’aggraver au Congo et l’opposition dénonce l’usage démesuré de la force par la force publique congolaise. Elle évoque même un bilan plus lourd que celui donné par le ministre de l’intérieur, une vingtaine de personnes tuées. Que compte faire le gouvernement pour stopper la spirale de violence meurtrière ?
Thierry Moungalla : D’abord, je crois que la perception qui a été exprimée par l’opposition est que la situation s’aggrave. Je vous apprends qu’ici, à Brazzaville, la situation au contraire s’est apaisée depuis hier. Il y a des activités qui ont repris dans les quartiers qui étaient touchés essentiellement les quartiers sud de Brazzaville. Donc, la perception d’une aggravation parait complètement inexacte, ça c’est le 1er point.
Le 2ème point, il y a aujourd’hui une campagne électorale qui se poursuit. Il y a encore quelques jours devant nous, pour clôturer cette campagne et aller, dans l’apaisement et la sérénité, au scrutin du 25 octobre.
Pour vous les violences n’ont pas empiré depuis la semaine dernière où un policier avait tiré au cours d’un rassemblement ? La situation est calme ?
Non ! Ce n’est pas ce que j’ai dit. J’ai dit simplement que le mot d’ordre irresponsable lancé par l’opposition depuis quelques jours qui consistait à dire que le 20 octobre, ils marcheraient sur la présidence de la République et destituer le président a, malheureusement, provoqué un drame humain ailleurs et qu’un certain nombre de personnes ont perdue la vie et cela est très regrettable. Et, je considère que cet incident est un événement malheureux qui devrait faire réfléchir des politiques congolais, quant à la qualité du contenu du discours politique qu’ils expriment vis-à-vis des populations qui sont malheureusement traumatisées.
Donc, je déplore et le discours et malheureusement les conséquences humaines et tragiques que cela a provoquées. Maintenant, nous sommes passés hier très malheureusement d’une catastrophe et heureusement nous l’avons évité.
Aujourd’hui, je vous le dis, il n’y a pas aggravation, mais il y a une situation qui est revenue à la normale essentiellement dans les quartiers qui ont été touchés hier. Le reste de la ville, c'est-à-dire, les ¾ de la ville sont restés tout à fait dans la paix et la sérénité comme habituellement.
Je voulais revenir sur le policier qui a tiré à Pointe-Noire sur les manifestants, que va-t-il lui arrivé ? Est-ce qu’il a été arrêté ? Est-ce il va être jugé ? Quelle peine encourt-il ?
Il faut replacer les choses dans leur contexte, parce qu’il y a eu un incident qui est confus, parce qu’il faut voir les choses comme cela. L’affaire est actuellement entre les mains du procureur de la République et je crois qu’il faut laisser la justice jugée et analysée le dossier avec toute la sérénité nécessaire.
Le policier a été arrêté ?
Je suis en train de parler avec vous. C’est une instruction qui est en cours et je crois que vous pourriez utilement vous rapprocher du service du procureur pour avoir tous les éléments.
Thierry Moungalla : D’abord, je crois que la perception qui a été exprimée par l’opposition est que la situation s’aggrave. Je vous apprends qu’ici, à Brazzaville, la situation au contraire s’est apaisée depuis hier. Il y a des activités qui ont repris dans les quartiers qui étaient touchés essentiellement les quartiers sud de Brazzaville. Donc, la perception d’une aggravation parait complètement inexacte, ça c’est le 1er point.
Le 2ème point, il y a aujourd’hui une campagne électorale qui se poursuit. Il y a encore quelques jours devant nous, pour clôturer cette campagne et aller, dans l’apaisement et la sérénité, au scrutin du 25 octobre.
Pour vous les violences n’ont pas empiré depuis la semaine dernière où un policier avait tiré au cours d’un rassemblement ? La situation est calme ?
Non ! Ce n’est pas ce que j’ai dit. J’ai dit simplement que le mot d’ordre irresponsable lancé par l’opposition depuis quelques jours qui consistait à dire que le 20 octobre, ils marcheraient sur la présidence de la République et destituer le président a, malheureusement, provoqué un drame humain ailleurs et qu’un certain nombre de personnes ont perdue la vie et cela est très regrettable. Et, je considère que cet incident est un événement malheureux qui devrait faire réfléchir des politiques congolais, quant à la qualité du contenu du discours politique qu’ils expriment vis-à-vis des populations qui sont malheureusement traumatisées.
Donc, je déplore et le discours et malheureusement les conséquences humaines et tragiques que cela a provoquées. Maintenant, nous sommes passés hier très malheureusement d’une catastrophe et heureusement nous l’avons évité.
Aujourd’hui, je vous le dis, il n’y a pas aggravation, mais il y a une situation qui est revenue à la normale essentiellement dans les quartiers qui ont été touchés hier. Le reste de la ville, c'est-à-dire, les ¾ de la ville sont restés tout à fait dans la paix et la sérénité comme habituellement.
Je voulais revenir sur le policier qui a tiré à Pointe-Noire sur les manifestants, que va-t-il lui arrivé ? Est-ce qu’il a été arrêté ? Est-ce il va être jugé ? Quelle peine encourt-il ?
Il faut replacer les choses dans leur contexte, parce qu’il y a eu un incident qui est confus, parce qu’il faut voir les choses comme cela. L’affaire est actuellement entre les mains du procureur de la République et je crois qu’il faut laisser la justice jugée et analysée le dossier avec toute la sérénité nécessaire.
Le policier a été arrêté ?
Je suis en train de parler avec vous. C’est une instruction qui est en cours et je crois que vous pourriez utilement vous rapprocher du service du procureur pour avoir tous les éléments.