Ces détenus, qui avaient presque tous purgé la quasi-totalité de leurs peines, proviennent de plusieurs établissements pénitentiaires. Dans le détail donnés par la présidence togolaise, « 344 personnes ont été libérées à Lomé, 76 à Aného, 47 à Vogan, 42 à Tsévié, 46 à Notsè, 96 à Kpalimé, 62 à Sokodé, 23 à Bassar, 60 à Kara, 03 à Kanté, 73 à Mango et 18 à Dapaong ».
« Cette mesure, a rappelé l’administration pénitentiaire, s’inscrit dans le cadre de la politique de désengorgement des prisons. En rappel, la dernière fois où la grâce présidentielle avait été appliquée, c’était fin mars dernier; elle concernait 352 détenus », a souligné la présidence
Au Togo, une série d'audiences publiques s'était tenue à Lomé, la capitale du Togo, les 7 et 8 avril 2022, dans le cadre d'une stratégie visant à remédier à la surpopulation carcérale généralisée dans le pays.
Les audiences correctionnelles spéciales, appelées « audiences foraines », avaient été organisées pour les personnes détenues en détention provisoire à la prison civile de Lomé. Au total, 42 affaires avaient été entendues pendant ces deux jours, concernant des personnes présumées coupables de délits mineurs.
Les audiences foraines avaient été organisées par la Commission Nationale des Droits de l'Homme du Togo (CNDH) et l'APT, en collaboration avec l'Ordre des Avocats et avec le soutien du Ministère de la Justice et de la Législation.
« Le Togo a l'un des taux de détention provisoire les plus élevés au monde, les personnes détenues en attente de jugement représentant 63 % de la population carcérale totale. Cette situation a entraîné une grave surpopulation carcérale, la plupart des prisons du pays fonctionnant à plus de 180 % de leur capacité », a souligné le Sous-Comité des Nations unies pour la prévention de la torture (SPT).
Dans le rapport de sa visite au Togo en 2014, le Sous-Comité des Nations unies pour la prévention de la torture a noté qu' « un tel degré de surpopulation équivaut à un traitement cruel, inhumain ou dégradant, voire à une forme de torture ».
« Cette mesure, a rappelé l’administration pénitentiaire, s’inscrit dans le cadre de la politique de désengorgement des prisons. En rappel, la dernière fois où la grâce présidentielle avait été appliquée, c’était fin mars dernier; elle concernait 352 détenus », a souligné la présidence
Au Togo, une série d'audiences publiques s'était tenue à Lomé, la capitale du Togo, les 7 et 8 avril 2022, dans le cadre d'une stratégie visant à remédier à la surpopulation carcérale généralisée dans le pays.
Les audiences correctionnelles spéciales, appelées « audiences foraines », avaient été organisées pour les personnes détenues en détention provisoire à la prison civile de Lomé. Au total, 42 affaires avaient été entendues pendant ces deux jours, concernant des personnes présumées coupables de délits mineurs.
Les audiences foraines avaient été organisées par la Commission Nationale des Droits de l'Homme du Togo (CNDH) et l'APT, en collaboration avec l'Ordre des Avocats et avec le soutien du Ministère de la Justice et de la Législation.
« Le Togo a l'un des taux de détention provisoire les plus élevés au monde, les personnes détenues en attente de jugement représentant 63 % de la population carcérale totale. Cette situation a entraîné une grave surpopulation carcérale, la plupart des prisons du pays fonctionnant à plus de 180 % de leur capacité », a souligné le Sous-Comité des Nations unies pour la prévention de la torture (SPT).
Dans le rapport de sa visite au Togo en 2014, le Sous-Comité des Nations unies pour la prévention de la torture a noté qu' « un tel degré de surpopulation équivaut à un traitement cruel, inhumain ou dégradant, voire à une forme de torture ».