Un communiqué conjoint publié le 20 septembre 2021 par les ministères en charge du commerce et de l'agriculture, indique que le Togo va développer une application numérique pour suivre les cargaisons de soja lors de leur acheminement vers le port de Lomé. L’outil numérique qui sera bientôt mis au point, s’inscrit dans le cadre des « nouvelles innovations consensuelles discutées entre les acteurs de la filière », selon le communiqué officiel.
Dans la même optique d’améliorer le suivi des cargaisons dans le secteur, les deux ministères annoncent également la mise en place de postes de contrôle, au niveau du pont de Djéréhoué (au Nord d'Atakpamé, situé à environ 160 km de Lomé), et de la douane de Lilikope (vers la ville de Tsévié, à une trentaine de kilomètres de la capitale). « En outre, les acteurs de la filière sont informés que l'exercice de la profession d'acheteur ou d'exportateur de soja (conventionnel et biologique) et ses produits dérivés est subordonné à l'obtention d'un agrément délivré par le secrétaire exécutif du Comité du conseil interprofessionnel de la filière de soja au Togo (CIFS-Togo), pour transmission au Comité de Coordination de la Filière Soja (CCFS) », ajoute le document.
Ces efforts de structuration et de contrôle interviennent dans un secteur de plus en plus robuste au Togo, et pour l’un des produits d’exportation agricole les plus importants du pays. De fait, le Togo a pendant deux années consécutives (en 2019 et 2020), été reconnu comme premier exportateur de soja bio vers l'Europe. Sur la période, les volumes des ventes du bio sont passées de 42 300 t à 51 000 t vers le vieux continent, soit une hausse annuelle de plus de 20 %.
Dans la même optique d’améliorer le suivi des cargaisons dans le secteur, les deux ministères annoncent également la mise en place de postes de contrôle, au niveau du pont de Djéréhoué (au Nord d'Atakpamé, situé à environ 160 km de Lomé), et de la douane de Lilikope (vers la ville de Tsévié, à une trentaine de kilomètres de la capitale). « En outre, les acteurs de la filière sont informés que l'exercice de la profession d'acheteur ou d'exportateur de soja (conventionnel et biologique) et ses produits dérivés est subordonné à l'obtention d'un agrément délivré par le secrétaire exécutif du Comité du conseil interprofessionnel de la filière de soja au Togo (CIFS-Togo), pour transmission au Comité de Coordination de la Filière Soja (CCFS) », ajoute le document.
Ces efforts de structuration et de contrôle interviennent dans un secteur de plus en plus robuste au Togo, et pour l’un des produits d’exportation agricole les plus importants du pays. De fait, le Togo a pendant deux années consécutives (en 2019 et 2020), été reconnu comme premier exportateur de soja bio vers l'Europe. Sur la période, les volumes des ventes du bio sont passées de 42 300 t à 51 000 t vers le vieux continent, soit une hausse annuelle de plus de 20 %.