Le constat quotidien dans le vécu du citoyen Tchadien a révélé que ce dernier mène une vie misérable. A l’étranger, un tchadien dans la foule est très vite repéré par les signes de la misère qu’il entretient. Son état corporel démontre ce qu’il vit chez lui. Ce qui veut dire qu’il est mal nourrit, mal logé, mal vêtu, bref la vie lui est chère. Ce qui résume que sa bourse ne lui suffit pas pour subvenir aux besoins vitaux. Alors que sur la scène internationale, le Tchad est reconnue comme un pays agropastoral, producteur du pétrole, analystes et économistes se posent la question de savoir à qui en profite cette richesse ? Pour eux c’est un groupuscule qui en profite et mène une vie de paradis. Gali Gata Ngothé, Caman Bedaou Ousman et le secrétaire général du conseil Islamique Cheick Abdeldayin Abdallah se sont penchés sur le sujet dans une conférence qu’ils ont animée au centre Almouna.
Cette conférence qui a pour Thème « les ressources économique nationales et la cherté de vie au Tchad » est le fruit de la réflexion de CSO-forum. Les organisations de la société civile (CSO-forum) se sont mises en partenariat avec la Coalition nationale pour la défense des Droits Economique (CNDDE) et l’association pour la Défense des Droits des Consommateurs (ADC) pour organiser cette conférence.
Le SG du conseil islamique s’inspire de saintes écritures coraniques pour conseiller les véreux commerçants qui rendent la vie difficile aux populations. Il leur demande de baisser les prix des denrées alimentaires et autres produits consommables. Cheick Abdeldayin Abdallah demande au gouvernement d’être sérieux dans la prise des décisions. Il appelle à un suivi des décisions pour contraindre les commerçants de baisser les prix de tous les produits. Caman Bedaou Oumar a pour sa part développé l’économie au plan international. Il a fait remarquer qu’il n y a pas un schéma directeur définissant la politique économique internationale. M. Caman Bedaou a démontré le non contrôle de l’Etat Tchadien de l’écoulement de baril du pétrole de Doba. Il a informé que les Américains savent ce qu’ils gagnent par jour alors que notre pays n’en sait rien. Pour lui, c’est la même chose avec les chinois. Le gouvernement tchadien est loin de connaitre combien de baril par jour quittent koudalwa pour Djarmaya ? Il a illustré son intervention avec des chiffres.
Pour sa part, Gali Gata Ngothé s’est demandé pour qui la vie chère? Il reconnaît que seul le pauvre souffre de cette cherté de vie. « Il y a un groupuscule qui détient le monopole de l’Economie Tchadienne », selon Gali. D’après lui, chaque membre de ce groupe dépense 100 000 francs de « massarif » par jour. Ils sont dans des maisons, bureaux, voitures climatisés alors un bon nombre de Tchadiens mènent de vie intenable. Gali a cité les quatre besoins fondamentaux de tout citoyen. Il s’agit de manger, s’habiller, se loger et se déplacer. Le revenu du citoyen Tchadien est aussi critiqué. « Il gagne 67525 frs par an et l’inflation des prix reste inchangée » révèle – t-il. Un autre facteur aggravant est le déguerpissement. Il fait frotter le doigt chez les bailleurs augmentant arbitrairement le loyer. S’ajoutent à cela, la rareté de céréales, l’interdiction du bois de chauffe et le charbon. Pour Gali, le déguerpissement augmente aussi la prostitution. Il accuse l’Etat d’avoir provoqué tout cela. Gali n’a pas perdu de vue le taux élevé de chômage des jeunes et femmes qui vivent dans un lot informel. Pour lui, tout est investi dans l’armement.
Le directeur de concurrence du ministère de commerce et de l’industrie Mr Tchoroma a tenté d’expliquer l’apport dans ces différentes crises ainsi évoquées. Mais cela lui a valu une humiliation.
Cette conférence qui a pour Thème « les ressources économique nationales et la cherté de vie au Tchad » est le fruit de la réflexion de CSO-forum. Les organisations de la société civile (CSO-forum) se sont mises en partenariat avec la Coalition nationale pour la défense des Droits Economique (CNDDE) et l’association pour la Défense des Droits des Consommateurs (ADC) pour organiser cette conférence.
Le SG du conseil islamique s’inspire de saintes écritures coraniques pour conseiller les véreux commerçants qui rendent la vie difficile aux populations. Il leur demande de baisser les prix des denrées alimentaires et autres produits consommables. Cheick Abdeldayin Abdallah demande au gouvernement d’être sérieux dans la prise des décisions. Il appelle à un suivi des décisions pour contraindre les commerçants de baisser les prix de tous les produits. Caman Bedaou Oumar a pour sa part développé l’économie au plan international. Il a fait remarquer qu’il n y a pas un schéma directeur définissant la politique économique internationale. M. Caman Bedaou a démontré le non contrôle de l’Etat Tchadien de l’écoulement de baril du pétrole de Doba. Il a informé que les Américains savent ce qu’ils gagnent par jour alors que notre pays n’en sait rien. Pour lui, c’est la même chose avec les chinois. Le gouvernement tchadien est loin de connaitre combien de baril par jour quittent koudalwa pour Djarmaya ? Il a illustré son intervention avec des chiffres.
Pour sa part, Gali Gata Ngothé s’est demandé pour qui la vie chère? Il reconnaît que seul le pauvre souffre de cette cherté de vie. « Il y a un groupuscule qui détient le monopole de l’Economie Tchadienne », selon Gali. D’après lui, chaque membre de ce groupe dépense 100 000 francs de « massarif » par jour. Ils sont dans des maisons, bureaux, voitures climatisés alors un bon nombre de Tchadiens mènent de vie intenable. Gali a cité les quatre besoins fondamentaux de tout citoyen. Il s’agit de manger, s’habiller, se loger et se déplacer. Le revenu du citoyen Tchadien est aussi critiqué. « Il gagne 67525 frs par an et l’inflation des prix reste inchangée » révèle – t-il. Un autre facteur aggravant est le déguerpissement. Il fait frotter le doigt chez les bailleurs augmentant arbitrairement le loyer. S’ajoutent à cela, la rareté de céréales, l’interdiction du bois de chauffe et le charbon. Pour Gali, le déguerpissement augmente aussi la prostitution. Il accuse l’Etat d’avoir provoqué tout cela. Gali n’a pas perdu de vue le taux élevé de chômage des jeunes et femmes qui vivent dans un lot informel. Pour lui, tout est investi dans l’armement.
Le directeur de concurrence du ministère de commerce et de l’industrie Mr Tchoroma a tenté d’expliquer l’apport dans ces différentes crises ainsi évoquées. Mais cela lui a valu une humiliation.