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Le président de la République du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a présidé le 18 juillet 2019 la cérémonie de sortie de la troisième promotion de l’Académie de Police à Pabré.
La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, des présidents d’institution, autorités militaires et paramilitaires, parents, proches et populations de Pabré.
Cette cérémonie était placée sous le thème : « Forces publique de sécurité face à la prévention et la gestion des conflits communautaire. ». Les policiers sortants étaient au nombre de 231 dont 31 commissaires de police et 200 officiers de police. Un commissaire de police tchadien, Bahar Abakar Djarma, fait partie de cette promotion.
Agé de 37 ans, Bahar Abakar Djarma a travaillé au Tchad dans une direction des ressources humaines avant de se rendre à Ouagadougou pour une formation de commissaire de deux ans. Recruté à la police en 2010 au grade d'officier de la paix, il a effectué quelques années de service avant de faire des études supérieures, avec à la clé une maitrise en management des ressources humaines.
Il est le fils du défunt colonel Abakar Djarma, ex-administrateur militaire et ancien chef de bureau du contrôle général des armées du Tchad. Il est décédé le 18 mars 2009.
La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, des présidents d’institution, autorités militaires et paramilitaires, parents, proches et populations de Pabré.
Cette cérémonie était placée sous le thème : « Forces publique de sécurité face à la prévention et la gestion des conflits communautaire. ». Les policiers sortants étaient au nombre de 231 dont 31 commissaires de police et 200 officiers de police. Un commissaire de police tchadien, Bahar Abakar Djarma, fait partie de cette promotion.
Agé de 37 ans, Bahar Abakar Djarma a travaillé au Tchad dans une direction des ressources humaines avant de se rendre à Ouagadougou pour une formation de commissaire de deux ans. Recruté à la police en 2010 au grade d'officier de la paix, il a effectué quelques années de service avant de faire des études supérieures, avec à la clé une maitrise en management des ressources humaines.
Il est le fils du défunt colonel Abakar Djarma, ex-administrateur militaire et ancien chef de bureau du contrôle général des armées du Tchad. Il est décédé le 18 mars 2009.
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Des commissaires compétents formés
Le chef de l’Etat burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a indiqué à la presse que l’Académie de police est le moule dans lequel les futurs commissaires et officiers de police doivent être formés.
« Nous demandons à ces promotions, de faire preuve de compétence, de probité, et de loyauté vis-à-vis de l’Etat et de défense également des citoyens. Nous devons à ce titre rappeler qu’il y a quelques jours de cela dans un commissariat de police, nous avons eu 11 morts dûs au fait que les règles en matière de mise en cellule dans ce commissariat n’ont pas été respectées. C’est des choses qui sont inacceptables ; ce sont des choses qui ne peuvent pas rester impunies. C’est pourquoi j’ai instruis que toute la chaine du commandement de ce service soit suspendue en attendant les résultats de l’enquête ».
D'après le président du Burkina Faso, la police doit être un pilier de la défense de l’Etat de droit et doit être respectueuse du droit. Il a ensuite souhaité une bonne carrière aux policiers sortant. Il les a exhorté à travailler pour que les engagements et les vœux qu’ils ont pris ne soient pas un vain mot.
Le chef de l’Etat burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a indiqué à la presse que l’Académie de police est le moule dans lequel les futurs commissaires et officiers de police doivent être formés.
« Nous demandons à ces promotions, de faire preuve de compétence, de probité, et de loyauté vis-à-vis de l’Etat et de défense également des citoyens. Nous devons à ce titre rappeler qu’il y a quelques jours de cela dans un commissariat de police, nous avons eu 11 morts dûs au fait que les règles en matière de mise en cellule dans ce commissariat n’ont pas été respectées. C’est des choses qui sont inacceptables ; ce sont des choses qui ne peuvent pas rester impunies. C’est pourquoi j’ai instruis que toute la chaine du commandement de ce service soit suspendue en attendant les résultats de l’enquête ».
D'après le président du Burkina Faso, la police doit être un pilier de la défense de l’Etat de droit et doit être respectueuse du droit. Il a ensuite souhaité une bonne carrière aux policiers sortant. Il les a exhorté à travailler pour que les engagements et les vœux qu’ils ont pris ne soient pas un vain mot.
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Un rôle important de la police face aux enjeux sécuritaires
Le ministre de la sécurité, Ousséni Compaoré a relevé que face aux menaces et aux défis sécuritaires importants qui se posent au Burkina Faso, les stratégies de lutte viendront inéluctablement des responsables de sécurité bien formés, donc des responsables de police aptes à proposer des solutions pratiques et appropriées pour la protection de nos concitoyens.
Selon lui, les actes de terrorismes et les attaques à mains armées sont de plus en plus récurrentes dans un contexte où la délinquance ordinaire prend également de l’ampleur du fait de facteurs déjà connus, notamment la démographie galopante, le chômage, la déscolarisation précoce ou encore l’incivisme. De ces actes résulte un sentiment grandissant d’insécurité qui menace directement la vie en société, la bonne gouvernance et le développement durable dans la capitale et dans l’ensemble des villes du pays.
« Ce qui nécessite que nos services de sécurité soient suffisamment préparés pour affronter la menace et garantir la sécurité et la paix des burkinabè », a-t-il signifié. Il a salué l’administration de l’Académie de Police, les enseignants, les encadreurs et tous ceux qui se sacrifient à inculquer le savoir, le savoir-faire et savoir-être nécessaires aux futurs cadres de la police afin de faire d’eux de véritables policiers professionnels.
Le ministre a terminé ses propos en prodiguant des conseils aux élèves sortants.
La troisième promotion de l’Académie de police a pris pour nom de baptême « la promotion résilience ». Elle a été parrainée par le ministre du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré. La cérémonie a pris fin par une parade après le port des galons et la remise du fanion à la promotion sortante.
Le ministre de la sécurité, Ousséni Compaoré a relevé que face aux menaces et aux défis sécuritaires importants qui se posent au Burkina Faso, les stratégies de lutte viendront inéluctablement des responsables de sécurité bien formés, donc des responsables de police aptes à proposer des solutions pratiques et appropriées pour la protection de nos concitoyens.
Selon lui, les actes de terrorismes et les attaques à mains armées sont de plus en plus récurrentes dans un contexte où la délinquance ordinaire prend également de l’ampleur du fait de facteurs déjà connus, notamment la démographie galopante, le chômage, la déscolarisation précoce ou encore l’incivisme. De ces actes résulte un sentiment grandissant d’insécurité qui menace directement la vie en société, la bonne gouvernance et le développement durable dans la capitale et dans l’ensemble des villes du pays.
« Ce qui nécessite que nos services de sécurité soient suffisamment préparés pour affronter la menace et garantir la sécurité et la paix des burkinabè », a-t-il signifié. Il a salué l’administration de l’Académie de Police, les enseignants, les encadreurs et tous ceux qui se sacrifient à inculquer le savoir, le savoir-faire et savoir-être nécessaires aux futurs cadres de la police afin de faire d’eux de véritables policiers professionnels.
Le ministre a terminé ses propos en prodiguant des conseils aux élèves sortants.
La troisième promotion de l’Académie de police a pris pour nom de baptême « la promotion résilience ». Elle a été parrainée par le ministre du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré. La cérémonie a pris fin par une parade après le port des galons et la remise du fanion à la promotion sortante.