Le jeudi 06 février 2025, YOMBOMBE MADJITALOUM Théophile, Tchadien du Laboratoire Civil Engineering et Mécanique (ECM), a soutenu publiquement sa thèse de Doctorat en Génie Civil à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (ENSPY). Son travail porte sur le thème : « Contribution à l'amélioration de l'hydraulicité du lac Tchad ».
À l’unanimité, le jury a attribué à Monsieur YOMBOMBE le grade de Docteur/PhD en Sciences de l'Ingénieur, spécialité Génie Civil, de l’Université de Yaoundé I, avec la mention très honorable.
Les données issues des Modèles Numériques de Terrain (MNT) et les caractéristiques physiques des bassins versants ont été utilisées pour évaluer les débits des différentes zones pilotes ainsi que leurs déperditions. L’étude révèle l’existence d’une potentialité hydrique considérable, encore non maîtrisée.
Le jury a salué la méthode claire et structurée adoptée par Monsieur YOMBOMBE lors de sa présentation. Il a démontré, en 40 minutes, sa maturité tant sur le plan scientifique que pédagogique, en utilisant des outils didactiques multimédias pour illustrer ses travaux. La qualité de sa recherche a été validée au niveau international avec trois publications dans des revues à comités de lecture indexées.
À l’unanimité, le jury a attribué à Monsieur YOMBOMBE le grade de Docteur/PhD en Sciences de l'Ingénieur, spécialité Génie Civil, de l’Université de Yaoundé I, avec la mention très honorable.
L’objectif principal de la thèse est d’élaborer une nouvelle approche pour la mobilisation des ressources en eaux de surface, visant le renflouement durable du Lac Tchad. Cette recherche s’appuie sur des modèles et des outils innovants, orientés vers la maîtrise des déversements d'eaux et la gestion des inondations.
L’approche méthodologique adoptée permet d’examiner la perte de potentiel hydrique du bassin du Congo, qui inclut le Lac Tchad, ainsi que l’augmentation des inondations et l’allongement des périodes sèches annuelles au nord du bassin. Les zones d’étude, souvent non jaugées, ont permis d’établir des résultats déterministes.
Les données issues des Modèles Numériques de Terrain (MNT) et les caractéristiques physiques des bassins versants ont été utilisées pour évaluer les débits des différentes zones pilotes ainsi que leurs déperditions. L’étude révèle l’existence d’une potentialité hydrique considérable, encore non maîtrisée.