Le ministre des finances et du budget, Abdoulaye Sabre Fadoul a clos, hier, samedi, le 1er séminaire annuel de travail, d’orientation et de coordination des services placé sous le thème « agir ensemble pour le bien commun ». Ce séminaire a regroupé l’ensemble des services centraux et déconcentrés du ministère des Finances et du Budget, ainsi que quelques gouverneurs des régions frontalières en proie à la fraude.
Ce séminaire a permis de dresser un diagnostic organisationnel et fonctionnel des différents services qui révèlent d'importants dysfonctionnements au sein du ministère des finances et du budget. Il s’agit notamment des questions de respect des horaires de travail, de gestion des courriers, des délais de traitement des dossiers, de la qualité des documents du ministère, au respect de la hiérarchie, du comportement peu orthodoxe de certains agents, de la faible capacité de nombreux agents et du non-respect des procédures et règles de gestions.
Le ministère des finances et du budget exige que des actions urgentes soient prises afin d’améliorer à partir de l’année 2018, la gestion des courriers, le respect des délais de traitement des dossiers, l’amélioration de la qualité et l’harmonisation de tous les documents de travail, le respect de la hiérarchie ainsi que la tenue régulière des réunions de direction et la remontée des informations.
Il recommande à la direction des ressources humaines la compilation urgente d’un plan de formation globale du ministère et une priorité accordée lors de son extension aux formations sur la rédaction administrative et, sur les procédures et règles de gestion des finances publiques.
Le ministre des finances et du budget, Abdoulaye Sabre Fadoul exige un bon fonctionnement des services déconcentrés, notamment des délégations régionales qui doivent jouer un rôle central dans la bonne exécution des textes et des instructions par tous les services concentrés. Il a exhorté les services de gestion des ressources financières et matérielles d'offrir à l’ensemble des structures dudit département ministériel les moyens matériels dont ils ont besoin pour améliorer leur fonctionnement quotidien.
« La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale devra être menée avec la dernière énergie. Elle passe par une bonne analyse financière, bancaire et de moyens de paiement, par la multiplication des enquêtes en matière de financement du terrorisme et une diffusion des textes relatifs aux dispositions communautaires et internationales en matière de lutte contre le blanchissement du terrorisme », explique le ministre des finances et du budget, Abdoulaye Sabre Fadoul.
L’accent sera mis en 2018 sur la simplification des procédures de dédouanement en redéfinissant le circuit de la déclaration, en définissant le rôle des agents dans leur poste respectif et en aménageant des plates-formes de scannage à Ngueli, Moundou, Kouteré et Adré.
De plus, l’amélioration du système SYDONIA par sa migration vers une version plus évoluée est attendue afin de sécuriser les recettes douanières. D'autres actions prioritaires sont envisagées, notamment une interconnexion entre les services de la douane, des impôts, du trésor, les banques. Le ministère des finances projette également la bancarisation des bureaux de Bol, Mao, Adré, Goz-Beida, Tiné, Leré, Kelo, Kalait et Ronier, ainsi que le suivi et le contrôle des exonérations douanières.
Au total, plus de 200 participants se sont penchés jusqu’à samedi pour proposer des orientations claires sur l’évolution des finances publiques, diagnostiquer le système d’information des services centraux et déconcentrés, et faire un état de lieux sur les réformes fiscales, douanières et domaniales.
Ce séminaire a permis de dresser un diagnostic organisationnel et fonctionnel des différents services qui révèlent d'importants dysfonctionnements au sein du ministère des finances et du budget. Il s’agit notamment des questions de respect des horaires de travail, de gestion des courriers, des délais de traitement des dossiers, de la qualité des documents du ministère, au respect de la hiérarchie, du comportement peu orthodoxe de certains agents, de la faible capacité de nombreux agents et du non-respect des procédures et règles de gestions.
Le ministère des finances et du budget exige que des actions urgentes soient prises afin d’améliorer à partir de l’année 2018, la gestion des courriers, le respect des délais de traitement des dossiers, l’amélioration de la qualité et l’harmonisation de tous les documents de travail, le respect de la hiérarchie ainsi que la tenue régulière des réunions de direction et la remontée des informations.
Il recommande à la direction des ressources humaines la compilation urgente d’un plan de formation globale du ministère et une priorité accordée lors de son extension aux formations sur la rédaction administrative et, sur les procédures et règles de gestion des finances publiques.
Le ministre des finances et du budget, Abdoulaye Sabre Fadoul exige un bon fonctionnement des services déconcentrés, notamment des délégations régionales qui doivent jouer un rôle central dans la bonne exécution des textes et des instructions par tous les services concentrés. Il a exhorté les services de gestion des ressources financières et matérielles d'offrir à l’ensemble des structures dudit département ministériel les moyens matériels dont ils ont besoin pour améliorer leur fonctionnement quotidien.
« La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale devra être menée avec la dernière énergie. Elle passe par une bonne analyse financière, bancaire et de moyens de paiement, par la multiplication des enquêtes en matière de financement du terrorisme et une diffusion des textes relatifs aux dispositions communautaires et internationales en matière de lutte contre le blanchissement du terrorisme », explique le ministre des finances et du budget, Abdoulaye Sabre Fadoul.
L’accent sera mis en 2018 sur la simplification des procédures de dédouanement en redéfinissant le circuit de la déclaration, en définissant le rôle des agents dans leur poste respectif et en aménageant des plates-formes de scannage à Ngueli, Moundou, Kouteré et Adré.
De plus, l’amélioration du système SYDONIA par sa migration vers une version plus évoluée est attendue afin de sécuriser les recettes douanières. D'autres actions prioritaires sont envisagées, notamment une interconnexion entre les services de la douane, des impôts, du trésor, les banques. Le ministère des finances projette également la bancarisation des bureaux de Bol, Mao, Adré, Goz-Beida, Tiné, Leré, Kelo, Kalait et Ronier, ainsi que le suivi et le contrôle des exonérations douanières.
Au total, plus de 200 participants se sont penchés jusqu’à samedi pour proposer des orientations claires sur l’évolution des finances publiques, diagnostiquer le système d’information des services centraux et déconcentrés, et faire un état de lieux sur les réformes fiscales, douanières et domaniales.