Un an après son « apparition », le coronavirus (Covid-19) nous aura mis sous tension et personne ne sait exactement comment nous allons en sortir. Les mesures restrictives des libertés (confinement, couvre-feu, etc.) mises en place par les autorités commencent à excéder. L’hypothèse d’un troisième confinement met tout le monde sous tension, car nous ne sommes plus disposés à supporter des restrictions après avoir retrouvé un peu de liberté. Et l’idée même que nous ne voyons pas la fin confine à la dépression, à la tristesse. Si le moral de tout le monde en prend de sacrés coups, l’économie, elle, en prend de sacrés coûts ! Surtout, en sachant que le confinement ne fonctionne pas tout à fait, aussi bien à cause de la gestion gouvernementale, que du non-respect des consignes par tout le monde.
La vie ne s’arrête pas pour autant ; nous n’avons pas été habitués à ces coups de kniffe dans nos libertés : les étudiants n’en peuvent plus de faire des cours à distance et personne ne comprend pourquoi il y a tant de dérogations alors qu’il y a des mesures restrictives… Et puis, la solution du vaccin commence à prendre corps et l’espoir commence à revenir, sur la pointe des pieds. Ainsi, les laboratoires Pfizer et BioNTech auraient développé un vaccin efficace à 95% pour nous aider à prévenir les infections à Covid-19. Pour la première fois, depuis longtemps, l’Europe passe une commande groupée et lance la campagne coordonnée. Sauf que les laboratoires sont débordés par leur propre succès et n’arrivent pas à suivre et aujourd’hui, ils en sont réduits à tergiverser sur la quantité des doses… Pendant ce temps, d’autres labo n’ont pas trouvé mieux comme vaccin…
Qui se rappelle qu’au début des années 90, le Brésil avait revendiqué l’accessibilité des traitements (le pays perdait alors beaucoup d’intellectuels importants) et s'était lancé dans la copie de ces médicaments (AZT). D’autres pays avaient suivi l’exemple face à l’hécatombe qui était prévue.
Aujourd’hui, le monde compte environ 98 800 000 cas de Covid-19 et 2 122 587 décès et les chiffres pourraient augmenter dans les jours qui suivent. Les variants du virus ont encore leurs secrets morbides.
Face à cette situation, ne devons-nous pas obliger les laboratoires Pfizer et BioNTech à travailler avec les autres labo à la fabrication de ce vaccin vital ? Au rythme où vont les choses, les laboratoires Pfizer et BioNTech vont faire de bénéfices mirifiques, c’est sûr, mais au prix de combien de personnes décédées ? Alors que nous pouvons payer leurs droits aux laboratoires Pfizer et BioNTech et ainsi faire fabriquer les vaccins par ses concurrents…
Vous me direz, la propriété intellectuelle. J’entends bien, mais avec toute l’économie du monde qui fonctionne au ralenti, avec des conséquences incalculables qui arrivent de fermetures d’entreprises, de chômage, la santé publique ne doit-elle pas devenir un impératif ? Les gouvernements ne doivent-ils pas se positionner clairement entre la propriété exclusive et l’accessibilité des traitements, le droit à la santé ? Rappelons que l’article 25 de la DUDH dispose que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé » et l’alinéa 11 du préambule de la Constitution de 1946 dispose que « la Nation garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé ».
Entre le prélèvement d’une rente de monopole et la revendication d’un droit à la santé, les États doivent trancher.
La vie ne s’arrête pas pour autant ; nous n’avons pas été habitués à ces coups de kniffe dans nos libertés : les étudiants n’en peuvent plus de faire des cours à distance et personne ne comprend pourquoi il y a tant de dérogations alors qu’il y a des mesures restrictives… Et puis, la solution du vaccin commence à prendre corps et l’espoir commence à revenir, sur la pointe des pieds. Ainsi, les laboratoires Pfizer et BioNTech auraient développé un vaccin efficace à 95% pour nous aider à prévenir les infections à Covid-19. Pour la première fois, depuis longtemps, l’Europe passe une commande groupée et lance la campagne coordonnée. Sauf que les laboratoires sont débordés par leur propre succès et n’arrivent pas à suivre et aujourd’hui, ils en sont réduits à tergiverser sur la quantité des doses… Pendant ce temps, d’autres labo n’ont pas trouvé mieux comme vaccin…
Qui se rappelle qu’au début des années 90, le Brésil avait revendiqué l’accessibilité des traitements (le pays perdait alors beaucoup d’intellectuels importants) et s'était lancé dans la copie de ces médicaments (AZT). D’autres pays avaient suivi l’exemple face à l’hécatombe qui était prévue.
Aujourd’hui, le monde compte environ 98 800 000 cas de Covid-19 et 2 122 587 décès et les chiffres pourraient augmenter dans les jours qui suivent. Les variants du virus ont encore leurs secrets morbides.
Face à cette situation, ne devons-nous pas obliger les laboratoires Pfizer et BioNTech à travailler avec les autres labo à la fabrication de ce vaccin vital ? Au rythme où vont les choses, les laboratoires Pfizer et BioNTech vont faire de bénéfices mirifiques, c’est sûr, mais au prix de combien de personnes décédées ? Alors que nous pouvons payer leurs droits aux laboratoires Pfizer et BioNTech et ainsi faire fabriquer les vaccins par ses concurrents…
Vous me direz, la propriété intellectuelle. J’entends bien, mais avec toute l’économie du monde qui fonctionne au ralenti, avec des conséquences incalculables qui arrivent de fermetures d’entreprises, de chômage, la santé publique ne doit-elle pas devenir un impératif ? Les gouvernements ne doivent-ils pas se positionner clairement entre la propriété exclusive et l’accessibilité des traitements, le droit à la santé ? Rappelons que l’article 25 de la DUDH dispose que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé » et l’alinéa 11 du préambule de la Constitution de 1946 dispose que « la Nation garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé ».
Entre le prélèvement d’une rente de monopole et la revendication d’un droit à la santé, les États doivent trancher.