Le cercle Jérémie Okemba n’est pas resté insensible au mois de mars consacré à la femme. Pour apporter sa contribution à la question du genre, il a choisi le volet sensibilisation dans le cadre des agressions et violences faites aux femmes. La conférence-débat organisée, pour la circonstance, devant un parterre d'élèves, d'étudiants et femmes d'autres mouvements associatifs, a été l’occasion pour tirer sur la sonnette d’alarme et de circonscrire au mieux le combat actuel, pour éradiquer toute forme de violence, de discrimination et d'agression dont serait victime la femme.
Pour intensifier la réflexion, un panel de quatre exposants, des mots de circonstance des dirigeants du cercle Jérémie Okemba et des contributions des participants ont servi d'éléments susceptibles de contribuer à l'élimination des violences contre les femmes.
La thématique du jour a donné lieu à une série de communications développées respectivement par le directeur central de la police judiciaire, Jean Roger Kouni Okogna ; Mme Orlove Loubaki, membre de l’Association des femmes Juristes du Congo. L’Université Marien Ngouabi a été associée à cette réflexion par les exposés animés par le sociologue et maitre-assistant, le docteur Nkouenzi et le psychologue et maitre-assistant, le docteur Ntsiba Madzou.
De toutes ces interventions, les communications animées par les représentants de l’université Marien Ngouabi ont suscité plus de débat. Le sociologue a fait l’apologie des mariages polygamiques, en référence au code de la famille congolaise. Tandis que le conférencier psychologue, dans le déroulé de son exposé, a eu recours à certains mots, comme « la promotion canapé » en faisant allusion à l’obtention de certaines faveurs par les femmes en échange de leurs charmes.
Des interventions qui ont suscité la réaction de la présidente de l’Association des femmes juristes du Congo, Mme Jocelyne Milandou, qui a vivement critiqué la thèse du sociologue faisant l’apologie des mariages polygames et celle du psychologue parlant de la « promotion canapé ». Elle a pris le soin d'inviter les hommes à discipliner leur "libido". Pour elle, on a besoin des psychologues et des sociologues pour l’éducation et la thérapie des femmes victimes des violences et non pour les condamner et les vilipender. Elle a par la suite souligné la responsabilité de l’Etat et félicité la police qui fait désormais attention à l’accueil des victimes des violences.
Dans l’ensemble, cette conférence débat qui inaugure l’an 1 du cercle Jérémie Okemba a été un rendez-vous du donner et du recevoir. Les participants ont été édifiés sur le rôle de la police et des ONGs, telle que l’association des femmes juristes du Congo sur l’orientation des victimes des agressions et violences multiformes. Les pistes de solutions proposées ont mis un accent particulier sur la reconstruction des victimes par le dialogue, l’éducation.
A noter que la situation des victimes des agressions et violences est très dramatique. La secrétaire en charge des questions féminines et du genre du cercle Jérémie Okemba, Princia Obira, a souligné que, sur 624 millions de femmes victimes des agressions multiformes, chaque année, selon le rapport de l’ONU publié en 2016, Seulement 15 millions bénéficient des services de la police, soit un pourcentage de 8,26%.
L'espace de cette conférence-débat, faut-il le rappeler, a servi de cadre pour que chaque femme et fille prenne conscience des démarches à entreprise lorsqu'elle est victime d'une violence ou d'une agression sexuelle de la part d'un homme méprisant le droit et les enjeux actuels en terme d'émancipation et de promotion de la femme.
Pour intensifier la réflexion, un panel de quatre exposants, des mots de circonstance des dirigeants du cercle Jérémie Okemba et des contributions des participants ont servi d'éléments susceptibles de contribuer à l'élimination des violences contre les femmes.
La thématique du jour a donné lieu à une série de communications développées respectivement par le directeur central de la police judiciaire, Jean Roger Kouni Okogna ; Mme Orlove Loubaki, membre de l’Association des femmes Juristes du Congo. L’Université Marien Ngouabi a été associée à cette réflexion par les exposés animés par le sociologue et maitre-assistant, le docteur Nkouenzi et le psychologue et maitre-assistant, le docteur Ntsiba Madzou.
De toutes ces interventions, les communications animées par les représentants de l’université Marien Ngouabi ont suscité plus de débat. Le sociologue a fait l’apologie des mariages polygamiques, en référence au code de la famille congolaise. Tandis que le conférencier psychologue, dans le déroulé de son exposé, a eu recours à certains mots, comme « la promotion canapé » en faisant allusion à l’obtention de certaines faveurs par les femmes en échange de leurs charmes.
Des interventions qui ont suscité la réaction de la présidente de l’Association des femmes juristes du Congo, Mme Jocelyne Milandou, qui a vivement critiqué la thèse du sociologue faisant l’apologie des mariages polygames et celle du psychologue parlant de la « promotion canapé ». Elle a pris le soin d'inviter les hommes à discipliner leur "libido". Pour elle, on a besoin des psychologues et des sociologues pour l’éducation et la thérapie des femmes victimes des violences et non pour les condamner et les vilipender. Elle a par la suite souligné la responsabilité de l’Etat et félicité la police qui fait désormais attention à l’accueil des victimes des violences.
Dans l’ensemble, cette conférence débat qui inaugure l’an 1 du cercle Jérémie Okemba a été un rendez-vous du donner et du recevoir. Les participants ont été édifiés sur le rôle de la police et des ONGs, telle que l’association des femmes juristes du Congo sur l’orientation des victimes des agressions et violences multiformes. Les pistes de solutions proposées ont mis un accent particulier sur la reconstruction des victimes par le dialogue, l’éducation.
A noter que la situation des victimes des agressions et violences est très dramatique. La secrétaire en charge des questions féminines et du genre du cercle Jérémie Okemba, Princia Obira, a souligné que, sur 624 millions de femmes victimes des agressions multiformes, chaque année, selon le rapport de l’ONU publié en 2016, Seulement 15 millions bénéficient des services de la police, soit un pourcentage de 8,26%.
L'espace de cette conférence-débat, faut-il le rappeler, a servi de cadre pour que chaque femme et fille prenne conscience des démarches à entreprise lorsqu'elle est victime d'une violence ou d'une agression sexuelle de la part d'un homme méprisant le droit et les enjeux actuels en terme d'émancipation et de promotion de la femme.