Un trafiquant d’ivoire au commissariat du 10ème arrondissement de la ville de Yaoundé.
Les deux trafiquants qui sont arrivés à bord d'un taxi se sont arrêtés devant un bar au lieu-dit « Carrefour Bastos » à Yaoundé. L'un d'eux est entré dans le bar, y a passé quelques minutes avant d’en ressortir. Il est ensuite rentré dans le taxi et a pris un sac en plastique qu'il a tenu soigneusement, puis il s'est précipité directement dans le bar alors qu’il pleuvait. Pendant qu'il se dirigeait vers le bar, il était suivi par des agents qui ont procédé à son arrestation à l'intérieur du bar tandis que le second qui attendait impatiemment dans le taxi a également été appréhendé. Deux défenses d’ivoire ont été retrouvées dans le sac en plastique. Les deux trafiquants ont ensuite été conduits au commissariat de police du 10ème arrondissement de la ville de Yaoundé où leur interrogatoire a démarré aussitôt. Ils pourraient être incarcérés à l’issue de cette procédure d’enquêtes préliminaire.
L'opération a été réalisée par la délégation régionale des Forêts et de la Faune de la région du Centre avec l'assistance technique d'une organisation d’appui à l'application de la loi faunique dénommée Laga. Selon des sources proches de l'affaire, s'exprimant sous anonymat, l'un des trafiquants, âgé de 45 ans, avait été traqué pendant près de six mois pour son implication dans le commerce illégal de l'ivoire. Il est soupçonné de diriger un groupe de braconniers qui lui fournissent de l'ivoire brute, tandis qu’il traite directement avec les trafiquants chinois. Peu de temps avant son arrestation, il s’était rendu à Bafia, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Yaoundé où il serait allé s’approvisionner en produits de la faune. Il a également fait une brève inspection de la zone du « Carrefour Bastos » pour s'assurer que la transaction d’ivoire qui y allait avoir lieu se déroulerait sans risque d'y être arrêté.
Les experts de l'application de la loi faunique, expliquent que cette mesure de prudence est une marque et un signe de son professionnalisme et de son expertise dans le métier. Les trafiquants sont actuellement derrière les barreaux et devraient répondre des faits de détention, circulation et commercialisation illégales des trophées d'une espèce sauvage protégée, conformément à la loi de 1994 sur la faune. La loi dispose qu'ils risquent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et/ou une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de Fcfa.
Le commerce illégal de l'ivoire est considéré comme le principal facteur de la disparition des éléphants au Cameroun et le ministère des Forêts et de la Faune a déployé d'énormes efforts en matière d'application de la loi faunique. Ceci est considéré comme la mesure de conservation la plus urgente pour entraver la libre circulation de l'ivoire sur les marchés illégaux. En signe de détermination à éradiquer le commerce illicite de l'ivoire, le gouvernement collabore avec des partenaires, tels que Laga, depuis plus d'une décennie pour appliquer efficacement les lois. Outre l'application de la loi, l'année dernière près de 3,5 tonnes d'ivoire ont été détruites par le gouvernement pour indiquer sa détermination à lutter contre ce commerce jusqu’à la fin.
L'opération a été réalisée par la délégation régionale des Forêts et de la Faune de la région du Centre avec l'assistance technique d'une organisation d’appui à l'application de la loi faunique dénommée Laga. Selon des sources proches de l'affaire, s'exprimant sous anonymat, l'un des trafiquants, âgé de 45 ans, avait été traqué pendant près de six mois pour son implication dans le commerce illégal de l'ivoire. Il est soupçonné de diriger un groupe de braconniers qui lui fournissent de l'ivoire brute, tandis qu’il traite directement avec les trafiquants chinois. Peu de temps avant son arrestation, il s’était rendu à Bafia, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Yaoundé où il serait allé s’approvisionner en produits de la faune. Il a également fait une brève inspection de la zone du « Carrefour Bastos » pour s'assurer que la transaction d’ivoire qui y allait avoir lieu se déroulerait sans risque d'y être arrêté.
Les experts de l'application de la loi faunique, expliquent que cette mesure de prudence est une marque et un signe de son professionnalisme et de son expertise dans le métier. Les trafiquants sont actuellement derrière les barreaux et devraient répondre des faits de détention, circulation et commercialisation illégales des trophées d'une espèce sauvage protégée, conformément à la loi de 1994 sur la faune. La loi dispose qu'ils risquent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et/ou une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de Fcfa.
Le commerce illégal de l'ivoire est considéré comme le principal facteur de la disparition des éléphants au Cameroun et le ministère des Forêts et de la Faune a déployé d'énormes efforts en matière d'application de la loi faunique. Ceci est considéré comme la mesure de conservation la plus urgente pour entraver la libre circulation de l'ivoire sur les marchés illégaux. En signe de détermination à éradiquer le commerce illicite de l'ivoire, le gouvernement collabore avec des partenaires, tels que Laga, depuis plus d'une décennie pour appliquer efficacement les lois. Outre l'application de la loi, l'année dernière près de 3,5 tonnes d'ivoire ont été détruites par le gouvernement pour indiquer sa détermination à lutter contre ce commerce jusqu’à la fin.