Le trafiquant aux arrêts dans un commissariat de police.
Le mis en cause était parti de Meyomessala dans la région du Sud pour Yaoundé. Peu de temps après son arrivée, il a emprunté un taxi à destination d'un quartier populaire de la capitale camerounaise pour y rencontrer un client. Il a finalement été appréhendé lorsqu’il tentait de contacter le client, visiblement pour lui vendre les crânes de chimpanzés en sa possession.
L'opération a été menée par les agents de la brigade de contrôles de la délégation régionale des Forêts et de la Faune du Centre, en collaboration avec les éléments du commissariat de sécurité publique du 10ème arrondissement de Yaoundé. Ces derniers ont bénéficié de l'assistance technique d'une Ong dénommée Laga. Lors de l'audition du mis en cause, l'un de ses proches, venu l’assister au commissariat de police, s’étant présenté comme son oncle, était visiblement choqué par ce qu'il découvrait. Il a alors révélé aux officiers de police que son neveu était un pasteur.
Le suspect n'avait que le récépissé de la carte nationale d'identité, sa profession n'a donc pas pu être vérifiée de façon précise. L'un des crânes de chimpanzés avait été partiellement peint en couleur rouge, toute chose qui avait déjà été observée en début de mois à Doumé, dans la région de l'Est, suite à l’interpellation de deux hommes pour trafic de crânes de gorilles. Dans ce cas, un crâne de gorille avait été totalement peint en rouge or.
Certains spécialistes dans le domaine pensent que cette pratique est destinée au déguisement. Un habitant de Doumé avait déclaré que les acheteurs chinois préfèrent que ces crânes soient peints dans le but de mieux les conserver. D'autres soutiennent que les pratiques traditionnelles de guérison ou de pur mysticisme peuvent être la raison de peindre des crânes.
Les crânes de primates qui sont généralement obtenus après que la viande ait été dépecée et consommée semblent être très prisés. Ce qui constitue une menace à la survie des grands singes, car les pressions de braconnage sont intensément exercées sur les populations de grands singes.
L'opération a été menée par les agents de la brigade de contrôles de la délégation régionale des Forêts et de la Faune du Centre, en collaboration avec les éléments du commissariat de sécurité publique du 10ème arrondissement de Yaoundé. Ces derniers ont bénéficié de l'assistance technique d'une Ong dénommée Laga. Lors de l'audition du mis en cause, l'un de ses proches, venu l’assister au commissariat de police, s’étant présenté comme son oncle, était visiblement choqué par ce qu'il découvrait. Il a alors révélé aux officiers de police que son neveu était un pasteur.
Le suspect n'avait que le récépissé de la carte nationale d'identité, sa profession n'a donc pas pu être vérifiée de façon précise. L'un des crânes de chimpanzés avait été partiellement peint en couleur rouge, toute chose qui avait déjà été observée en début de mois à Doumé, dans la région de l'Est, suite à l’interpellation de deux hommes pour trafic de crânes de gorilles. Dans ce cas, un crâne de gorille avait été totalement peint en rouge or.
Certains spécialistes dans le domaine pensent que cette pratique est destinée au déguisement. Un habitant de Doumé avait déclaré que les acheteurs chinois préfèrent que ces crânes soient peints dans le but de mieux les conserver. D'autres soutiennent que les pratiques traditionnelles de guérison ou de pur mysticisme peuvent être la raison de peindre des crânes.
Les crânes de primates qui sont généralement obtenus après que la viande ait été dépecée et consommée semblent être très prisés. Ce qui constitue une menace à la survie des grands singes, car les pressions de braconnage sont intensément exercées sur les populations de grands singes.