Advienne que pourra...

Le Congo-Kinshasa en quelques lettres
Que représente stratégiquement et économiquement la Républi­que Démocratique du Congo à l’échelle à la fois locale, régionale, continentale et mondiale ? Pourquoi, depuis le 30 juin 1960, date de son accession à la souveraineté internationale, ce pays est toujours déstabilisé ? Pourquoi les étrangers, qu’ils soient Africains ou non, s’arrangent-ils sans cesse pour que cet État ne soit pas du tout dirigé par des Congolais d’origine ?
Militant contre des forces à la fois centripètes et centrifuges, quelques Congolais essaient d’impulser un nouvel élan en vue d’une République Démocratique du Congo politiquement éclairée et économiquement viable. L’auteur de cet ouvrage est sans conteste l’un d’eux. Que pense-t-il, s’agissant surtout de l’avenir des populations congolais et du devenir de son pays ? Quelle vérité recèlent les mots qu’il égrène patriotiquement ? Cherche-t-il à tracer des sillons que suivront les Congo­lais éveillés et les forces vives de ce géant assailli, presque agressé, de toutes parts ? Veut-il façonner un moule dans lequel coulera en toute conscience le Congolais de demain ? A-t-on affaire à un acteur politique habile et avisé, condottiere pétri d’ambition constructive ? Forban de la politique ou fin stratège ? Quelle part jouera-t-il dans la IVe République, qui plus est en gestation, d’un pays qui a forcément besoin d’un véritable homme, ou femme, d’État en vue de l’ancrage de manière positive dans le troisième millénaire ?

https://atelieregregore.selz.com/item/le-congo-kinshasa-en-quelques-lettres-papier

Vers la présidence à vie de Joseph Kabila en RDC ?
En ayant signifié le 24 janvier dernier à la Belgique sa volonté de fermer « dans un bref délai » la « Maison Schengen » de Kinshasa et fait savoir au gouvernement belge que sa « nouvelle agence de développement (Enabel) n’a plus sa raison d’être en République démocratique du Congo et, dès lors, lui [a demandé] de tirer les conséquences qui [s’imposaient] », le gouvernement congolais a pris le risque de provoquer une crise avec les pays de l’Union européenne.

La question du financement des scrutins prévus pour la fin de l’année n’étant pas encore résolue, on peut se demander comment la République Démocratique du Congo, dont le projet de budget 2018 s’élève à 5 milliards USD peut-elle se permettre de se mettre à dos des partenaires susceptibles de financer directement la Commission électorale nationale internationale (CENI).

En réalité, les partenaires européens ont conditionné l’aide et le financement des élections en République Démocratique du Congo qu’à la condition que cesse le « harcèlement » contre l’opposition et la société civile. Peut-on conclure que le gouvernement congolais use sciemment de la violence et bafoue à dessein les droits fondamentaux de la personne humaine dans le seul but de décourager, sur le plan électoral, la contribution financière et matérielle en provenance des pays européens ? Sans aide extérieure, les 500 millions de dollars alloués par le Parlement national étant insuffisants, les autorités congolaises justifieront sans vergogne l’ajournement des scrutins prévus pour la fin de l’année et leur renvoi aux calendes grecques, comme au Burundi.

En conséquence, la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) en appelle aux forces vives la Nation congolaise afin de contrecarrer les manœuvres du gouvernement congolais en vue de la présidence à vie de Joseph Kabila.

Fait à Paris, le 26 janvier 2018

Pour la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier-Vice Président de l’ABACO

RDC : une transition politique sans Joseph Kabila
La non-organisation des élections présidentielle et législatives en 2016 ne cesse de fragiliser les institutions étatiques et la cohésion nationale. Aujourd’hui, l’impossibilité pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’organiser les scrutins provinciaux, sénatoriaux, présidentiel et législatifs ne peut que déboucher sur une crise sociale et politique en mesure d’hypothéquer à jamais l’avenir de la République Démocratique du Congo et de déstabiliser longtemps la région des Grands Lacs, ainsi que l’Afrique centrale. En tout cas, l’échec du dialogue national politique inclusif initié par le président Joseph Kabila et les événements dramatiques en cours dans notre pays incitent à une transition politique sans Joseph Kabila.

Par conséquent, l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) propose une feuille de route et une charte en vue de la transition politique en République Démocratique du Congo sans Joseph Kabila (voir pièce jointe).

Pour l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier-Vice Président de l’ABACO

Fait à Paris, le 22 janvier 2018

 
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