La décision du 14 novembre 2017 de Lars Stork ,Président Directeur Général d’Afrimax Group avait donné mandat au cabinet d’avocats Jing & Partners, représenté par M. Paul Jing, de: « Superviser le processus de fermeture ;Mener des négociations et des discussions à ce sujet ; Préparer, signer et soumettre au nom d’Afrimax tous les documents de remplissage et autres à toutes les autorités locales pertinentes ;Prendre toutes les autres mesures nécessaires aux fins de la cessation des opérations de la société et veiller à ce qu’il reste un statut dormant ». Lars Stork avait par ailleurs demandé au cabinet d’avocats Jing & Partners de : «Négocier et régler toutes les créances en souffrance de l’entreprise vis-à-vis des employés et autres tiers, dans les limites des moyens dont dispose l’entreprise ;Contacter et informer le bureau des impôts compétent et le registre des sociétés de la cessation des activités de la société ».
Des observateurs proches du dossier avaient alors constaté qu’Afrimax Group avait résilié son contrat avec Me Etah David Akoh,considéré par certains comme l’origine des malheurs de Vodafone Cameroon.
Au moment où la société annoncait la cessation de ses activités au Cameroun,plusieurs cadre de cette multinationale faisaient l’objet des poursuites par la justice militaire du Cameroun pour présomption de blanchiment de capitaux, financement du terrorisme et autres. Des faits graves portés à l’attention des autorités administratives et judiciaires par le Directeur Général du CCERE,Ibrahim Zakari. Selon ce dernier : « la Société Northwave Sarl, détentrice originaire d’un titre d’exploitation délivré par le ministère des postes et Télécommunications , s’est vue être absorbée par le Groupe Afrimax, qui n'a aucune existence légale au Cameroun, créant ainsi une nouvelle entité: Vodafone Cameroun (F.A.I.).Sans aucun état d’âme et au mépris de la législation camerounaise en générale, de la loi régissant les modalités d’établissement et/ou d’exploitation des réseaux et des fournitures des services de communication électronique soumis au régime de l’autorisation en particulier, cette absorption fut l’occasion pour la nouvelle entité Vodafone Cameroun de montrer au grand jour, ses intentions malveillantes et perverses, dans la mesure où en toute connaissance de cause sans doute, le nouveau-né Vodafone Cameroun, malgré ses moyens financiers colossaux et la panoplie d’experts ou de conseillers juridiques (dont nous remettons en doute l’intégrité morale) à sa disposition, continua à exploiter le titre délivré à la société Northwave Sarl, au mépris du principe intangible et sacro-saint de l’incessibilité des titres d’exploitation en matière de communication électronique au Cameroun ».
En effet, selon Madame le Ministre des Postes et Télécommunications, « les titres d’exploitations sont personnels, incessibles et ne confèrent aucun droit d’exclusivité ».
Le Directeur Général du Centre de Commerce Extérieur et des Relations Extérieures, acclame donc la prompte réaction du gouvernement camerounais qui, sensible aux cris de détresse du peuple camerounais, jusque-là abusé, met ainsi un terme à une situation malheureuse qui entachait fortement la sécurité et l’image de marque de l’Etat du Cameroun et par la même occasion, les relations diplomatiques cordiales, amicales, voire même fraternelles entre la République du Cameroun et le Royaume des Pays-Bas dont le Groupe Afrimax est originaire.
Selon nos sources, l’initiative du CCERE, des poursuites pénales et civiles ont été engagées contre Afrimax , Vodafone Cameroun et leurs dirigeants, auprès des instances judiciaires compétentes, afin que des sanctions sévères soient infligées à « ces traîtres de la patrie aux idées malsaines, et soutenus par la subversion internationale ». Sur instruction du commissaire du gouvernement du Littoral,les scellés ont été apposés.Sur les 1200 employés licenciés(116 employés directs et 1055indirects ),tous ont été surpris ce mardi matin,de lire dans les colonnes du journal « Le Quotidien de l’Economie » ;que : « 14 employés sur les 81 qui doivent etre payés sont déjà rentrés dans leurs droits ». Joints ce mardi après –midi,aucun ex-employé ne confirme avoir reçu un franc cfa de Maitre Paul Jing.
Du coup,certains observateurs s’interrogent comment le liquidateur a réussi à vendre les biens scellés sur instruction du commissaire du gouvernement sans une décision de levée ?Les employés se disent aujourd’hui menacer par les anciens clients de Vodafone qui ont eux aussi été floués dans cette histoire.Dans une note confidentielle adressée aux autorités , des sources font état :« des menaces graves contre dame Halimatou Hassana et son époux Ibrahim Zakari,depuis le déclenchement de cette affaire ».
En attendant que la justice militaire statut sur l’affaire Vodafone,le data center et plusieurs biens de cette société restent sous scellés.La dette laissée par l’entreprise se chiffre,selon certaines sources, à 3,5milliards Fcfa et pour d'autres,à 9,5milliards Fcfa,dette dans laquelle celle des employés se chiffre à environ 1milliards Fcfa ;a-t-on appris de nos confrères du journal « Le quotidien de l’Economie ».Affaire à suivre.