L’ambassade de France au Tchad a souligné l’importance de reconnaître les sacrifices des combattants africains en déclarant : « La France a rendu hommage aux combattants africains dont les soldats tchadiens qui ont joué un rôle crucial dans la Libération de la France » sur son compte X (ex-Twitter) ce 15 août 2024.
Pour rappel, dans la nuit du 14 au 15 août 1944, le débarquement de Provence a vu la participation déterminante des tirailleurs d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne, qui ont payé un lourd tribut à la victoire. Cet événement, surnommé « le débarquement oublié », mérite une reconnaissance appuyée pour le rôle crucial joué par les troupes africaines.
Plus de la moitié des 450 000 soldats ayant participé à cette opération venait du continent africain. La commémoration du 15 août a ainsi été l’occasion de rendre hommage à ces soldats, et de rappeler leur rôle central dans le succès du débarquement.
Le président français Emmanuel Macron, accompagné de 5 chefs d’Etat africains, Paul Biya (Cameroun), Faure Gnassingbé (Togo), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique), Azali Assoumani (Comores), Brice Oligui Nguema (Gabon), ont explicitement reconnu le sacrifice de ces tirailleurs et l’importance de sa reconnaissance pour la mémoire franco-africaine : « Il n'y aurait pas eu de victoire alliée sans la contribution des autres peuples, sans les étrangers, et autres tirailleurs » africains, a insisté le chef d'État camerounais Paul Biya à cette occasion, s’exprimant au nom des chefs d'État étrangers.
« Cette lutte a été menée ensemble, pour défendre les valeurs et les idéaux universels de paix et de justice », a-t-il poursuivi, soulignant le rôle joué par les « combattants » venus d'Afrique, « héritiers de traditions guerrières immémorables, admirables de courage, d'audace et de loyauté ».
« Officiers de l'Empire ou enfants du Sahara, natifs de la Casamance ou de Madagascar, (...) ils n'étaient pas de la même génération, ils n'étaient pas de la même confession, (...) ils étaient pourtant l'armée de la nation, armée la plus fervente et la plus bigarrée », a rappelé Emmanuel Macron, en soulignant le rôle joué par l'armée d'Afrique lors du débarquement de Provence.
« Si la France a pu écrire sous son drapeau “Liberté, égalité, fraternité”, c'est en partie grâce aux tirailleurs sénégalais », a en outre insisté N'Dongo Dieng, tirailleur ayant participé aux guerres d'Indochine et du Cameroun, lors des célébrations. « La France nous avait oubliés, mais ils sont en train de rattraper le temps perdu », a ajouté de son côté Oumar Diémé, ancien tirailleur sénégalais.
Ces héros africains méconnus, par leurs sacrifices, ont apporté une contribution inestimable à la Libération de la France.
Pour rappel, dans la nuit du 14 au 15 août 1944, le débarquement de Provence a vu la participation déterminante des tirailleurs d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne, qui ont payé un lourd tribut à la victoire. Cet événement, surnommé « le débarquement oublié », mérite une reconnaissance appuyée pour le rôle crucial joué par les troupes africaines.
Plus de la moitié des 450 000 soldats ayant participé à cette opération venait du continent africain. La commémoration du 15 août a ainsi été l’occasion de rendre hommage à ces soldats, et de rappeler leur rôle central dans le succès du débarquement.
Le président français Emmanuel Macron, accompagné de 5 chefs d’Etat africains, Paul Biya (Cameroun), Faure Gnassingbé (Togo), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique), Azali Assoumani (Comores), Brice Oligui Nguema (Gabon), ont explicitement reconnu le sacrifice de ces tirailleurs et l’importance de sa reconnaissance pour la mémoire franco-africaine : « Il n'y aurait pas eu de victoire alliée sans la contribution des autres peuples, sans les étrangers, et autres tirailleurs » africains, a insisté le chef d'État camerounais Paul Biya à cette occasion, s’exprimant au nom des chefs d'État étrangers.
« Cette lutte a été menée ensemble, pour défendre les valeurs et les idéaux universels de paix et de justice », a-t-il poursuivi, soulignant le rôle joué par les « combattants » venus d'Afrique, « héritiers de traditions guerrières immémorables, admirables de courage, d'audace et de loyauté ».
« Officiers de l'Empire ou enfants du Sahara, natifs de la Casamance ou de Madagascar, (...) ils n'étaient pas de la même génération, ils n'étaient pas de la même confession, (...) ils étaient pourtant l'armée de la nation, armée la plus fervente et la plus bigarrée », a rappelé Emmanuel Macron, en soulignant le rôle joué par l'armée d'Afrique lors du débarquement de Provence.
« Si la France a pu écrire sous son drapeau “Liberté, égalité, fraternité”, c'est en partie grâce aux tirailleurs sénégalais », a en outre insisté N'Dongo Dieng, tirailleur ayant participé aux guerres d'Indochine et du Cameroun, lors des célébrations. « La France nous avait oubliés, mais ils sont en train de rattraper le temps perdu », a ajouté de son côté Oumar Diémé, ancien tirailleur sénégalais.
Ces héros africains méconnus, par leurs sacrifices, ont apporté une contribution inestimable à la Libération de la France.