IMBOULOU (Congo) - Des dizaines camions convergent au pied de deux collines déboisées, des centaines d'ouvriers chinois et congolais s'activent: Imboulou, le plus grand barrage du Congo dont la construction a commencé il y a quatre ans, fournira en octobre ses premiers kilowatts.
Les chiffres sont impressionnants: au moins 600 ingénieurs, techniciens et ouvriers chinois, 2.000 travailleurs congolais évoluent sur ce chantier avec près de 150 camions et différents engins. La crête du barrage s'élève à 311 m de hauteur et sa longueur est d'un peu moins de 600 m.
Un tronçon de 60 km, reliant le barrage et la Route nationale 2, partant de Brazzaville au nord du pays, a été entièrement goudronné.
D'un coût global de 280 millions de dollars (140 milliards de FCFA, plus de 213 millions d'euros) dont 85% apportés par la Chine, le complexe hydro-électrique d'Imboulou produira à terme 120 mégawatts (MW), selon le projet.
Ce financement "représente le tiers du budget annuel d'investissement du Congo en 2008", souligne le ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, Bruno Itoua, en visite sur place cette semaine notamment avec le président Denis Sassou Nguesso et l'ambassadeur chinois Li Shuli. Tous ont assisté à la coupure de la rivière.
"Ce barrage constitue à l'heure actuelle le plus grand projet de la coopération entre la Chine et le Congo" depuis l'établissement de leurs relations diplomatiques, il y a bientôt 45 ans, se félicite M. Li.
Le réservoir fera 584 millions de m3 alors que le débit moyen de la rivière Léfini pour alimenter les turbines de 30 MW chacune sera de 484 m3 par seconde. La première turbine tournera en octobre.
"Depuis quatre ans, les travaux se déroulent selon le chronogramme établi. Le gros oeuvre est déjà réalisé à 85%. Il nous reste neuf mois, à coup sûr, pour produire le premier kilowatt qui sortira du barrage", explique le chef du projet, Léon Armand Ibovi.
"Nous avons déjà construit l'intégralité de l'usine et la rivière vient d'être coupée. Nous avons toutes les installations que nous attendions pour faire fonctionner le barrage", assure le délégué général des grands travaux, Jean-Jacques Bouya.
Imboulou permettra de réduire le déficit énergétique du Congo qui importe l'essentiel de son électricité du barrage hydro-électrique d'Inga, en République démocratique du Congo (RDC) voisine.
L'actuel taux de couverture énergétique est d'environ 45% en zones urbaines et moins de 15% en zones rurales. Selon M. Itoua, le gouvernement vise à l'horizon 2015 des taux d'électricité de 90% en milieu urbain et 50% en rural.
"Imboulou alimentera prioritairement Brazzaville, qui est le principal centre de concentration de la population, de la vie politique et administrative de notre pays. Secondairement, il alimentera le Nord qui n'a jamais eu un courant de ce type", affirme-t-il.
Pays pétrolier, le Congo dispose d'environ 150 MW pour des besoins nationaux estimés à 600 MW, selon le gouvernement.
Si le barrage d'Imboulou constitue le principal maillon du boulevard énergétique que Brazzaville s'est engagé à réaliser du sud au nord du pays, il sera également un grand complexe touristique donnant sur le lac artificiel.
Sur une colline qui surplombe le site, une quarantaine de logements, un hôtel, un hôpital, une école, un restaurant-bar et un magasin sont en cours d'achèvement. Electricité garantie.
AFP
sadam
Les chiffres sont impressionnants: au moins 600 ingénieurs, techniciens et ouvriers chinois, 2.000 travailleurs congolais évoluent sur ce chantier avec près de 150 camions et différents engins. La crête du barrage s'élève à 311 m de hauteur et sa longueur est d'un peu moins de 600 m.
Un tronçon de 60 km, reliant le barrage et la Route nationale 2, partant de Brazzaville au nord du pays, a été entièrement goudronné.
D'un coût global de 280 millions de dollars (140 milliards de FCFA, plus de 213 millions d'euros) dont 85% apportés par la Chine, le complexe hydro-électrique d'Imboulou produira à terme 120 mégawatts (MW), selon le projet.
Ce financement "représente le tiers du budget annuel d'investissement du Congo en 2008", souligne le ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, Bruno Itoua, en visite sur place cette semaine notamment avec le président Denis Sassou Nguesso et l'ambassadeur chinois Li Shuli. Tous ont assisté à la coupure de la rivière.
"Ce barrage constitue à l'heure actuelle le plus grand projet de la coopération entre la Chine et le Congo" depuis l'établissement de leurs relations diplomatiques, il y a bientôt 45 ans, se félicite M. Li.
Le réservoir fera 584 millions de m3 alors que le débit moyen de la rivière Léfini pour alimenter les turbines de 30 MW chacune sera de 484 m3 par seconde. La première turbine tournera en octobre.
"Depuis quatre ans, les travaux se déroulent selon le chronogramme établi. Le gros oeuvre est déjà réalisé à 85%. Il nous reste neuf mois, à coup sûr, pour produire le premier kilowatt qui sortira du barrage", explique le chef du projet, Léon Armand Ibovi.
"Nous avons déjà construit l'intégralité de l'usine et la rivière vient d'être coupée. Nous avons toutes les installations que nous attendions pour faire fonctionner le barrage", assure le délégué général des grands travaux, Jean-Jacques Bouya.
Imboulou permettra de réduire le déficit énergétique du Congo qui importe l'essentiel de son électricité du barrage hydro-électrique d'Inga, en République démocratique du Congo (RDC) voisine.
L'actuel taux de couverture énergétique est d'environ 45% en zones urbaines et moins de 15% en zones rurales. Selon M. Itoua, le gouvernement vise à l'horizon 2015 des taux d'électricité de 90% en milieu urbain et 50% en rural.
"Imboulou alimentera prioritairement Brazzaville, qui est le principal centre de concentration de la population, de la vie politique et administrative de notre pays. Secondairement, il alimentera le Nord qui n'a jamais eu un courant de ce type", affirme-t-il.
Pays pétrolier, le Congo dispose d'environ 150 MW pour des besoins nationaux estimés à 600 MW, selon le gouvernement.
Si le barrage d'Imboulou constitue le principal maillon du boulevard énergétique que Brazzaville s'est engagé à réaliser du sud au nord du pays, il sera également un grand complexe touristique donnant sur le lac artificiel.
Sur une colline qui surplombe le site, une quarantaine de logements, un hôtel, un hôpital, une école, un restaurant-bar et un magasin sont en cours d'achèvement. Electricité garantie.
AFP
sadam