Suite à la décision du Conseil de Paris mercredi 17 décembre dernier d’élever Guilad Shalit au rang de Citoyen d’honneur de la ville de Paris, la polémique s’étend sur le sort de Salah Hamouri, franco-palestinien, condamné à sept ans de prison en Israël.
Nous publions le point de vue de la porte-parole de l'Ambassade d'Israël en France, Nina Ben-Ami.
Si l'on prend en considération le cas de Salah Hamouri, plusieurs faits devraient être clarifiés. M. Hamouri a été arrêté le 13 mars 2005 pour trois chefs d'inculpation :
- son appartenance à une organisation illégale, le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), - sa position de leader au sein de cette organisation,
- et enfin sa participation dans le complot destiné à assassiner le rabbin Ovadia Yossef, chef d'un parti politique.
Il a été jugé dans un processus juste et transparent. Il a été représenté par son avocate israélienne, Maître Leah Tsemel, qu'il a choisie. Lors de ce processus les preuves présentées par le procureur militaire démontraient son implication dans les crimes dont il est accusé. Lors du plea-bargain que son avocat lui a recommandé de faire, il a plaidé coupable et a été condamné. Il n'a jamais changé de version ou contesté sa culpabilité.
Après sa condamnation, M. Hamouri a choisi de ne pas faire appel de sa condamnation devant le tribunal militaire israélien supérieur, ni même devant la Cour Suprême de l'Etat d'Israël. Il a le droit de demander l'indulgence, ce qu'il n'a pas fait non plus. Le procès a été mené dans une totale transparence avec la complète coopération de son équipe juridique.
M. Hamouri a été jugé devant un tribunal militaire parce qu'une partie des crimes dont il est accusé a été commis dans les territoires palestiniens, et non en Israël. En outre, ses deux complices résident dans les territoires palestiniens. Selon le code de procédure militaire, ces crimes relèvent de la compétence du tribunal militaire et non de la justice civile.
Toute comparaison entre les cas de Salah Hamouri et celui de Guilad Shalit est une erreur. A Guilad Shalit on ne reproche rien excepté le fait d'être Israélien. M. Hamouri a été arrêté pour des crimes graves et a été condamné à une peine de détention après un processus judiciaire parfaitement légal.
Guilad Shalit a été kidnappé par des terroristes et n'a pas pu défendre ses droits devant une instance judiciaire, qu'elle soit civile ou militaire. M. Hamouri a bénéficié des mêmes droits que tous les prisonniers israéliens parmi lesquels le droit de visite de la famille. Famille qui sait exactement où il se trouve. Les ravisseurs de Shalit, au mépris des droits humanitaires les plus élémentaires, refusent de donner la moindre de ses nouvelles à sa famille ou aux organisations humanitaires. Aucune information sur les conditions de détention ou sur son état de santé n'ont été transmises depuis plus de deux ans.
Alors s'agit-il, pour les partisans de la comparaison -si l'on suit leur raisonnement tel qu'ils le défendent-, de plaider aussi en faveur de Guilad Shalit pour qu'il puisse bénéficier des mêmes conditions de détention que Salah Hamouri ? Les défenseurs de la comparaison défendront-ils le droit au prisonnier Shalit de bénéficier aussi du conseil d'un avocat de son choix, d'un procès ouvert au public, de la possibilité d'un recours à une instance d'appel, de pouvoir être détenu dans des conditions acceptables en terme humanitaire dans la même transparence que celle accordée par la justice israélienne à Salah Hamouri, de bénéficier d'un droit de visite pour sa famille, son avocat, de la croix rouge et de tout autre comité de soutien... Nul doute que les amis de Guilad sauront alors aussi se mobiliser pour Salah Hamouri.
Malheureusement ces défenseurs seront incapables de le faire à force d'assener des vérités partielles et des contre-vérités.
Source:
http://www.guysen.com/
Nous publions le point de vue de la porte-parole de l'Ambassade d'Israël en France, Nina Ben-Ami.
Si l'on prend en considération le cas de Salah Hamouri, plusieurs faits devraient être clarifiés. M. Hamouri a été arrêté le 13 mars 2005 pour trois chefs d'inculpation :
- son appartenance à une organisation illégale, le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), - sa position de leader au sein de cette organisation,
- et enfin sa participation dans le complot destiné à assassiner le rabbin Ovadia Yossef, chef d'un parti politique.
Il a été jugé dans un processus juste et transparent. Il a été représenté par son avocate israélienne, Maître Leah Tsemel, qu'il a choisie. Lors de ce processus les preuves présentées par le procureur militaire démontraient son implication dans les crimes dont il est accusé. Lors du plea-bargain que son avocat lui a recommandé de faire, il a plaidé coupable et a été condamné. Il n'a jamais changé de version ou contesté sa culpabilité.
Après sa condamnation, M. Hamouri a choisi de ne pas faire appel de sa condamnation devant le tribunal militaire israélien supérieur, ni même devant la Cour Suprême de l'Etat d'Israël. Il a le droit de demander l'indulgence, ce qu'il n'a pas fait non plus. Le procès a été mené dans une totale transparence avec la complète coopération de son équipe juridique.
M. Hamouri a été jugé devant un tribunal militaire parce qu'une partie des crimes dont il est accusé a été commis dans les territoires palestiniens, et non en Israël. En outre, ses deux complices résident dans les territoires palestiniens. Selon le code de procédure militaire, ces crimes relèvent de la compétence du tribunal militaire et non de la justice civile.
Toute comparaison entre les cas de Salah Hamouri et celui de Guilad Shalit est une erreur. A Guilad Shalit on ne reproche rien excepté le fait d'être Israélien. M. Hamouri a été arrêté pour des crimes graves et a été condamné à une peine de détention après un processus judiciaire parfaitement légal.
Guilad Shalit a été kidnappé par des terroristes et n'a pas pu défendre ses droits devant une instance judiciaire, qu'elle soit civile ou militaire. M. Hamouri a bénéficié des mêmes droits que tous les prisonniers israéliens parmi lesquels le droit de visite de la famille. Famille qui sait exactement où il se trouve. Les ravisseurs de Shalit, au mépris des droits humanitaires les plus élémentaires, refusent de donner la moindre de ses nouvelles à sa famille ou aux organisations humanitaires. Aucune information sur les conditions de détention ou sur son état de santé n'ont été transmises depuis plus de deux ans.
Alors s'agit-il, pour les partisans de la comparaison -si l'on suit leur raisonnement tel qu'ils le défendent-, de plaider aussi en faveur de Guilad Shalit pour qu'il puisse bénéficier des mêmes conditions de détention que Salah Hamouri ? Les défenseurs de la comparaison défendront-ils le droit au prisonnier Shalit de bénéficier aussi du conseil d'un avocat de son choix, d'un procès ouvert au public, de la possibilité d'un recours à une instance d'appel, de pouvoir être détenu dans des conditions acceptables en terme humanitaire dans la même transparence que celle accordée par la justice israélienne à Salah Hamouri, de bénéficier d'un droit de visite pour sa famille, son avocat, de la croix rouge et de tout autre comité de soutien... Nul doute que les amis de Guilad sauront alors aussi se mobiliser pour Salah Hamouri.
Malheureusement ces défenseurs seront incapables de le faire à force d'assener des vérités partielles et des contre-vérités.
Source:
http://www.guysen.com/