Afrique du Sud : nouveau parti d'opposition

L'ancien ministre de la défense, Mosiuoa Lekota, a déclaré que le Congrès du Peuple ou Cope, était le parti de l'avenir pour tout le pays.
Il a déclaré que la nouvelle formation "avait vocation à accueillir tous les sud-africains, quel que soit leur race, leur classe sociale ou leur orientation sociale".

M. Lekota a fait cette déclaration après sa désignation à la tête du nouveau parti, à Bloemfontein.

"L'histoire de l'Afrique du sud ne sera plus jamais la même", a-t-il affirmé.

L'ancien premier ministre de la province de Gauteng, Mbhazima Shilowa, a été nommé le premier vice-président.

Selon les observateurs Cope pourrait constituer une réelle opposition à l'ANC, le Congrès national africain depuis son arrivée au pouvoir il y a quatorze ans.

L'Alliance démocratique, jusqu'à présent le principal parti d'opposition, recrute surtout au sein de la population blanche et parmi les métis.

Cope a reçu le soutien d'Allan Boesack

L'idée de lancer un nouveau parti est apparue après la démission forcée du président Thabo Mbeki en septembre.

Un juge l'avait accusé d'avoir voulu intervenir dans les démélés judiciaires de Jacob Zuma, le dirigeant de l'ANC.

Ce dernier se trouve aussi à Bloemfontein pour un rassemblement de son parti, dans le but semble-t-il de voler la vedette au lancement de Cope.

"Seulement l'ANC peut maintenir la stabilité et donner la prospérité dans ce pays", a-t-il dit.

bbc afrique

sadam