L’Afrique de l’Ouest est à la fois une région de provenance et de transit pour le commerce illicite des espèces sauvages dont les tortues marines. Bien que les espèces marines fassent moins souvent l’objet d’études d’évaluation de trafic d’espèces comparativement aux autres espèces sauvages, il existe des preuves incontestables des marchés locaux comme régionaux où prospère la vente illégale des produits de tortues marines.
Les cinq espèces de tortues marines existant sur le littoral de l’Afrique de l’Ouest sont menacées d’extinction à cause du trafic illicite et sont aussi utilisées à des fins de médecine traditionnelle, bijouterie et autres formes d’artisanat. Les braconniers ciblent les tortues marines en mer et sur les plages, en particulier leurs sites de ponte. Les tortues marines se perdent aussi dans les mailles des filets de pêche ; leurs nids sont susceptibles de prédation par les chiens et les cochons errants, et leur habitat se dégrade en raison du développement économique des régions côtières.
Les menaces directes et indirectes pour la survie et la conservation des tortues marines semblent croître tous les jours. Des initiatives destinées à contrer ces menaces se sont avérées insuffisantes face aux données limitées et non regroupées aux niveaux local, national et régional. Il existe aussi un manque de coordination entre les parties prenantes intervenant dans la conservation des tortues marines, et une pénurie de ressources pour effectuer des patrouilles des plages et pour faire respecter la législation en place.
Au Togo, le rapport de WWF indique que les tortues marines arrivent tous les ans pour nicher le long de la côte et que 50 % des nids avec des œufs font l’objet de collecte par les pêcheurs des communautés pour leur utilisation personnelle, et que l’on trouvait un nombre croissant de tortues marines mortes échouées sur les plages de ponte. Aussi, le milieu marin togolais contient beaucoup de facteurs qui occasionnent la mort des tortues et des mammifères marins.
Vers la fin du mois de février dernier, une tortue olivâtre en difficulté a échoué sur la plage de Lomé et secourue par les «écovolontaires» de l’association E.R.D.-AFRIQUE, avec l’aide de la Brigade du Littoral et la Fondation Blue Turtle.
Pourtant, les tortues marines sont des régulatrices de l’écosystème marins et côtiers. En consommant les méduses, les tortues libèrent les coraux, ce qui permet à d’autres poissons d’accéder au récif pour se nourrir. Sans tortues, plus de homard, de thon ni de crevettes dans nos assiettes, car elles contribuent à la santé des herbiers marins et des récifs coralliens, dont d’autres espèces animales comme les crevettes, le homard ou le thon tirent également leur subsistance.
En broutant les herbiers ou algues marines, elles jouent un rôle primordial dans la structure et le maintien de la diversité spécifique des herbiers, et par conséquent, dans la biodiversité des espèces qui y sont associées. Lorsqu’elles sont en grand nombre, certaines espèces peuvent même constituer un apport considérable à la biomasse de leur environnement : adultes et œufs constituant une source de nourriture non négligeable pour de multiples autres animaux. Et aussi, leurs capacités à concentrer des éléments vont aussi en faire d’excellents indicateurs de pollution.
Une législation destinée à protéger les tortues marines existe dans certains pays y compris le Togo. Les dispositions législatives incluent les interdictions relatives au prélèvement, à la pêche et/ou au commerce des tortues marines et de leurs produits dérivés, incluant la collecte et/ou la commercialisation des œufs de tortues. Certains pays comme le Sénégal, ont par ailleurs inclus dans cette législation la protection des habitats propices aux tortues.
Rappelons que la DCPJ-Interpol Lomé en collaboration avec EAGLE-Togo avait interpellé en mars 2017, un couple accusé de capture, circulation et de commercialisation illégale de soixante et six (66) bébés tortues et de cinq (05) carapaces de tortue marine. La Chambre Correctionnelle du tribunal de première instance de Lomé avait condamné le couple à une peine d’emprisonnement de six (6) mois ferme et à payer une amende de 200 000FCFA chacun. A titre de dommages et intérêts, ils ont été condamnés à verser chacun une somme de 500 000 FCFA à la partie civile qu’est le Ministère de l’Environnement.
Les cinq espèces de tortues marines existant sur le littoral de l’Afrique de l’Ouest sont menacées d’extinction à cause du trafic illicite et sont aussi utilisées à des fins de médecine traditionnelle, bijouterie et autres formes d’artisanat. Les braconniers ciblent les tortues marines en mer et sur les plages, en particulier leurs sites de ponte. Les tortues marines se perdent aussi dans les mailles des filets de pêche ; leurs nids sont susceptibles de prédation par les chiens et les cochons errants, et leur habitat se dégrade en raison du développement économique des régions côtières.
Les menaces directes et indirectes pour la survie et la conservation des tortues marines semblent croître tous les jours. Des initiatives destinées à contrer ces menaces se sont avérées insuffisantes face aux données limitées et non regroupées aux niveaux local, national et régional. Il existe aussi un manque de coordination entre les parties prenantes intervenant dans la conservation des tortues marines, et une pénurie de ressources pour effectuer des patrouilles des plages et pour faire respecter la législation en place.
Au Togo, le rapport de WWF indique que les tortues marines arrivent tous les ans pour nicher le long de la côte et que 50 % des nids avec des œufs font l’objet de collecte par les pêcheurs des communautés pour leur utilisation personnelle, et que l’on trouvait un nombre croissant de tortues marines mortes échouées sur les plages de ponte. Aussi, le milieu marin togolais contient beaucoup de facteurs qui occasionnent la mort des tortues et des mammifères marins.
Vers la fin du mois de février dernier, une tortue olivâtre en difficulté a échoué sur la plage de Lomé et secourue par les «écovolontaires» de l’association E.R.D.-AFRIQUE, avec l’aide de la Brigade du Littoral et la Fondation Blue Turtle.
Pourtant, les tortues marines sont des régulatrices de l’écosystème marins et côtiers. En consommant les méduses, les tortues libèrent les coraux, ce qui permet à d’autres poissons d’accéder au récif pour se nourrir. Sans tortues, plus de homard, de thon ni de crevettes dans nos assiettes, car elles contribuent à la santé des herbiers marins et des récifs coralliens, dont d’autres espèces animales comme les crevettes, le homard ou le thon tirent également leur subsistance.
En broutant les herbiers ou algues marines, elles jouent un rôle primordial dans la structure et le maintien de la diversité spécifique des herbiers, et par conséquent, dans la biodiversité des espèces qui y sont associées. Lorsqu’elles sont en grand nombre, certaines espèces peuvent même constituer un apport considérable à la biomasse de leur environnement : adultes et œufs constituant une source de nourriture non négligeable pour de multiples autres animaux. Et aussi, leurs capacités à concentrer des éléments vont aussi en faire d’excellents indicateurs de pollution.
Une législation destinée à protéger les tortues marines existe dans certains pays y compris le Togo. Les dispositions législatives incluent les interdictions relatives au prélèvement, à la pêche et/ou au commerce des tortues marines et de leurs produits dérivés, incluant la collecte et/ou la commercialisation des œufs de tortues. Certains pays comme le Sénégal, ont par ailleurs inclus dans cette législation la protection des habitats propices aux tortues.
Rappelons que la DCPJ-Interpol Lomé en collaboration avec EAGLE-Togo avait interpellé en mars 2017, un couple accusé de capture, circulation et de commercialisation illégale de soixante et six (66) bébés tortues et de cinq (05) carapaces de tortue marine. La Chambre Correctionnelle du tribunal de première instance de Lomé avait condamné le couple à une peine d’emprisonnement de six (6) mois ferme et à payer une amende de 200 000FCFA chacun. A titre de dommages et intérêts, ils ont été condamnés à verser chacun une somme de 500 000 FCFA à la partie civile qu’est le Ministère de l’Environnement.