ALGER - L'Algérie a décidé de frapper un grand coup dans une lourde affaire de corruption dénoncée à l'étranger contre sa société publique des hydrocarbures Sonatrach, allant jusqu'à lancer un mandat d'arrêt international contre un de ses ex-ministres, une première.
Chakib Khelil, ancien PDG de la Sonatrach devenu ministre de l'Energie durant plus de dix ans jusqu'en 2010, son épouse, ses deux fils, notamment, sont accusés de blanchiment d'argent, abus de pouvoir et constitution de bandes criminelles, a annoncé lundi le procureur général près la cour d'Alger, Belkacem Zoghmati à la presse algérienne.
Farid Bedjaoui, largement cité dans la presse ces dernières semaines, tant algérienne qu'italienne, serait l'homme clé de Khelil. Il aurait été l'intermédiaire dans le versement de commissions de la Saipem, filiale de l'Italienne Eni, pour l'obtention de contrats pétroliers en Algérie.
Selon la presse italienne, 123 millions de dollars (92 millions d'euros) de commissions auraient été déposés sur des comptes à Singapour et Hong Kong contrôlés par M. Bedjaou
Chakib Khelil, ancien PDG de la Sonatrach devenu ministre de l'Energie durant plus de dix ans jusqu'en 2010, son épouse, ses deux fils, notamment, sont accusés de blanchiment d'argent, abus de pouvoir et constitution de bandes criminelles, a annoncé lundi le procureur général près la cour d'Alger, Belkacem Zoghmati à la presse algérienne.
Farid Bedjaoui, largement cité dans la presse ces dernières semaines, tant algérienne qu'italienne, serait l'homme clé de Khelil. Il aurait été l'intermédiaire dans le versement de commissions de la Saipem, filiale de l'Italienne Eni, pour l'obtention de contrats pétroliers en Algérie.
Selon la presse italienne, 123 millions de dollars (92 millions d'euros) de commissions auraient été déposés sur des comptes à Singapour et Hong Kong contrôlés par M. Bedjaou