C’était une audience conduite par la Cour constitutionnelle, avec pour seule affaire, à savoir la prestation de serment du président Alpha Condé réélu à l’issue de la présidentielle du 11 octobre 2015. Le président guinéen qui scelle ainsi un nouveau contrat avec son peuple s’est engagé à être au service de tous les Guinéens. Tous les engagements qu’il a pris face à son peuple et au aux nombreux invités se résument dans le serment qu’il a prononcé, la main levée, conformément à la Constitution de son pays : « Moi, Alpha Condé, Président de la République, élu conformément aux lois, je jure devant le peuple de Guinée et sur mon honneur, de respecter scrupuleusement les dispositions de la constitution, des lois et des décisions de justice, de défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale. En cas de parjure, que je subisse les rigueurs de la loi ».
Des défis à relever
Alpha Condé a consacré son premier mandat (2010-2015) au développement de son pays. « De nombreux progrès ont été accomplis depuis 2010, notamment dans la restauration du contrôle fiscal, la politique monétaire resserrée, le taux de change stabilisé, et la baisse de l’inflation», notait Antoinette Sayeh au nom du FMI, au cours du premier forum économique organisé par le gouvernement guinéen les 14 et 15 septembre à Conakry.
Dans son discours prononcé après sa prestation de serment et sa décoration par la Cour constitutionnelle, le président réélu a déclaré : « Nous construirons ensemble une Guinée nouvelle, moderne et dynamique.. ».
Pour autant, les défis qui l’attendent, « sont encore énormes ». Et le président de la Cour Constitutionnelle, Kèlèfa Sall n’a pas manqué de les lui rappeler dans son intervention, lors de la cérémonie d’investiture. « … il y a 5 ans, en prenant en main les destinées de la Guinée, il y avait beaucoup à faire ou à refaire si bien qu’aujourd’hui encore, ce qui reste à faire est énorme », a-t-il dit, avant d’ajouter d’énumérer les chantiers du second mandat du président Condé : « Chantiers de l’éducation de qualité pour tous, de la couverture sanitaire universelle, de la lutte contre l’impunité, de la préservation et la récupération du domaine public et maritime, de la sécurité de nos concitoyens et de leurs biens, des emplois durables et décents, de la poursuite des investissements dans le secteur de l’électricité ou enfin d’une administration d’Etat figureront certainement parmi les priorités de votre quinquennat. En tant que président de la République, vous devez être le rassembleur, au-dessus des partis politiques et des contingences… » a martelé Kèlèfa Sall.
Des engagements pour une Guinée émergente
Au moment où il inaugure une nouvelle ère à la tête de la Guinée, le président Alpha Condé n’ignore pas les défis qui l’attendent. C’est pour quoi, il s’est engagé à mettre en œuvre son programme, dont le but ultime est de faire de la Guinée, « un pays émergent à l’horizon 2020 ».
Invitant les Guinéens au travail et à la solidarité, Alpha Condé a promis traduire dans les actes ses engagements : « En me réélisant à la magistrature suprême, vous prenez avec moi un engagement nouveau et nouveau, pour traduire dans les actes notre devoir : travail, justice et solidarité. Je vous promets de consacrer toute mon énergie, à préserver l’indépendance de la Guinée, sa souveraineté chèrement acquise, son unité nationale et son rayonnement dans le monde ».
C’est ainsi qu’il a promis de continuer à réhabiliter les infrastructures, dont les écoles, afin d’offrir un cadre de formation aux les jeunes tentés par l’immigration clandestine. Pour y arriver, il a promis d’attirer l’expertise et les moyens de la diaspora.
L’essentiel de ses actions vise à construire un pays uni, fort, libre et fraternel, à instaurer une gouvernance tournée vers les aspirations du peuple, et à mettre en place une politique de développement marquée du saut de la lutte contre la pauvreté, menant au bien-être.
Le programme quinquennal d’Alpha Condé vise ainsi l’inversion « la tendance actuelle de la pauvreté, du chômage et du sous-emploi en Guinée » et l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens.
Evoquant la menace terroriste, notamment en Afrique, le président guinéen a placé sa foi dans le dialogue et la tolérance dans son pays. « Je demeure convaincu que c’est dans la tolérance, la paix et le pardon que nous allons ensemble faire de notre pays, la Guinée, un pays modèle », a-t-il déclaré, avant de réitérer « devant toute la nation guinéenne, son engagement à servir sans faille les intérêts de notre peuple ». Porté par les suffrages universels, je reste au service de tous les guinéens sans exception », a-t-il rassuré. L’intégration africaine et le renforcement de la paix font aussi partie des engagements du président guinéen.
Des défis à relever
Alpha Condé a consacré son premier mandat (2010-2015) au développement de son pays. « De nombreux progrès ont été accomplis depuis 2010, notamment dans la restauration du contrôle fiscal, la politique monétaire resserrée, le taux de change stabilisé, et la baisse de l’inflation», notait Antoinette Sayeh au nom du FMI, au cours du premier forum économique organisé par le gouvernement guinéen les 14 et 15 septembre à Conakry.
Dans son discours prononcé après sa prestation de serment et sa décoration par la Cour constitutionnelle, le président réélu a déclaré : « Nous construirons ensemble une Guinée nouvelle, moderne et dynamique.. ».
Pour autant, les défis qui l’attendent, « sont encore énormes ». Et le président de la Cour Constitutionnelle, Kèlèfa Sall n’a pas manqué de les lui rappeler dans son intervention, lors de la cérémonie d’investiture. « … il y a 5 ans, en prenant en main les destinées de la Guinée, il y avait beaucoup à faire ou à refaire si bien qu’aujourd’hui encore, ce qui reste à faire est énorme », a-t-il dit, avant d’ajouter d’énumérer les chantiers du second mandat du président Condé : « Chantiers de l’éducation de qualité pour tous, de la couverture sanitaire universelle, de la lutte contre l’impunité, de la préservation et la récupération du domaine public et maritime, de la sécurité de nos concitoyens et de leurs biens, des emplois durables et décents, de la poursuite des investissements dans le secteur de l’électricité ou enfin d’une administration d’Etat figureront certainement parmi les priorités de votre quinquennat. En tant que président de la République, vous devez être le rassembleur, au-dessus des partis politiques et des contingences… » a martelé Kèlèfa Sall.
Des engagements pour une Guinée émergente
Au moment où il inaugure une nouvelle ère à la tête de la Guinée, le président Alpha Condé n’ignore pas les défis qui l’attendent. C’est pour quoi, il s’est engagé à mettre en œuvre son programme, dont le but ultime est de faire de la Guinée, « un pays émergent à l’horizon 2020 ».
Invitant les Guinéens au travail et à la solidarité, Alpha Condé a promis traduire dans les actes ses engagements : « En me réélisant à la magistrature suprême, vous prenez avec moi un engagement nouveau et nouveau, pour traduire dans les actes notre devoir : travail, justice et solidarité. Je vous promets de consacrer toute mon énergie, à préserver l’indépendance de la Guinée, sa souveraineté chèrement acquise, son unité nationale et son rayonnement dans le monde ».
C’est ainsi qu’il a promis de continuer à réhabiliter les infrastructures, dont les écoles, afin d’offrir un cadre de formation aux les jeunes tentés par l’immigration clandestine. Pour y arriver, il a promis d’attirer l’expertise et les moyens de la diaspora.
L’essentiel de ses actions vise à construire un pays uni, fort, libre et fraternel, à instaurer une gouvernance tournée vers les aspirations du peuple, et à mettre en place une politique de développement marquée du saut de la lutte contre la pauvreté, menant au bien-être.
Le programme quinquennal d’Alpha Condé vise ainsi l’inversion « la tendance actuelle de la pauvreté, du chômage et du sous-emploi en Guinée » et l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens.
Evoquant la menace terroriste, notamment en Afrique, le président guinéen a placé sa foi dans le dialogue et la tolérance dans son pays. « Je demeure convaincu que c’est dans la tolérance, la paix et le pardon que nous allons ensemble faire de notre pays, la Guinée, un pays modèle », a-t-il déclaré, avant de réitérer « devant toute la nation guinéenne, son engagement à servir sans faille les intérêts de notre peuple ». Porté par les suffrages universels, je reste au service de tous les guinéens sans exception », a-t-il rassuré. L’intégration africaine et le renforcement de la paix font aussi partie des engagements du président guinéen.