Mahamat Albakhlani.
Le 27 mars 2019 a marqué le 42ème anniversaire de la mort du leader tchadien Mahamat Albakhlani Imam et président du Frolinat, première armée du Volcan. Albakhlani était une personnalité révolutionnaire, un des membres fondateurs du Front de libération nationale du Tchad crée le 22 juin 1966 à Niyala au Soudan. Après une dissension interne au Frolinat, Bakhlani s'est opposé au leader du Frolinat, Dr. Abba Sidick, pour créer sa propre aile qu'il a dénommée la première armée du Volcan en 1968, en installant un QG militaire à Sourbakhal dans la zone de Wadi Hamra (au Ouaddaï).
Soutenu par un petit groupe de commandants militaires comme Abou Issa dit Al-As Halata, Adoum Hassan Aljazouli, Ibrahim Albimba, il est invité début 1976 en Libye par le Guide libyen Mouhamar Al Ghadafi. Convaincu de l'impérieuse nécessité d'une unité du Frolinat, il se rend à Gouro à la rencontre des leaders de la 2ème armée du Frolinat en l'occurence Hissène Habré, Goukouni Weddey et Adoum Togoï. Il réussit à signer en octobre 1976, un accord mettant sur pied le comité militaire inter-armé provisoire (CMIAP) avec une présidence tournante et l'ouverture d'une représentation officielle en Libye (Immeuble Al Wafa).
Grâce à cet accord, la Libye a apporté un important soutien au Frolinat. Affecté à son tour par une discenssion interne, opposant Albakhlani à Acyl Ahmat Akhbach, fraichement adhéré au mouvement, le Volcan a connu un moment difficile en Libye.
Accusant la Libye de soutenir les dissenssions internes, le leader Mahamat Albakhlani Imam a décidé de quitter la Libye pour son fief de Sourbakhal, au Tchad. C'est à la sortie de la ville de Benghazi en direction du Tchad qu'il a trouvé la mort dans un accident de circulation, plus précisément à moins de deux kilomètres de la barrière de Garyouniss de Bengazi.
Il a rendu l'âme à l'hôpital de Dar Al Chifa, deux heures après son accident le 27 mars 1977. Il a été enterré à Benghazi en présence de ses frères d'armes Acyl Ahmat Akhbach, Goukouni Weddey, Adoum Togoi, Abbulgassim Gamar, Ahmat Yacoub Dabio, Ahmat Mabrouk.
Selon la révélation du capitaine Saad, directeur adjoint des renseignements militaires de Benghazi, Bakhlani a été assassiné car il quittait la Libye pour le maquis après avoir décidé de rompre ses relations avec la Libye qu'il accusait de semer des dissensions au sein du Frolinat.
Musulman pratiquant, arabophone de formation ayant étudié au Soudan et en Egypte, il est connu pour sa rigueur, son franc parler et son intransigeance. Proche des frères musulmans Koweitiens, le leader du Volcan était accusé de vouloir instaurer un Etat islamique au Tchad, une accusation faisant peur au colonel libyen qui a revu son soutien au Volcan.
Mahamat Albakhlani Imam a consacré toute sa vie au service de la lutte armée qu'il qualifie de sacrée. Il est décédé en ne laissant derrière lui ni épouse, ni enfant, ni patrimoine.
Soutenu par un petit groupe de commandants militaires comme Abou Issa dit Al-As Halata, Adoum Hassan Aljazouli, Ibrahim Albimba, il est invité début 1976 en Libye par le Guide libyen Mouhamar Al Ghadafi. Convaincu de l'impérieuse nécessité d'une unité du Frolinat, il se rend à Gouro à la rencontre des leaders de la 2ème armée du Frolinat en l'occurence Hissène Habré, Goukouni Weddey et Adoum Togoï. Il réussit à signer en octobre 1976, un accord mettant sur pied le comité militaire inter-armé provisoire (CMIAP) avec une présidence tournante et l'ouverture d'une représentation officielle en Libye (Immeuble Al Wafa).
Grâce à cet accord, la Libye a apporté un important soutien au Frolinat. Affecté à son tour par une discenssion interne, opposant Albakhlani à Acyl Ahmat Akhbach, fraichement adhéré au mouvement, le Volcan a connu un moment difficile en Libye.
Accusant la Libye de soutenir les dissenssions internes, le leader Mahamat Albakhlani Imam a décidé de quitter la Libye pour son fief de Sourbakhal, au Tchad. C'est à la sortie de la ville de Benghazi en direction du Tchad qu'il a trouvé la mort dans un accident de circulation, plus précisément à moins de deux kilomètres de la barrière de Garyouniss de Bengazi.
Il a rendu l'âme à l'hôpital de Dar Al Chifa, deux heures après son accident le 27 mars 1977. Il a été enterré à Benghazi en présence de ses frères d'armes Acyl Ahmat Akhbach, Goukouni Weddey, Adoum Togoi, Abbulgassim Gamar, Ahmat Yacoub Dabio, Ahmat Mabrouk.
Selon la révélation du capitaine Saad, directeur adjoint des renseignements militaires de Benghazi, Bakhlani a été assassiné car il quittait la Libye pour le maquis après avoir décidé de rompre ses relations avec la Libye qu'il accusait de semer des dissensions au sein du Frolinat.
Musulman pratiquant, arabophone de formation ayant étudié au Soudan et en Egypte, il est connu pour sa rigueur, son franc parler et son intransigeance. Proche des frères musulmans Koweitiens, le leader du Volcan était accusé de vouloir instaurer un Etat islamique au Tchad, une accusation faisant peur au colonel libyen qui a revu son soutien au Volcan.
Mahamat Albakhlani Imam a consacré toute sa vie au service de la lutte armée qu'il qualifie de sacrée. Il est décédé en ne laissant derrière lui ni épouse, ni enfant, ni patrimoine.