(c) Présidence de la République - Pascal Segrette – à Elysée.
PARIS - Le président tchadien Idriss Deby a de nouveau réclamé mercredi que les responsables de l'Arche de Zoé paient 6 millions d'euros d'indemnités aux familles des enfants que l'ONG avait tenté en 2007 d'emmener en France en les faisant passer pour des orphelins.
Ces responsables ont été condamnés (...) En principe ils doivent non seulement faire de la prison en France mais aussi payer les 6 millions d'euros d'indemnisation des enfants, a déclaré M. Deby à la presse à l'issue d'un entretien avec le président François Hollande à l'Elysée.
Il a ajouté avoir évoqué le sujet avec le chef de l'Etat français, jugeant cette question très importante.
Moi je n'ai pris aucun acte graciant les responsables de l'Arche de Zoé, que cela soit bien compris. Ils ont été condamnés et nous avons respecté l'accord juridique avec la France, a expliqué M. Deby.
Le fait de les libérer constituait une violation de l'accord, je ne l'ai jamais dit mais aujourd'hui je le dis, a-t-il poursuivi.
En mars 2008, le régime tchadien avait gracié les membres de l'Arche de Zoé de leur condamnation à huit ans de travaux forcés, mais la question des dommages et intérêts reste entière, l'Etat tchadien réclamant 6 millions d'euros pour les familles.
Pour avoir le transfèrement des membres de l'Arche de Zoé (vers la France), le gouvernement français s'était engagé à payer l'indemnisation aux parents de victimes, mais jusqu'à maintenant, rien n'a été fait, avait récemment affirmé à l'AFP une source à la présidence tchadienne.
La France a toujours nié cet accord, affirmant ne rien devoir au Tchad. En octobre 2011, l'Etat tchadien avait été débouté par la justice française de sa demande de 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts au Dr Philippe van Winkelberg, médecin de l'Arche de Zoé.
Ces responsables ont été condamnés (...) En principe ils doivent non seulement faire de la prison en France mais aussi payer les 6 millions d'euros d'indemnisation des enfants, a déclaré M. Deby à la presse à l'issue d'un entretien avec le président François Hollande à l'Elysée.
Il a ajouté avoir évoqué le sujet avec le chef de l'Etat français, jugeant cette question très importante.
Moi je n'ai pris aucun acte graciant les responsables de l'Arche de Zoé, que cela soit bien compris. Ils ont été condamnés et nous avons respecté l'accord juridique avec la France, a expliqué M. Deby.
Le fait de les libérer constituait une violation de l'accord, je ne l'ai jamais dit mais aujourd'hui je le dis, a-t-il poursuivi.
En mars 2008, le régime tchadien avait gracié les membres de l'Arche de Zoé de leur condamnation à huit ans de travaux forcés, mais la question des dommages et intérêts reste entière, l'Etat tchadien réclamant 6 millions d'euros pour les familles.
Pour avoir le transfèrement des membres de l'Arche de Zoé (vers la France), le gouvernement français s'était engagé à payer l'indemnisation aux parents de victimes, mais jusqu'à maintenant, rien n'a été fait, avait récemment affirmé à l'AFP une source à la présidence tchadienne.
La France a toujours nié cet accord, affirmant ne rien devoir au Tchad. En octobre 2011, l'Etat tchadien avait été débouté par la justice française de sa demande de 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts au Dr Philippe van Winkelberg, médecin de l'Arche de Zoé.